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UMA

Retour sur le conseil métropolitain du 9 février 2024 : vote du budget primitif 2024 !

By Budget, Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors du conseil métropolitain du 09 février 2024. A l’ordre du jour de ce conseil métropolitain : Le contrat de ville 2024-2030, le plan d’action probité et anticorruption de la métropole, le Budget primitif 2024 et le plan local de l’habitat 2025-2030.

L’intervention de Kheira Capdepon sur le contrat de ville 2024-2030 :

Les interventions de Lionel Coiffard et Anne Sophie Olmos sur la mise en place du plan d’actions probité et anticorruption de Grenoble-Alpes Métropole :

Lionel Coiffard
Anne-Sophie Olmos

Les interventions de Chloé Pantel et Laurent Amadieu sur le budget primitif 2024 :

Chloé Pantel
Laurent Amadieu

L’intervention de Eric Piolle à propos du projet de reprise du bailleur social de Grenoble Habitat par la métropole :

Les interventions de Pierre Bejjaji et Laurent Amadieu sur le 1er arrêt du Programme Local de l’Habitat 2025-2030

Pierre Bejjaji
Laurent Amadieu

Pour en savoir plus sur les autres délibérations votées par le conseil métropolitain ce 9 février 2023 :

Colère du monde agricole : quels leviers d’action pour soutenir les agricultrices et agriculteurs du territoire ?

By Agriculture, Alimentation, Biodiversité

Fin janvier les agricultrices et agriculteurs se sont mobilisé.es pour dénoncer des rémunérations peu attractives et la disparition progressive de la profession. D’ici dix ans, un tiers des agriculteurs français, soit 166 000 personnes, seront partis à la retraite. Quel avenir pour l’agriculture française ? Quel avenir pour l’agriculture de notre territoire ?

Alors que le gouvernement et le Président de la république prônent la valeur travail et la méritocratie, la question agricole cristallise cette impasse productiviste et de fracture sociale.

Comment accepter que des femmes et des hommes qui travaillent autant gagnent si peu ?

Comment accepter que des femmes et des hommes s’endettent à ce point pour leurs moyens de production ?

Comment accepter que la valeur soit aussi mal partagée dans le monde agricole ?

Comment faire des écologistes les responsables d’un système ultralibéral qui ne protège pas les paysannes et les paysans ?

Notre groupe politique, dans toutes ses composantes prône la défense des paysannes et des paysans, sur notre territoire et dans le monde. L’agriculture utilise le vivant et ses propriétés pour produire, de fait elle a un impact sur les écosystèmes. La biodiversité est la base de l’agriculture.

Les effets du changement climatique devraient impacter de manière inégale le territoire, entraînant la limitation des rendements et une plus forte variabilité, voire de très fortes contraintes de stress hydrique et thermique. Pour certaines filières le changement climatique peut engendrer la disparition de certaines productions. 

Le changement climatique entraîne une accélération en  nombre et en puissance des aléas climatiques auxquels sont confrontés les agricultrices et agriculteurs. Le soutien et le développement de systèmes agricoles plus résilients constituent la priorité. Pour cela il est primordial d’améliorer la résilience de l’agriculture.

Il nous faut accompagner les agriculteurs dans leurs projets sur la durée : installation, changement vers des pratiques agroécologiques, événements climatiques exceptionnels.

Aujourd’hui nous avons un levier : la commande publique. Elle assure une qualité d’alimentation pour nos habitants et usagers et permet de soutenir les agriculteurs qui s’engagent dans un changement de système. La commande publique, parce qu’elle garantie un débouché commercial sécurise les revenus agricoles et permet a celles et ceux qui nous nourrissent de eux aussi pouvoir vivre de leur travail.

Il nous faut sanctuariser les terres agricoles par une politique foncière volontariste. Les terres agricoles font l’objet d’une intense concurrence en matière d’occupation des sols et de prix du foncier. L’agriculture n’est qu’une des possibilités d’utilisation des terres, confrontée à bien d’autres usages. Dans ce jeu concurrentiel, la valorisation des surfaces agricoles n’est pas comparable avec celle des usages alternatifs. Il en résulte des tensions, des conflits, une pression à l’urbanisation et à l’artificialisation, qui conduisent au recul des sols agricoles. Pour protéger les terres agricoles et les rendre accessible aux agriculteurs et futurs agriculteurs la Métropole doit agir pour la préservation du foncier.

Réforme de la loi SRU : Le gouvernement renonce à la mixité sociale et aggrave la crise du logement !

By Habitat, Solidarités

Le 1er février 1954, l’Abbé Pierre lançait un appel à la radio pour “qu’aucun homme, aucun gosse” ne couche “sur l’asphalte ou sur les quais de Paris”. 70 ans plus tard, 330.000 personnes – dont près de 3000 enfants – sont sans abri en France. 2,4 millions de français attendent une place en logement social. Selon la fondation Abbé Pierre il faudrait construire 200 000 logements sociaux par an pour répondre aux besoins. Le rythme est aujourd’hui de 62 000 par an. Les deux tiers des communes soumises à la loi SRU n’ont pas respectées leurs obligations.

Les gouvernements qui se succèdent depuis 2017 ont aggravé cette crise. L’instauration d’une taxe de 1,4 milliards d’euros – la Réduction du Loyer de Solidarité – et l’augmentation de la TVA sur la construction de logement sociaux affaiblissent les bailleurs sociaux. Ils ne peuvent plus remplir les objectifs de construction et de rénovation de logement sociaux. La récente nomination du nouveau ministre du logement Guillaume Kasbarian, défenseur de la loi anti-squat, est une très mauvaise nouvelle pour les ménages précaires et les locataires.

Les annonces du 1er ministre lors de son discours de politique générale ne répondent en effet pas aux attentes. L’intégration des logements intermédiaires dans le calcul du taux dit « SRU » vient détruire les fondements de la loi SRU. De nombreuses communes carencées en taux de logement social vont se retrouver au-dessus du seuil de 25%.

Le logement locatif intermédiaire n’a pas de vocation sociale : pas de commission d’attribution, pas d’obligation liée à la solidarité, ni de contrôle des ressources des locataires après leur arrivée dans le logement.  3 % des ménages en attente de logement social sont éligibles au logement intermédiaire selon l’Union Sociale de l’Habitat. Cette réforme va réduire l’offre de logement social. Les ménages fragiles qui n’ont pas accès aux logements intermédiaires vont se retrouver en concurrence dans l’accession au logement.

Cette modification de la loi SRU est donc un renoncement de l’État dans la mise en place de politiques de mixité sociales. Le gouvernement donne raison aux communes qui ne respecte pas la loi, contre toutes celles qui mettent en place depuis des années des politiques de mixité sociales de l’habitat.

L’État doit assumer son rôle. Il peut lutter contre la spéculation en encadrant le prix des loyers et du foncier. Il peut aussi soutenir les collectivités dans leur accession au foncier pour limiter les plus-values foncières.

La lutte contre la vacance est aussi une priorité. Plus de 3 millions de logements en France ne sont pas habités. La fin de la taxe RLS redonnerait de la souplesse aux bailleurs, notamment publics, pour faire des acquisitions-améliorations. Dans un contexte de réchauffement climatique, la rénovation thermique est indispensable pour améliorer les conditions de vie dans les centres urbains.

Les collectivités se voient obligées de compenser les carences de l’État.  Sur le territoire métropolitain, 9200 personnes sont en attente d’un logement social, dont près de 1000 en très grande précarité et sans solution de logement.

Les politiques locales de l’habitat que nous portons à la Métropole ont toujours comme objectif d’atteindre le taux de 25% de logements sociaux dans toutes les communes de l’agglomération. Le Plan Local de l’Habitat 2025-2030 maintient cet objectif de production de logement sociaux en mettant la priorité sur l’existant, afin de transformer des logements privés en logements sociaux. Il nous faut aussi soutenir les bailleurs publics comme ACTIS et mobiliser l’EPFL qui peut aider à porter du foncier pour produire du logement public.

Le logement est la première des solidarités. Pour répondre à la crise du logement la production de logements sociaux est donc une priorité nationale. 60% des français y ont droit.

Modification de l’accompagnement à la rénovation thermique des logements

By Climat, Energie, Habitat

Le secteur du bâtiment est le 3ème poste d’émissions de gaz à effet de serre en France. Il représente ¼ des émissions de CO2 au niveau national. C’est aussi la moitié de la consommation énergétique du pays. La rénovation thermique des logements est un enjeu central dans les objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Les objectifs nationaux sont de 370 000 rénovations par an d’ici 2030. Le rythme actuel n’atteint même pas 100 000 par an. Le Haut Conseil pour le Climat précise que « pour atteindre les nouveaux objectifs 2030, les émissions du secteur [du bâtiment] nécessitent une baisse 1,2 fois plus vite. Malgré plusieurs améliorations en 2023, le rythme actuel de rénovation du parc résidentiel est insuffisant pour tenir les objectifs de baisse des émissions sur le long terme et l’objectif d’éradication des passoires thermiques d’ici 2028 ».

La rénovation massive des logements doit être considéré comme une priorité politique. L’Etat s’appuie depuis 2020 sur un dispositif de soutien financier ouvert aux propriétaires occupants, bailleurs ainsi qu’aux copropriétés : MaPrimeRénov. Le gouvernement a annoncé une révision du dispositif pour simplifier les démarches de celles et ceux souhaitant rénover leur logement. Cette révision est insuffisante et n’ôte pas les nombreux freins à la rénovation : complexité administrative, restes à charges trop élevées.

De plus, l’ouverture à la concurrence de l’accompagnement à la rénovation est à contre-courant des politiques que nous portons sur le territoire métropolitain avec l’Agence Locale de l’Energie et du Climat. L’arrivée d’acteurs privés dans le dispositif d’accompagnement à la rénovation met à mal le service rendu aux usagers et donc le recours aux aides. Un service public de la rénovation, tel que le dispositif métropolitain mur-mur, est nécessaire pour que la rénovation thermique des logements ne soit pas un nouveau marché à conquérir pour les promoteurs immobiliers. Il permet aussi que le reste à charge pour les ménages au terme de l’accompagnement soit proche de zéro. Voir de zéro pour les ménages modestes.

La rénovation massive des logements ne doit pas être une nouvelle source d’inégalités. La précarité énergétique, dû à l’inflation, touche de plus en plus de ménages. Selon un rapport de la fondation Abbé Pierre, 26% des français ont eu froid en 2023. C’était 14% en 2020. Ce sont les plus précaires qui vivent dans des logements insalubres et/ou mal isolés, qui souffrent du froid en hiver et des canicules en été. Avec la multiplication des aléas climatiques il y a une nécessité de limiter l’habitat et la mise en location des logements dit passoires thermiques. Surtout dans les centres-villes où les risques d’îlots de chaleur sont les plus importants.

Les mesures du gouvernement pour répondre à cette urgence et améliorer le parc de logement locatif ne sont pas à la hauteur :

  • La loi climat & résilience interdit déjà toute augmentation de loyer des passoires thermiques au diagnostic F ou G depuis 2022. A partir de 2025 les logements classés G seront interdit à la location (600 000 logements au niveau national). Ce sera en 2028 pour les logements F. Il y a là aussi un risque de création d’un nouveau marché immobilier. La crise du logement implique au contraire de contraindre et d’accompagner financièrement les propriétaires à rénover leur logement pour limiter le nombre de logements vacants.
  • La loi pour lutter contre l’habitat indigne (copropriétés dégradées, marchands de sommeil) est-elle aussi insuffisante. Elle maintient un décret passé à l’été 2023 qui autorise des locations de logements avec 1,80 mètres sous plafond peu éclairés et peu ventilés qui accroît l’habitat dégradé.

La responsabilité en revient encore aux collectivités qui vont devoir jouer un rôle de garde-fou auprès des locataires, mais sans ressources supplémentaires de la part de l’Etat. La ville de Grenoble met en place un permis de louer pour lutter contre l’habitat indigne sur la commune : les propriétaires ne peuvent plus louer un logement dégradé. Cet outil, de compétence métropolitaine, pourrait être généralisé dans toute l’agglomération afin de garantir la dignité et la décence des logements. Il contraint aussi les propriétaires de logement insalubre à rénover.

Le conseil métropolitain adopte le Pacte Local des Solidarités !

By insertion, Solidarités

Face à l’urgence du mal-logement en France, et l’aggravation de la pauvreté – comme l’indique ce rapport du secours catholique – qui touche de plus en plus de jeunes et de femmes seules, l’ancienne première ministre Elisabeth Borne a annoncé le 18 septembre 2023  devant les fédérations et associations de lutte contre la pauvreté, le lancement du pacte national des solidarités. Il s’appuie sur 4 axes d’interventions : 

  • Prévenir la pauvreté et lutter contre les inégalités dès l’enfance
  • Amplifier la politique d’accès à l’emploi pour toutes et tous
  • Lutter contre la grande exclusion grâce à l’accès aux droits
  • Construire une transition écologique solidaire.

Ce pacte national se décline en pactes locaux de solidarités que les collectivités doivent mettre en place. Une délibération adoptée par le conseil métropolitain ce vendredi 9 février 2024 contractualise ce pacte entre l’État et Grenoble-Alpes Métropole pour la période 2024-2027.

Sur le territoire grenoblois, nos politiques publiques d’insertion et d’emploi, de logement, ou de prévention spécialisée mêlent justice sociale et environnementale. Elles offrent une réponse à l’état dans sa lutte contre la pauvreté sur les quatre axes d’interventions prioritaires. 

La mise en œuvre de ces politiques publiques de solidarités permettent une réduction des inégalités et sortent les plus fragiles, notamment les jeunes, de l’isolement.

Ce pacte local de solidarités vient renforcer les actions de la Métropole, en apportant des ressources complémentaires à celles que l’État propose. Près de 409 000 euros dès 2024 à flécher sur la politique de lutte contre la pauvreté.

Ce pacte nous engage nous métropole à intensifier nos politiques sociales sur les 4 axes d’interventions dès maintenant

Il permet de lutter contre le mal logement des plus jeunes en développant un réseau d’acteurs spécialisés reconnus comme l’aide sociale à l’enfance ou les structures de la prévention spécialisée.  La résorption des squats et bidonvilles via des accompagnements de proximité est aussi une priorité. 471 enfants étaient encore sans hébergements à la rentrée 2023, et 3000 à l’échelle nationale.

Il vient aussi renforcer les actions du Plan Local de l’Insertion et de l’Emploi auprès des publics spécifiques : les familles monoparentales, les primo-arrivants, ou les volontaires au titre de l’expérimentation territoire Zéro Chômeur de Longue Durée ; et lève des freins à l’insertion professionnelle.

Obligation de trier les déchets alimentaires : notre territoire a 4 ans d’avance !

By Cycle des déchets

Suite à la directive cadre européenne sur les déchets et la loi française relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi AGEC), les collectivités sont tenues de mettre en place un tri à la source des biodéchets (ou déchets alimentaires) à partir du 1er janvier 2024.

Les déchets alimentaires vont être valorisés – généralement via du compostage –  et doivent donc être séparé des ordures ménagères classiques. Près d’un tiers des poubelles des ménages sont constitués de déchets alimentaires qu’il est possible de valoriser pour faire du compost agricole, ou du gaz naturel. Solution écologique de bon sens qui réduit le bilan carbone des déchets (des centaines de milliers de tonnes de GES évitées à l’échelle national selon l’ADEME).

Les collectivités vont donc devoir mettre en place des solutions de tri et de collecte des déchets alimentaires, individuelles ou collectifs. Si cette mesure est une petite révolution dans l’organisation du tri des déchets pour de nombreuses intercommunalités, notre territoire met déjà en place cette collecte des déchets alimentaires depuis 2019 ! Les composteurs individuels distribués par la métropole sont présents dans plus de 25 000 foyers, ainsi que 330 composteurs collectifs.

Cette mesure est inscrit depuis 2018 dans le schéma directeur déchets mis en œuvre par Georges Oudjaoudi puis Lionel Coiffard.

Ce schéma directeur déchets vise à réduire d’ici 2030 de moitié le poids des ordures ménagères d’ici 2030. Il permet de diminuer de 29% les émissions de GES chaque année et va beaucoup plus loin que la simple valorisation par compostage comme c’est le cas dans les autres intercommunalités.

Il prévoit la modernisation du centre de compostage et l’ajout d’une unité de méthanisation. Voté à l’unanimité par le conseil métropolitain le mois dernier (lien ici), l’ajout d’un méthaniseur dans le centre de compostage va permettre la production de gaz naturel local en circuit court, réinjecté dans le réseau de chauffage urbain. Le résidu de compost, mélangé à 15 000 tonnes de déchets verts provenant des déchetteries des autres territoires fait office d’engrais naturel et sera mis à disposition des agriculteurs.

Centre de compostage métropolitain

Nous serons donc en 2026 la première intercommunalité à produire notre propre gaz grâce aux 10 000 tonnes de déchets alimentaires des habitant.es et des déchets verts du grand territoire grenoblois. Le seul projet similaire de méthanisation publique des déchets alimentaires est en région parisienne mais ne fonctionnera que dans quatre ans.

Nos ambitieuses politiques déchets depuis 10 ans nous donne donc une avance considérable sur l’évolution de la réglementation nationale de gestion des déchets alimentaires.

Nouvelle tarification des transports en commun : désormais les jeunes payent les abonnements des précaires !

By Mobilités, SMMAG, Solidarités

Retrouvez la réaction du groupe UMA suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification du réseau de transport en commun :

Pour en savoir plus sur la position du groupe, retrouvez les interventions de Margot Belair lors des comités syndicaux du SMMAG :

comité syndical du 16/11/2023
comité syndical du 25/01/2024

L’association d’aide médicosocial Solident inaugure ses nouveaux locaux : un bel exemple de solidarité sur le territoire

By santé, Solidarités

L’association Solident a inauguré, ce vendredi 12 janvier, son nouveau centre de soins dentaires au sein du CHU Grenoble-Alpes. Crée à l’automne 2015, par Alexandre Sage, un dentiste grenoblois, l’association Solident œuvre à la réduction des inégalités de santé bucco-dentaire.

Constatant le diagnostic de plusieurs structures médico-sociales grenobloises sur l’impossibilité d’accès aux soins bucco-dentaires pour un nombre très important de personnes précaires dans l’agglomération, Solident se veut être un cabinet dentaire accueillant et non discriminant vis-à-vis de ces personnes exclues du système de soin.

Solident porte aujourd’hui plusieurs activités pour répondre à son projet associatif :

  • Des soins de santé dentaires gratuits à destination principale de patient.es en situation de précarité exclus des soins.
  • Une activité de soins bénévoles pour des patient.es sans couverture médicale.
  • Des actions de prévention et dépistage pour des publics vivant des situations de grande précarité.
  • Des actions de plaidoyer pour permettre la réduction des inégalités de santé bucco-dentaires.

Après avoir reçu l’habilitation de centre de santé par l’ARS en 2021, l’ouverture en juin 2023 de son centre dans les locaux du CHU Grenoble-Alpes est synonyme d’augmentation de l’activité médicale de l’association. Elle est passée de 350 consultation par an à 2500 cette année. Sa mission d’accompagnement social sera aussi facilitée par ces nouveaux locaux.

C’est par une synergie des acteurs locaux de la santé et de l’économie sociale et solidaire que le projet de Solident peut se réaliser. Le soutien d’un acteur tel que le CHU permettra de consolider de développer l’activité de Solident.

Dans un contexte politique national où l’universalité de l’accès du soin est ébranlée, où la volonté d’une partie de la classe politique en exercice est de distinguer des catégories de « bons » et de « mauvais » patient.es, l’action de Solident est fondamentale et contribue à défendre la dignité de toutes et tous sur le territoire, en particulier des plus démuni.es.

Notre projet de transformation des politiques publiques s’appuie sur des innovations sociales et environnementales dont l’objectif est de réduire les inégalités. C’est en agissant sur les problématiques concrètes des habitants de notre territoire que nous répondons à un double objectif de santé et de solidarité.

Retour sur le conseil Métropolitain du 22 décembre 2023

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions du groupe UMA au conseil métropolitain du 22 décembre 2023. Au programme : production d’énergie renouvelables thermique, financement de la halte ferroviaire du Pont-de-Claix, modernisation du centre de compostage Murianette, subventions aux structures d’insertion par l’activité économique et au fond d’aide aux jeunes, rapport d’orientation budgétaire,et PLU intercommunal.

L’intervention de Laura Siefert sur le contrat fond de chaleur renouvelable entre l’ADEME et GAM pour une production locale d’énergie renouvelable thermique :

L’intervention de Florent Cholat sur le retrait de la région AURA pour l’aménagement de la halte ferroviaire du Pont-De-Claix :

Le conseil métropolitain a aussi voté à l’unanimité le projet de modernisation du centre de compostage de Murianette, porté par Lionel Coiffard, vice-président aux déchets.

Retrouvez l’intervention de Georges Oudjaoudi sur ce projet :

Pour en savoir plus : https://unemetropoledavance.fr/2023/12/22/le-conseil-metropolitain-adopte-une-deliberation-cle-pour-le-schema-directeur-dechets-la-modernisation-du-site-de-compostage-de-muriannette/

Les interventions de Elizabeth Debeunne et Alan Confesson sur le soutien aux structures d’insertion par l’activité économique et au fond d’aide aux jeunes :

Elizabeth Debeunne
Alan Confesson

Pour en savoir plus sur ces politiques d’insertion et de jeunesse portées par Céline Deslattes. : https://unemetropoledavance.fr/2023/12/22/missions-locales-et-maison-de-lemploi-quand-la-politique-metropolitaine-sinscrit-dans-lemancipation-des-jeunes-du-territoire-grenoblois/

L’intervention de Pierre Bejjaji sur le rapport d’orientation budgétaire 2024 :

« La question qui nous est posée au travers de ce budget, et ce sera un des derniers budgets pour commencer à y répondre est : quel niveau d’ambitions pour notre Métropole ? Quelles réponses aux travaux de la CCMC ? Quelles transformations pour assurer une trajectoire juste socialement dans les limites planétaires ? Quel soutien de la Métropole aux ménages les plus précaires »

L’intervention de Laurent Amadieu sur la concertation préalable à la modification n°3 du PLUI, qui sera bioclimatique :