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UMA

Une nouvelle vie pour l’ancienne piscine Iris de la Villeneuve

By Habitat, insertion, Solidarités, Urbanisme

L’ancienne piscine Iris du parc Jean Verlhac du quartier de la Villeneuve a définitivement fermé ses portes en 2015. Le collectif associatif « Halles des Iris » souhaite aujourd’hui réhabiliter et faire revivre ce lieu. Les travaux de réhabilitation ont commencé ce mois-ci, et l’ancienne piscine, bientôt transformée en halle multi-usages devrait être ouverte au public vers février 2024.

Crédit photo : Association Halle des Iris

Le projet associatif est porté par les habitant.es depuis la fermeture de la piscine il y a sept ans. Il fait l’objet d’un accompagnement par la ville de Grenoble à hauteur de 600 000€, et par l’ANRU à hauteur de 300 000€.

Il s’inscrit dans la politique de la ville de l’ANRU qui mènent des actions de renouvellement urbain dans de nombreux quartiers du territoire métropolitain, en particulier les Villeneuves de Grenoble et d’Echirolles, en collaboration étroite avec les communes, et les habitant.es, premiers bénéficiaires de ces opérations de rénovation. Ces interventions sur l’habitat, les espaces publics, la création de nouveaux services de proximités visent à améliorer le quotidien de 20 000 habitants à travers des projets d’aménagement participatifs et qui permettent une adaptation du quartier au changement climatique.

Nous avons souhaité être aux côtés de l’association « Halle des Iris » en finançant ces travaux pour les aider à s’approprier le lieu et à définir les futurs usages de cette halle située au cœur d’un quartier dynamique.

Chloé Pantel

L’idée est de réinvestir l’ancienne piscine en deux temps. Tout d’abord créer une halle qui pourra accueillera des initiatives liées au bien-être et au bien-vivre, ainsi qu’un jardin aromatique d’au moins 100m2. Les vestiaires seront déconstruits pour faire une pergola végétale, la piscine transformée en espace libre pouvant accueillir différentes activités. Le but est de faire revivre ce lieu et que les habitant.es se le réapproprient.

Dans un second temps, l’association Halle des Iris, après avoir trouvé les fonds nécessaires, souhaite installer un tiers lieu pérenne, autonome et non lucratif. Le budget total pour la mise en œuvre de ce projet est estimé à 2,5 millions d’euros. Le collectif travaille encore à consolider son projet pour faire vivre le lieu et terminer la transformation de cet équipement.

Crédit photo : Ville de Grenoble

Lionel Coiffard était au «Carrefour des déchets» : l’occasion d’échanger dès la rentrée sur les bonnes pratiques entre collectivités

By Cycle des déchets, Economie circulaire

Les rencontres auprès des territoires se poursuivent pour Lionel Coiffard qui assistait au « Carrefour des déchets » à Montpellier. L’occasion d’échanger sur les pratiques et problèmes rencontrés par les collectivités sur la gestion territoriale des déchets. Les thèmes principaux étaient les biodéchets et la mise en place au niveau national de nouvelles modalités de financement et de récupération des matériaux.

Pour rappel, la réduction des déchets est un enjeu majeur pour les intercommunalités. C’est à elles que revient la charge de récupérer, trier et valoriser les déchets que nous produisons. Aujourd’hui, plus de 30% des déchets produits sont organiques et peuvent donc être compostés ou valorisés. L’Etat oblige les collectivités à avoir une solution de tri à la source des déchets alimentaires d’ici le 1er janvier 2024 et la plupart ne sont pas en capacité d’appliquer la loi.

A Grenoble-Alpes Métropole, le lancement d’un programme d’action sur les déchets organiques dès 2018 et son inscription dans le schéma directeur déchets nous permet d’être en avance sur le sujet. Plus de 20.000 composteurs de jardin individuels distribués et installés (en plus de ceux que les habitants avaient déjà chez eux), plus de 300 sites collectifs de compostages partagés (immeubles et cœurs de petits villages) et le déploiement des tournées spéciales de camions dédiés aux seuls déchets alimentaires pour 40% des habitants avec la désormais « fameuse » petite poubelle marron. La Métropole va se doter d’ici 2025 d’un centre de méthanisation à Murianette qui permettra non seulement de valoriser les déchets organiques réutilisable pour l’agriculture, mais aussi de produire du gaz local. 10 000 tonnes de déchets alimentaires seront ainsi valorisées pour la réduction de nos déchets et l’indépendance énergétique de notre territoire. L’objectif du schéma directeur déchets porté par Lionel Coiffard est de réduire de moitié le poids de la poubelle ménagère.

Il nous faut augmenter la part du recyclage et du réemploi des matériaux que nous utilisons pour l’industrie et notre quotidien. Au carrefour des déchets, les débats ont permis de réaffirmer l’importance du recyclage des matériaux dans la stratégie de réduction de tous les déchets. Les producteurs de matériaux de construction (béton, ferraille, équipements électriques, plomberie, etc.) sont désormais obligés de financer la récupération de leurs matériaux. Une disposition législative qui permet de limiter la production infinie et favorise la réutilisation. La mise en œuvre de cette disposition est également à la charge des collectivités. C’est donc aux métropoles et intercommunalités d’organiser des systèmes de collecte et de réemploi massifs.

Sous l’impulsion de la vice-présidente à l’économie circulaire, sociale et solidaire Elizabeth Debeunne, un schéma directeur « Réemploi Réparation » a vu le jour. Il vise à « détourner » 7500 tonnes par an de déchets vers le réemploi ou la réparation et créer des emplois dans l’économie sociale et solidaire. C’est une filière économique dans laquelle il nous faut investir. Le Pôle R est la vitrine de ce projet d’envergure porté par nos vice président.es, entièrement tourné vers le recyclage et le réemploi, et qui accueille des professionnels de la filière.

Vous pourrez retrouver Lionel Coiffard le dimanche 1er octobre au jardin pédagogique de l’île d’amour pour une journée sur le thème du compostage : « De l’assiette à la Terre ». Conférences, spectacles, Escape Game sont au programme.

L’EPFL du Dauphiné : un outil fondamental dans la mise en œuvre de la politique foncière métropolitaine

By Foncier, Urbanisme

L’EPFL du Dauphiné, organisme public extérieur à Grenoble-Alpes Métropole a statutairement une mission de service public auprès des collectivités territoriales adhérentes.

Il gère la dimension foncière de leurs projets d’aménagement est mettre en place des stratégies foncières afin de mobiliser du foncier, de favoriser les transitions et la lutte contre l’étalement urbain. Son périmètre est celui de 5 EPCI isérois (GAM, Voironnais, Bièvre-Est, Vercors et saint Marcellin). Son président Laurent Amadieu est engagé au quotidien pour la mise en œuvre de la politique foncière métropolitaine et plus largement pour la Zéro Artificialisation Nette.

Il gère la dimension foncière de leurs projets d’aménagement est mettre en place des stratégies foncières afin de mobiliser du foncier, de favoriser les transitions et la lutte contre l’étalement urbain. Son périmètre est celui de 5 EPCI isérois (GAM, Voironnais, Bièvre-Est, Vercors et saint Marcellin). Son président Laurent Amadieu est engagé au quotidien pour la mise en œuvre de la politique foncière métropolitaine et plus largement pour la Zéro Artificialisation Nette.

L’étalement urbain est aujourd’hui un problème national. La loi climat & résilience nous oblige à aller en 2050 vers le zéro artificialisation Nette. Nous devons pour ceci, non seulement maîtriser l’étalement urbain en arrêtant toutes nouvelles construction d’entrepôt, d’usines, ou de logements qui n’ont pas d’intérêts sociaux ou environnementaux pour le territoire ; mais il s’agit aussi de préserver les espaces naturels ou agricoles encore disponible. L’EPFL est à ce titre très utile puisqu’il est compétent pour réaliser, pour son compte ou celui de ses membres, toute acquisition foncière en vue de la constitution de réserves foncières.

Une délibération métropolitaine de juillet, co-portée par Laurent Amadieu, énonçait la stratégie foncière métropolitain pour la fin du mandat. Elle donnait aussi à la Métropole une réserve foncière de plus de 2 millions d’euros afin d’acquérir des parcelles et de réguler l’accès au foncier. Voir de le préserver. L’EPFL agit aussi dans ce sens avec une possibilité d’acquisition bien plus importante sur un territoire plus étendu. C’est un outil stratégique pour mettre un place un modèle vertueux de développement urbain basé sur la sobriété foncière, le renouvellement urbain et la planification. Afin de changer de modèle économique et de développement, et pour limiter au maximum l’artificialisation des sols encore naturels et non bétonnés ; la Métropole a la chance de pouvoir s’appuyer sur des organismes publics influents comme l’PEFL qui mettent en œuvre notre politique du ZAN.

La rentrée des classes 2023 sous le signe de l’égalité, du vivre ensemble et de l’écologie populaire !

By Education

Ce lundi 4 septembre c’était la rentrée des classes dans toutes les écoles maternelles et primaires du territoire. Des dizaines de milliers d’élèves ont donc fait leur rentrée, parfois leur première pour le plus gros stress des parents, mais souvent avec le sourire !

Les élu.es du groupe UMA étaient présent.es aux côtés des enfants métropolitains. Nos communes travaillent au quotidien pour que l’école soit un lieu inclusif et serein afin que tous les enfants s’y épanouissent et développer des projets d’éducation écologique et populaire dans les écoles. Le personnel éducatif est d’ailleurs formé pour intégrer ces enjeux au cœur des projets pédagogiques. La ville de Grenoble lance en parallèle son école du vélo. A l’instar du « savoir-nager » et de l’accès aux piscines, les enfants comme les grands peuvent apprendre à se déplacer, un « savoir-rouler » à bicyclette en sécurité et en sérénité.

Cette année, la démographie du territoire nous permet dans certaines communes, d’ouvrir des classes supplémentaires. C’est le cas de la commune de Champ sur Drac qui a ouvert une classe, en attendant l’inauguration de la nouvelle école maternelle prévue pour la rentrée 2025.

Au-delà des temps de classe, l’accueil de tous les enfants sur des temps de périscolaires conséquents, est une priorité. La mise en place de la tarification progressive en fonction des ressources est un choix politique. Personne ne doit être exclu de ces temps. Dans cette dynamique, la commune de Saint-Égrève est repassée en semaine de 4 jours pour les enfants avec une offre de périscolaire renforcée. Cette organisation scolaire est le résultat de la démarche de concertation sur les rythmes de l’enfant ouverte en septembre 2022.

Au-delà des temps de classe, l’accueil de tous les enfants sur des temps de périscolaires conséquents, est une priorité. La mise en place de la tarification progressive en fonction des ressources est un choix politique. Personne ne doit être exclu de ces temps. Dans cette dynamique, la commune de Saint-Égrève est repassée en semaine de 4 jours pour les enfants avec une offre de périscolaire renforcée. Cette organisation scolaire est le résultat de la démarche de concertation sur les rythmes de l’enfant ouverte en septembre 2022.

La restauration scolaire est aussi un temps fondamental du périscolaire. L’alimentation des enfants est une priorité. Il s’agit d’offrir des repas de qualité quotidiens aux enfants pour des prix mesurés. Une partie du coût de ces repas est donc pris en charge par les communes. Les produits bios, locaux, et de saison sont privilégiés dans les politiques d’achats des communes et les agents sont formés à réduction de la consommation de viande. Enfin les végétalisations des cours d’école, la piétonisation et sécurisation des espaces publics devant les écoles continuent. Nous travaillons pour que l’école soit un lieu de bien-être pour les enfants et un contact quotidien avec leur environnement.

Budgets participatif 2023 : les citoyen.nes dessinent la ville de demain !

By Participation Citoyenne

Renouer avec la démocratie locale, donner une initiative aux citoyen.nes des communes, et permettre la réalisation de projets pensé par les habitant.es. Voilà les enjeux d’un budget participatif.

De nombreuses communes de la Métropole mettent en place ce type d’initiative avec succès. C’est le cas de Saint Egrève qui a vu 19 projets être déposés pour le budget participatif. Le vote a eu lieu en juin et va permettre à deux projets lauréats de voir le jour dans l’année pour budget total de 150 000€. Il s’agit de la mise en place de modules de parkour en plein air, et la rénovation du skatepark. Ces travaux bénéficieront en particulier aux jeunes Saint Egrevoi.es. La ville de Champagnier met aussi l’accent sur l’initiative citoyenne et donne la possibilité à toutes et tous d’être à l’origine d’un projet.

Dans le cadre de la 8ème édition du budget participatif de Grenoble les habitant.es ont jusqu’au 18 septembre pour choisir leurs projets parmi les 26 proposés. De nombreux domaines sont concernés : nature en ville, enfance jeunesse, aménagement de l’espace public, solidarités, mobilités, sport et patrimoine. L’enveloppe consacrée au budget participatif est de 1,8 millions d’euros pour deux ans. Il est possible de voter ici.

La démocratie directe implique davantage nos concitoyen.nes dans la mise en œuvre des politiques publiques. Nous devons redonner l’initiative à ceux qui nous ont élu.es et pour qui nous nous engageons au quotidien. Ils apportent un regard différent sur notre action. La Convention Citoyenne Métropolitaine dont le travail a été validée et saluée en avril par la conseil métropolitain est aussi une initiative citoyenne inédite apporte une dynamique enrichissante pour notre démocratie locale.

Gestion de la ressource en eau : lancement de l’enquête publique sur l’agrandissement de ST MicroElectronics. Il est crucial de contribuer !

By Cycle de l'eau, Eau

L’agrandissement de l’usine de ST MicroElectronics à Crolles, pour un budget estimé à 7,5 milliards, nécessite une autorisation environnementale signé par le préfet. Cette demande d’autorisation environnementale doit démontrer la maîtrise des risques par ST pour préserver l’environnement (milieu naturel et population). L’enquête publique sur la demande d’autorisation environnementale de ST, étape obligatoire avant la mise en œuvre d’un tel projet industriel, est ouverte depuis le 28 août et jusqu’au lundi 9 octobre à 18H. Toute personne peut y participer. Il est fondamental d’émettre un avis (positif ou négatif) et de le justifier. Pour émettre une contribution, il s’agit de consulter au préalable les dossiers d’enquête publique et de participer ici.

De nombreux documents n’ont par ailleurs pas été rendus publics par l’entreprise, considérés par ST comme « confidentiels ». L’enquête publique permet aussi à tout citoyen de contester le nombre de documents non communiqués et d’exiger que toutes les informations sur l’impact environnemental du projet soient publiques afin de donner une opinion éclairée sur le sujet.

La Mission Régionale d’Autorité Environnementale a laissé en février 2023 un avis très critique sur l’extension de l’usine. Il précise les nombreuses lacunes du dossier de ST, qui n’indique pas « l’état quantitatif de la ressource en eau » ni « les conditions de sa pérennité au regard des évolutions climatiques prévisibles ». De plus, Grenoble-Alpes Métropole n’a pas été sollicité pour émettre un avis, alors même que la Métropole est gestionnaire des ressources en eaux du territoire dont le Grésivaudan (et a fortiori ST) est consommateur. L’eau utilisée par l’usine doit être ultra-pure et provient à 100% de la métropole : sur l’année écoulée, ST Micro a consommé l’équivalent de la consommation des 140 000 habitant.es de la ville de Grenoble.

Le projet va évidemment engendrer une augmentation des consommations d’eau de l’usine. Alors que nous avons vécu 2 étés extrêmement caniculaires, et que 50% de la consommation d’eau du Grésivaudan est utilisée pour les besoins industriels, la quantité d’eau potable disponible est particulièrement préoccupante. Il ne faudrait pas qu’en cas de prochaine sécheresse, l’alimentation en eau potable ne soit mise en péril à cause des usages industriels.

A l’heure de la raréfaction de la ressource en eau, il est crucial d’anticiper les futurs usages de l’eau avec en priorité la consommation par les habitant.es des territoires. L’eau est un bien commun, chacun doit pouvoir participer au débat sur sa répartition. Anne-Sophie Olmos, vice-présidente au cycle de l’eau à Grenoble-Alpes Métropole est pleinement engagée pour que les usages de l’eau de notre territoire ne soient pas accaparés.

L’aide métropolitaine aux équipements aquatiques des communes votée par le conseil métropolitain en juillet peut être débloquée !

By Eau, Non classé, Sports

L’accès à l’eau et à la fraîcheur est un enjeu des années à venir. Les communes ont un rôle à jouer pour permettre aux métropolitain.es d’avoir accès à une offre publique de loisirs et de fraîcheur. La multiplication des épisodes de fortes chaleur, montre que l’accès à la fraîcheur est une nécessité pour les habitants de la métropole. Thierry Semanaz, vice-président en charge des sports mène depuis un an une réflexion sur la situation des équipements aquatiques dans notre métropole. C’est de ce travail qu’est issu cette aide sous forme de fonds de concours. Pour préserver ce service public de qualité il a été décidé qu’une aide métropolitaine serait accordée aux communes pour la gestion de leurs équipements aquatiques. Le groupe UMA se félicite donc que le conseil métropolitain ait voté à l’unanimité, en juillet dernier une aide aux communes pour la réduction des consommations énergétiques et en eau de leurs équipements aquatiques.

A ces impératifs de fraîcheur pour toutes et tous, s’ajoute l’inflation de l’énergie. La facture énergétique des équipements aquatiques, dont certains datent de plusieurs dizaines d’années pèse lourdement sur les budgets communaux. Il est donc nécessaire d’adapter ces équipements pour réduire les coûts de fonctionnement et donc la consommation énergétique de ces équipements.

La Métropole vient, par ce biais en soutient aux communes qui sont dans l’obligation de mettre en place « savoir nager » pour tous les enfants de notre territoire.

La consommation d’eau reste un enjeu majeur dans le fonctionnement de ces équipements. Là encore, l’effort métropolitain doit faire effet levier pour abaisser à terme les consommations d’eau. La ville de Grenoble, va réemployer l’eau de la piscine de Jean Bron (fermée pour l’année scolaire) pour le nettoyage des espaces publics et des aires de jeux. Lien vers l’article.

Après une première expérimentation réussie l’année dernière ayant permis de réemployer 150 m3 d’eau, l’opération de réemploi est reconduite et renforcée cette année.

Le conseil métropolitain renouvelle sa confiance à Lionel Coiffard et à la politique déchets de Grenoble-Alpes Métropole

By Economie circulaire, pollution plastique

Le conseil métropolitain a rejeté ce 7 juillet 2023 la délibération de destitution de Lionel Coiffard, Vice-Président en charge de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets. Une belle preuve de confiance pour notre co-président de groupe qui a repris la délégation déchets et les projets initiés par Georges Oudjaoudi dans le mandat précédent.

Cette confirmation de Lionel Coiffard à son poste arrive dans un moment crucial pour la politique des déchets. Nous saluons ce choix des conseillers métropolitains bénéfique pour la stabilité du service public, les usagers et la réalisation du schéma directeur déchets. L’objectif est toujours de réduire de 20% le volume global de nos déchets. Le chantier de la nouvelle déchetterie métropolitaine rue Jacquard à Grenoble a commencé il y a quelques semaines pour une ouverture en 2025. Le nouveau centre de tri des emballages Athanor va commencer son activité. La fin de ce chantier coïncide avec le début d’un autre en 2024 : celui du nouvel incinérateur. Fruit du travail partenarial entre 7 intercommunalités voisines, il commencera son activité en 2028.

Malgré l’arrêté de suspension de ses délégations qui a pris effet à la fin du mois de juin, Lionel Coiffard a continué ces dernières semaines à mener la politique des déchets de la Métropole. Après un voyage d’étude en Italie du nord sur le thème du recyclage des déchets alimentaires et du compostage, il a représenté la métropole dans le cadre de la politique du réemploi aux côtés d’Elizabeth Debeunne, VP en charge de l’économie sociale, solidaire et circulaire, auprès de nos homologues de Bordeaux-Métropole. Une politique de réduction des déchets passe aussi par une politique locale de lutte contre le gaspillage. L’ouverture du pôle R sur notre territoire, site de réemploi n’est pas une initiative solitaire de GAM. Les discussions entre les 15 métropoles présentes à Bordeaux ont indiqué que nous conduisons des projets similaires en matière de diminution des déchets.

Bordeaux-Métropole met par exemple en place un « supermarché » du réemploi : il s’agit d’un lieu où les personnes apportent les objets dont ils n’ont plus l’utilité et reprennent gratuitement d’autres objets laissés par d’autres. Le résultat net de cette forme d’organisation permet de supprimer 1000 tonnes de déchets qui entrent et repartent chaque année sur un seul site. Nous devons nous inspirer de ce type d’initiatives pour réduire notre empreinte sur l’environnement en limitant les déchets. A ce titre, la publication du rapport 2022 sur la qualité du service des déchets indique que les habitant.es de la Métropole ont jeté près de 30kg de déchets en moins par rapport à l’année dernière. C’est une bonne nouvelle qui confirme la bonne marche de la politique déchets sur notre territoire : la prochaine étape est bien sûr d’atteindre 400kg/an/habitant.es en 2030 (460kg en 2022).

Retour sur le conseil métropolitain du 12 juillet 2023

By Conseil métropolitain, Non classé

Retrouvez les interventions du groupe UMA sur l’actualisation de la PPI métropolitaine, les pôles de compétitivité, l’économie sociale et solidaire, la stratégie foncière et l’avis au Sraddet sur l’artificialisation des terres. Ainsi que notre réaction à l’annonce gouvernementale sur la fin des ZFE dans les métropoles de taille « moyennes ».

Les interventions de Céline Deslattes et Alan Confesson sur les pôles de compétitivité

L’intervention de Pierre Bejjaji sur l’actualisation de notre PPI, en attendant la décision modificative budgétaire de septembre 2023

L’intervention d’Alban Rosa sur le fond de concours d’aide à la transition énergétique aux équipements aquatiques

L’intervention de Laura Siefert sur les subventions aux projets d’économie sociale et solidaire

Les interventions de Laurent Amadieu sur le bilan de la concertation préalable à la modification du PLUI et sur la délibération cadre de la stratégie foncière métropolitaine

L’intervention de Florent Cholat sur l’avis rendu par Grenoble Alpes Métropole, après l’avis du Smmag et du SCOT sur la modification du Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires

L’intervention du co-président UMA Lionel Coiffard suite aux voeu du groupe CCC sur la ZFE et aux annonces gouvernementales