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Cycle des déchets

Lionel Coiffard était au «Carrefour des déchets» : l’occasion d’échanger dès la rentrée sur les bonnes pratiques entre collectivités

By Cycle des déchets, Economie circulaire

Les rencontres auprès des territoires se poursuivent pour Lionel Coiffard qui assistait au « Carrefour des déchets » à Montpellier. L’occasion d’échanger sur les pratiques et problèmes rencontrés par les collectivités sur la gestion territoriale des déchets. Les thèmes principaux étaient les biodéchets et la mise en place au niveau national de nouvelles modalités de financement et de récupération des matériaux.

Pour rappel, la réduction des déchets est un enjeu majeur pour les intercommunalités. C’est à elles que revient la charge de récupérer, trier et valoriser les déchets que nous produisons. Aujourd’hui, plus de 30% des déchets produits sont organiques et peuvent donc être compostés ou valorisés. L’Etat oblige les collectivités à avoir une solution de tri à la source des déchets alimentaires d’ici le 1er janvier 2024 et la plupart ne sont pas en capacité d’appliquer la loi.

A Grenoble-Alpes Métropole, le lancement d’un programme d’action sur les déchets organiques dès 2018 et son inscription dans le schéma directeur déchets nous permet d’être en avance sur le sujet. Plus de 20.000 composteurs de jardin individuels distribués et installés (en plus de ceux que les habitants avaient déjà chez eux), plus de 300 sites collectifs de compostages partagés (immeubles et cœurs de petits villages) et le déploiement des tournées spéciales de camions dédiés aux seuls déchets alimentaires pour 40% des habitants avec la désormais « fameuse » petite poubelle marron. La Métropole va se doter d’ici 2025 d’un centre de méthanisation à Murianette qui permettra non seulement de valoriser les déchets organiques réutilisable pour l’agriculture, mais aussi de produire du gaz local. 10 000 tonnes de déchets alimentaires seront ainsi valorisées pour la réduction de nos déchets et l’indépendance énergétique de notre territoire. L’objectif du schéma directeur déchets porté par Lionel Coiffard est de réduire de moitié le poids de la poubelle ménagère.

Il nous faut augmenter la part du recyclage et du réemploi des matériaux que nous utilisons pour l’industrie et notre quotidien. Au carrefour des déchets, les débats ont permis de réaffirmer l’importance du recyclage des matériaux dans la stratégie de réduction de tous les déchets. Les producteurs de matériaux de construction (béton, ferraille, équipements électriques, plomberie, etc.) sont désormais obligés de financer la récupération de leurs matériaux. Une disposition législative qui permet de limiter la production infinie et favorise la réutilisation. La mise en œuvre de cette disposition est également à la charge des collectivités. C’est donc aux métropoles et intercommunalités d’organiser des systèmes de collecte et de réemploi massifs.

Sous l’impulsion de la vice-présidente à l’économie circulaire, sociale et solidaire Elizabeth Debeunne, un schéma directeur « Réemploi Réparation » a vu le jour. Il vise à « détourner » 7500 tonnes par an de déchets vers le réemploi ou la réparation et créer des emplois dans l’économie sociale et solidaire. C’est une filière économique dans laquelle il nous faut investir. Le Pôle R est la vitrine de ce projet d’envergure porté par nos vice président.es, entièrement tourné vers le recyclage et le réemploi, et qui accueille des professionnels de la filière.

Vous pourrez retrouver Lionel Coiffard le dimanche 1er octobre au jardin pédagogique de l’île d’amour pour une journée sur le thème du compostage : « De l’assiette à la Terre ». Conférences, spectacles, Escape Game sont au programme.

Notre politique métropolitaine de réduction des déchets au cœur d’un voyage d’étude en Italie du Nord sur le thème des déchets alimentaires

By Cycle des déchets

En tant que Vice-Président aux déchets de Grenoble-Alpes Métropole, et membre du conseil d’administration du réseau national d’échanges CompostPlus, Lionel Coiffard participe avec des élu.es venant de plus de 30 collectivités et métropoles différentes à un voyage d’études en Italie dédié à la valorisation et la réduction de nos déchets. C’est l’occasion d’échanger nos pratiques avec celles de nos voisins transalpins et d’en apprendre plus sur les techniques de recyclage.

L’Italie du nord est particulièrement en avance sur la récolte des restes alimentaires : entre 60kg et 90kg par habitants, alors que nous en sommes qu’à 20kg/habitants sur notre territoire. L’Italie a commencé à séparer les déchets organiques des déchets ménagers au début des années 2000. La massification de la récupération des déchets organiques a permis par ailleurs la construction d’usines de compostage produisant du gaz naturel par méthanisation utilisable dans les réseaux de chauffage urbains. Ce procédé permet, dans certaines collectivités italiennes, de se passer totalement d’incinérateurs

Cette forme d’économie circulaire permet non seulement de recycler un plus grand nombre de déchets, mais est aussi stratégique pour l’indépendance énergétique futures de nos territoires. Nous portons, via l’action de Lionel Coiffard, une politique similaire à la Métropole : un nouveau centre de méthanisation devrait ouvrir en 2025. Il sera complémentaire à l’actuel usine de compostage de Murianette et permettra de valoriser 10 000 tonnes de déchets alimentaires annuels en biogaz puis en compost.

« Pour notre métropole comme pour mes collègues présents de Montpellier et Lyon, il s’agit bel et bien de réfléchir au bon modèle de traitement de ces déchets qui, séparés des emballages et des autres détritus constituent un « objet » grâce à la fois à la production de ce gaz non fossile et au retour à la terre de qualité qui constitue une réelle alternative aux engrais chimiques. »

Lionel Coiffard

Grenoble-Alpes Métropole est membre du réseau national d’échanges CompostPlus. Ce réseau rassemble élus et techniciens de collectivités engagées dans le tri à la source des biodéchets. Il accompagne 60 collectivités membres dans la mise en place de la filière de collecte séparée des biodéchets. Il assure également leur représentation auprès de l’État dans la stratégie nationale de prévention et de gestion des déchets. C’est un réseau partenaire stratégique dans la réalisation de notre schéma directeur déchets qui vise a réduire de moitié le volume des déchets de la métropole. Surtout lorsqu’on sait que 30% des déchets ménagers sont organiques et pourraient être compostés.

Ces rencontres doivent permettre de confronter nos pratiques entre collectivités françaises et italiennes sur des enjeux majeurs de nos territoires. La réduction des déchets, l’indépendance énergétique, et la production d’intrants non chimiques utilisable par les agriculteurs sont trois politiques publiques exploitables grâce à la valorisation des déchets alimentaire. Ce voyage permet donc aussi aux différents Vice-président.es des collectivités et métropoles membres de CompostPlus de renforcer le filière et la production du compost par des retours d’expériences, et de mutualiser les besoins entre collectivités.

le 20 000ème composteur distribué par la Métropole : une étape de plus dans la réalisation de notre schéma directeur déchets

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

La barre symbolique de 20 000 composteurs distribués par la Métropole a été franchi cette semaine au Gua. C’est une étape supplémentaire dans un but de réduction global du volume de nos déchets.

Ces composteurs sont distribués gratuitement aux usagers de 38 communes de la Métropole en parallèle d’un broyeur vert pour les communes. Les déchets alimentaires sont ensuite conduits au centre de compostage métropolitain, situé à Murianette, où ils sont entreposés et mélangés à des déchets verts pour devenir du compost, un engrais utilisé par les agriculteurs de la vallée du Grésivaudan.

Pour rappel Grenoble-Alpes Métropole, via l’action du vice-président aux déchets Lionel Coiffard, met en œuvre le schéma directeur déchets 2030. Cette politique exigeante de réduction de nos déchets vise à réduire de moitié le poids de la poubelle d’ordures ménagères et distingue ainsi le compostage des déchets ménagers.

Les deux autres objectifs affichés de ce schéma directeur sont :

  • la réduction de 20 % le poids de la totalité des déchets collectés
  • le recyclage des deux tiers des déchets collectés.

L’ouverture du centre de méthanisation métropolitain en 2025 produira du gaz naturel via la fermentation de 10 000 tonnes de déchets alimentaires. Ce gaz sera injecté dans le réseau de distribution et sera consommé localement, favorisant l’indépendance énergétique du territoire. Les déchets organiques seront eux doublement valorisés.

La réalisation du schéma directeur déchets est étroitement lié au schéma directeur « Réemploi Réparation » que met en œuvre Elizabeth Debeunne, vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire. Il consiste a détourner 7500 tonnes par an de déchets vers le réemploi ou la réparation et créer des emplois dans l’économie sociale et solidaire.

Ces deux schémas directeurs sont au cœur de nos politiques métropolitaines de transitions. Ils sont à l’origine de grands projets métropolitains comme le nouveau centre de tri Athanor ou la réhabilitation du Pôle R. Ils permettront à notre Métropole de réduire massivement le volume de nos déchets plastiques.

Mise en place de « fausses consignes » sur les bouteilles en plastique une fausse bonne idée pour la gestion de nos déchets ?

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

Le 30 janvier dernier, le gouvernement a lancé une concertation nationale sur les consignes des bouteilles en plastiques. Le but ? Atteindre les « objectifs de recyclage et de diminution des bouteilles en plastique » et qu’une décision soit prise sur la mise en place d’un système de consigne d’ici le mois de juin.

Les associations des élu.es locaux sont opposées à la mise en place de « ces fausses consignes » sur les bouteilles en plastique et ont présenté le 18 avril 14 propositions alternatives à la fausse consigne plastique pour lutter efficacement contre la pollution des emballages plastiques.

Lionel Coiffard vice-président en charge de la gestion des déchets à Grenoble-Alpes Métropole participe pleinement à la mobilisation nationale contre cette démarche . Il nous explique pourquoi :

« C’est une remise en cause brutale du service public à la française de la collecte des déchets »

Pourquoi les représentant.es des maires et des intercommunalités se sont opposés à cette mesure alors que la consigne en verre est plébiscitée ?

Pour tout le monde la « consigne » consiste à ramener une bouteille pour qu’elle soit lavée et réemployée. La consigne plastique va en réalité être broyer, réduite en bille et refondue pour refaire faire une autre bouteille : c’est du recyclage et c’est déjà ce que font les usines de collectivités, ici au centre de tri d’Athanor. Notre problème est que la moitié des bouteilles plastiques va dans la poubelle générale non triée et sont incinérées.

C’est donc un abus de langage d’évoquer le mot consigne alors que ce n’en est pas une et que cela ne permettra pas de réduire les déchets.

L’idée du gouvernement est de proposer une consigne de 20 centimes par bouteille vendue que les citoyens toucheraient s’ils ramenaient la bouteille vide dans des automates dans les supermarchés.

Mais cette fausse consigne profiterait avant tout aux géants industriels (comme Coca-Cola ou Cristaline) pour qui chaque « fausse consigne » non ramenée est non remboursée et constitue donc un bénéfice supplémentaire. Les consommateurs seraient une fois de plus pénalisés : obligés de faire la queue pour ramener leurs bouteilles. Alors qu’aujourd’hui, jeter sa bouteille plastique dans le bac jaune est gratuit et revient au même résultat.

Les seuls bénéficiaires seraient les industriels qui gagneraient plusieurs centaines de millions d’euros par an avec ce dispositif : environ 320 M€ si 10% des gens ne ramènent pas leurs consignes… En sachant que 50% ne jette toujours pas leurs bouteilles plastiques dans le bac jaune.

Ce serait donc une sorte de « taxe à la bouteille oubliée » qui irait directement dans les poches des producteurs.

Pourquoi le gouvernement a-t-il lancé cette concertation ?

L’enjeu national est simple : le recyclage réel des 7 sortes de plastiques plafonne depuis une dizaine d’année entre 40% et 60% du volume du plastique utilisé chaque année. Face à cela, l’Europe se « fâche » et commence à exiger que ce taux de recyclage des plastiques soit plutôt à 85% – 90%. Elle demande aussi que le volume initial de plastique produit baisse en supprimant les usages inutiles. Il y a enfin une rentabilité économique pour les industriels à recycler eux-mêmes leurs plastiques pour le revendre.

Le gouvernement a donc relancé un ancien débat : « et si on changeait de pratique de récupération sur les seules bouteilles en plastiques ?  »

C’est un curieux axe de travail quand on sait que ces bouteilles ne représente que 5% de tous les plastiques utilisés en France et sont parmi les mieux valorisés. Ce n’est clairement pas ça qui fera baisser le nombre de déchets plastiques. C’est ce que cette fédération de toutes les collectivités dénonce : il s’agit de renforcer le tri et le recyclage de tous les plastiques.

Quels sont les impacts sur les intercommunalités sur les habitants ?

Pour les collectivités, c’est une remise en cause brutale du service public de la collecte des déchets. Les centres de tri qui fonctionnent très bien, sont construits, entretenus et financés par le contribuable qui va donc payer deux fois : une fois pour que les autres plastiques soient toujours enlevés par le camion poubelle et la seconde fois par la fausse consigne.

Ces 14 propositions répondent ainsi d’une part à l’objectif national de recyclage de 90% de bouteilles en plastiques mais surtout à diminuer massivement le volume de plastique généré annuellement sur le territoire national en basculant vers la filière du réemploi après lavage des contenants.

La réduction des déchets : un défi majeur pour Grenoble-Alpes Métropole

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

Notre métropole se doit d’être à la hauteur des défis de demain. La réduction et le recyclage des déchets est primordial pour la préservation de notre santé et de l’environnement. Lionel Coiffard, vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation de déchets et Elizabeth Debeunne vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire portent les ambitions de la métropole. Ils mettent en œuvre le schéma directeur « Gestion des déchets 2020-2030 » qui vise à réduire le volume global des déchets de la métropole.

L’amplification du réemploi, du compostage et du recyclage sont nécessaires à une politique de réduction globale de nos déchets. La Métropole mène donc des politiques d’investissements ambitieuses de réduction et de recyclage de nos déchets qui nous a permis de lancer plusieurs projets d’envergure. L’ouverture d’un nouveau centre de tri des emballages l’hiver prochain, la rénovation du centre métropolitain de compostage et la construction de nouvelles déchetteries à Échirolles et Sassenage concrétisent cette politique.

Les plastiques aussi dans le viseur de la Métropole

Grenoble-Alpes Métropole s’est engagée à réduire de 20 % la quantité de plastique d’ici 2030. En collaboration étroite avec le WWF France dont l’un des objectifs est d’aider les institutions à créer de solides stratégies de lutte contre la prolifération de ce déchet, la Métropole a mis sur pied un plan d’actions et a voté l’exclusion de tout plastique à usage unique dans sa commande publique.

Depuis le mois de mai, nous accompagnons les cantines des communes volontaires sur les alternatives aux barquettes plastiques. Nous allons soutenir financièrement les projets de consigne de contenants réemployables portés par des entreprises en leur offrant un lieu d’hébergement sur son site « Pole R » dédié à l’économie circulaire. Enfin, pour réduire la pollution existante et préserver les cours d’eau, la lutte contre l’abandon mégots est aussi prioritaire.

Appel à projets de la métropole « Réduction des déchets & économie circulaire »

Elizabeth Debeunne et Lionel Coiffard ont lancé un appel à projets « Réduction des déchets & économie circulaire » afin de soutenir les citoyennes et citoyens qui ont un projet qui contribue à la réduction des déchets dans une logique d’économie circulaire. Cet appel à projet est ouvert aux associations, aux établissements publics et aux TPE / PME artisanales, commerciales et de service jusqu’au 31 mars 2023.

Pour en savoir plus et participer à l’appel à projet, rendez-vous sur le site de la Métropole.

La métropole grenobloise participe à la 10ème édition « Tous au compost » du 25 mars au 09 avril 2023

« Tous au compost » est une autre action mise en place par Lionel Coiffard qui vise à réduire le volume des ordures ménagères. Cette politique de tri des déchets alimentaires, en collaboration avec la vice-présidente à la sécurité alimentaire Salima Djidel, a pour objectif la réutilisation des déchets en engrais. Nous mettons d’ailleurs déjà à disposition des composteurs individuels afin que les citoyennes et les citoyens soient aussi acteurs de cette politique de réduction des déchets.

Retrouvez nous lors de la 10ème édition « Tous au compost » du 25 mars au 9 avril 2023 à travers de nombreux évènements !

Une occasion de découvrir le compostage de proximité en assistant ou en organisant des animations autour d’un site de compostage pour informer, sensibiliser, convaincre, et développer les pratiques.

La mise en service du Pôle R, outil incontournable de l’économie circulaire métropolitaine

By Cycle des déchets, Economie, Economie circulaire, Emploi, ESS

Les crises énergétiques et environnementales que nous vivons impactent nos concitoyens ainsi que tous les acteurs économiques locaux. Afin de rendre notre territoire plus résilient et de limiter nos déchets, les élu.e.s UMA s’engagent toutes et tous dans leurs délégations pour une réorientation majeure de notre économie locale vers une économie circulaire plus respectueuse de nos ressources et de nos besoins en réutilisant, réemployant, réparant et recyclant nos bien de consommation.

Elizabeth Debeunne, vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire, et Lionel Coiffard, Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets portent en collaboration les ambitions du groupe UMA sur cette thématique essentielle. L’économie circulaire accorde une part importante au recyclage et à la réutilisation et est donc un bon levier pour réduire nos déchets.

Elizabeth Debeunne, Vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire invitée du Brief Metro

La stratégie métropolitaine 2023-2026 de développement de l’économie circulaire adoptée au conseil métropolitain de décembre 2022 est un début et un premier pas pour sortir de la logique « acheter – consommer – jeter ». Celle-ci a été construite avec l’ensemble des acteurs économiques du territoires (plus de 200 entreprises parmi des artisans, grands groupes, Pme ou start-up 2022). Elle comporte 3 axes principaux : la sensibilisation du public sur l’économie circulaire et ses bénéfices, la coopération entre les acteurs économiques et l’accompagnement de nouvelles activités économiques.

Cette stratégie s’appuie sur un outil majeur : le Pôle R. Situé Avenue des Jeux Olympiques à Grenoble, ce site métropolitain est entièrement dédié au réemploi et à l’économie circulaire. Il permettra de fédérer et d’animer l’écosystème local de l’économie circulaire : ressourceries, associations, entreprises, laboratoires de recherche et collectivités.

Bâti sur un ancien site Schneider de 16 000m2, il est un espace de récupération massive d’objets réparables ou recyclables. Il est organisé autour de plusieurs pôles d’activités et divisé en 3 bâtiments :

– Un déjà en fonctionnement consacré à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à la consigne alimentaire qui accueille déjà 5 sociétés : Alpes Consigne (filière de réemploi des contenants en verre), Dabba Consigne (contenants réutilisables pour les restaurants), La Bocale (conserverie solidaire portée par la Conserverie du carreau qui utilise les invendus du marché d’intérêt national pour préparer des plats cuisinés vendus en bocaux, le tout dans une démarche d’insertion professionnelle), Cocomiette (producteur de bière artisanale à partir des invendus de pain) et Sysalp (distributeurs automatiques pour la vente en vrac avec un service de rechargement du distributeur)

– Un autre plus grand et ouvert aux usagers dès le printemps qui fera office de centre de tri et de point de collecte qui sera géré par la coopérative Fabricanova

– le dernier accueillera des entreprises de l’économie circulaire afin de favoriser la coopération. Il sera mis en service en 2024.

Ce Pôle’R est la concrétisation de la stratégie métropolitaine et s’inscrit dans la continuité du schéma directeur « Gestion des déchets » 2020-2030 qui vise à réduire de manière global le volume des déchets de la métropole.

« On crée un système permettant la revente, la redistribution ou le don, une boucle intelligente pour favoriser la récupération, en créant de l’emploi au passage » -Lionel Coiffard, Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets

🧰 Forum des métiers de la transition écologique : c’est parti !

By Cycle de l'eau, Cycle des déchets, Emploi, ESS

La Métropole grenobloise organise le premier Forum des métiers de la transition écologique à Alpexpo ces jeudi 23 et vendredi 24 juin.

un job dating

Pendant deux jours, une centaine d’entreprises d’organismes de formations sont présents à Alpexpo pour promouvoir et faire connaître les métiers de la transition écologique, renseigner le public sur les filières en développement, les besoins des métiers et les formations pour y accéder. Six secteurs d’activités sont à l’honneur : les énergies renouvelables, la mobilité durable, l’agriculture et les métiers de l’environnement, l’économie circulaire & la gestion des déchets, l’éco-rénovation des bâtiments et le traitement de l’eau

Parmi les acteurs présents, on peut citer par exemple GRDF, le GEIEC, la FBTP, Aplomb38, BeFC ou encore le Greta. Environ 2000 visiteurs sont attendus, qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi ou salariés. Cet événement, permettra de découvrir des métiers de la transition écologique qui recrutent : technicien en ressources du bâtiment, fontainier ou encore conseiller énergie. Des démonstrations avec des casques de réalité virtuelle sont prévues ainsi que des animations (un escape game, des fresques quizz, une exposition photos…).

Un espace de job dating

Des conférences seront aussi organisées avec pour thème notamment la reconversion professionnelle, les métiers urbains de la transition écologique, les avantages de l’alternance, le projet du cadran solaire… Il y aura également plusieurs retours d’expérience d’acteurs engagés dans la transition notamment pour les secteurs de l’agriculture et du bois.

Enfin, un espace de recrutement sera proposé aux entreprises sous forme de jobs dating, permettant des prises de rendez-vous entre les candidats et les entreprises en partenariat avec Pôle Emploi, le PLIE, les missions locales, l’APEC, etc. Une vingtaine d’entreprises est attendue. Toutes les offres d’emploi sont à retrouver sur le site de l’événement. Entrée libre et gratuite.

En savoir plus

🗞️ [France 3] Qu’est-ce que le dispositif « Oui Pub » qui va être expérimenté dans la métropole de Grenoble ?

By Cycle des déchets

A partir du 1er septembre, dans la métropole de Grenoble, seuls les habitants ayant affiché un autocollant « Oui Pub » recevront des imprimés publicitaires dans leur boite aux lettres. Cette expérimentation est prévue pour durer trois ans.

Recevoir des publicités dans sa boite aux lettres uniquement si on l’a choisi. C’est le principe du dispositif « Oui Pub » qui va être expérimenté dans la métropole de Grenoble à partir du 1er septembre 2022 dans le but, notamment, de limiter le gaspillage.

Comment cela fonctionne-t-il ? La distribution d’imprimés publicitaires sans adresse sera interdite pour 31 mois dans les 49 communes de Grenoble-Alpes métropole, sauf si un autocollant « Oui Pub » est visible sur la boite aux lettres. Un nouveau mode de fonctionnement qui va remplacer le dispositif « Stop Pub », a annoncé le ministère de la Transition écologique mardi 3 mai.

  • Lire la suite de l’article sur le site de France 3

 

[Actu.fr] Les habitants de Grenoble Alpes Métropole recevront moins de publicités en 2022, voici pourquoi

By Capitale verte, Cycle des déchets

À partir de juillet 2022, Grenoble Alpes Métropole expérimentera le dispositif « Oui pub », afin de limiter les quantités d’imprimés publicitaires reçues dans les boîtes aux lettres.

En 2022, les habitants de Grenoble-Alpes Métropole devraient voir diminuer la quantité de publicités reçues dans leur boîte aux lettres. En effet, la Métropole s’est portée volontaire, aux côtés d’autres collectivités françaises comme la Ville de Bordeaux ou la métropole du Grand Nancy, pour expérimenter durant 3 ans le dispositif « Oui pub », lancé par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), avec le ministère de la Transition écologique.