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Nouvelle tarification des transports en commun : désormais les jeunes payent les abonnements des précaires !

By Mobilités, SMMAG, Solidarités

Retrouvez la réaction du groupe UMA suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification du réseau de transport en commun :

Pour en savoir plus sur la position du groupe, retrouvez les interventions de Margot Belair lors des comités syndicaux du SMMAG :

comité syndical du 16/11/2023
comité syndical du 25/01/2024

Plus de monde dans les transports en commun, et plus d’attente à quai !

By SMMAG

La fréquentation dans les transports en commun de l’agglomération grenobloise est de nouveau supérieure à celle d’avant la pandémie de 2019 !

C’est notamment le cas des lignes A, C1 et 12. L’observatoire des mobilités de l’aire grenobloise annonce en effet plus de 3 millions de voyageurs depuis la rentrée 2023 contre 2,9 millions en 2019 sur la même période.

Les conséquences de la crise sanitaire dans le réseau de transport s’estompent donc peu à peu. Malgré tout, jusqu’à juin 2024, le niveau de l’offre restera à 95% par rapport à celui 2019. Soit 10 points de moins que la fréquentation actuelle.

Depuis 2020, les élu.es UMA au Smmag demandent de maintenir le niveau d’offre et de fréquence des transports en commun dans l’agglomération. La condition pour accepter une baisse de fréquence sur certains tronçons est que soit pensé un redéploiement sur une offre péri urbaine. Il n’est pas acceptable que les usagers payent les difficultés financières du Smmag.

Aujourd’hui, la différence entre la fréquentation et l’offre a des conséquences négatives sur le réseau :

  • Des transports en communs bondés surtout aux heures de pointe, et des usagers parfois obligés de rester à quai.
  • Des lignes chrono qui finissent plus tôt.
  • Des conditions de travail dégradées pour les agents de la SPL
  • Des conditions de transports désagréable pour et les usagers et les agents

Soit de nombreux usagers qui ne prendront plus les transports en communs en raison d’une offre toujours dégradée et qui n’encouragera pas à de nouveaux usages alors que nous nous devons de proposer une alternative crédible à la voiture individuelle.

Il est temps que nous retrouvions une offre de transport en commun à la hauteur des besoins des usagers. Nous appelons donc de nouveau à un retour du service public des mobilités au niveau, a minima, d’avant la Crise Covid.

Les autres chiffres proposés par l’observatoire des mobilités parlent d’eux-mêmes et devraient nous encourager à poursuivre nos efforts pour le report modal :

  • Le covoiturage : Le trafic routier sur les grands axes grenoblois est à la baisse de 9% alors que l’usage de M’Covoit est largement supérieur aux années précédentes – 1840 déplacements réalisés en septembre soit 10 fois plus qu’en 2021.
  • Les modes doux : légère augmentation de l’usage du vélo cette année (9%) surtout dû à la météo clémente. Il faut intensifier les investissements dans la politique cyclable pour favoriser une augmentation du trafic.

Où en est notre action métropolitaine sur la politique cyclable ?

By Mobilités, SMMAG

Les transports routiers sont la 1ère source d’émission de gaz à effets de serre et la 2ème source de pollution de l’air de l’agglomération. Les indices sur la qualité de l’air ne sont toujours pas en dessous des seuils recommandés par l’OMS. La réduction du trafic est donc impérative pour notre santé et pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

La réduction de l’usage de la voiture individuelle est un levier pour atteindre nos objectifs de bonne qualité de l’air et d’atténuation de nos émissions de CO2. Il s’agit de favoriser les transports en commun, l’autopartage et les modes de déplacements doux, pratique cyclable et déplacement à pied.

Les récents résultats de l’observatoire des mobilités nous donnent justement l’occasion d’analyser notre action sur la pratique cyclable :  

  • La pratique du vélo continue de croître dans la Métropole
  • Cette croissance est néanmoins moins rapide qu’avant. Les différents compteurs de l’agglomération grenobloise ont enregistré des hausses des déplacements en vélo moins importantes que les années précédentes : seulement +3,8% en septembre, avec même certains axes comme le cours Lafontaine en baisse.

Pour rappel La pratique cyclable des habitants de la Métropole a quasi doublé entre 2010 et 2020, surtout grâce aux investissements et politiques mises en place à partir de 2014 !

Nous pouvons alors nous questionner, à mi-mandat sur notre action pour la réalisation de la feuille de route « politique cyclable » de la majorité métropolitaine ; qui expliquerait une plus faible l’augmentation de la pratique du vélo en 2023.

  • Avons-nous suffisamment développer les infrastructures cyclables pour sécuriser la pratique ?
  • Quelles autres types d’incitations, notamment financières avons-nous mis en place pour favoriser ce mode de déplacement ?

Cette feuille de route doit permettre une réelle avancée de la pratique sur le territoire. L’objectif initial du mandat, que nous souhaitons toujours atteindre était de tripler le nombre de déplacements à vélo. A horizon plus lointain, le Plan de Déplacements Urbains 2030 (bientôt transformé en Plan de mobilités) nous donne une idée du chemin qu’il nous reste à parcourir pour transformer les mobilités sur le territoire.

Un réseau cyclable efficace et sûr, permettant de se déplacer rapidement et en sécurité dans l’agglomération est une condition nécessaire pour augmenter la pratique cyclable. Les chronovélos, pistes cyclables reliant des zones stratégiques sont des axes structurants.

Les travaux sur le réseau chronovélo ont permis entre 2016 et 2021, la mise en service des chronovélos 1 (Grenoble –Meylan), chronovélo 2 (Saint Egrève – Saint Martin d’Hères – Gières) et chronovélo 3 (Grenoble Pont de Claix). Nous constatons depuis un ralentissement sur la mise en œuvre de ces axes alors qu’ils permettraient une massification de l’usage à l’image des autoroutes à vélos . Nous devons intensifie nos investissements d’ici la fin du mandat. Il s’agit d’inaugurer au plus vite la chronovélo 4 (Grenoble centre – Eybens) et le prolongement de la chronovélo 3 jusqu’à Vizille. Ces pistes cyclables sont cruciales pour relier le sud de la Métropole au centre urbain, et font partie des actions jugées prioritaires par la Convention Citoyenne métropolitaine pour le Climat. Le conseil Métropolitain a adopté le 29 septembre dernier, l’avant-projet du prolongement de la chronovélo 1 jusqu’à Fontaine. Et les travaux pour le prolongement de la chronovélo 3 Pont de Claix –Zac saut du moine sont en cours.

En plus des infrastructures chronovélo, il est possible, d’après nous, de mettre en place rapidement des kilomètres supplémentaires de pistes cyclables en les installant directement sur voirie. Ceci répondrait dès maintenant aux demandes de la Convention Citoyenne : le recul de la voiture et de la sécurisation de la pratique cyclable.

Une incitation par des aides à l’achat pour les plus précaires

Au-delà de la mise en place d’infrastructures cyclables, l’incitation à la pratique passe par l’aide au changement de mobilités, encore plus indispensable dans le cadre de la ZFE. Le Smmag et la métropole proposent notamment une aide à l’achat de vélo aux habitants les plus précaires du Grésivaudan et de GAM. Ces aides dépendent du revenu de chacun et peuvent permettre d’obtenir 120€ pour un vélo classique, 600€ pour un vélo-cargo et 1500€ pour un vélo électrique. En cette période de rentrée scolaire le Smmag a pris en compte les revendications des élu.es UMA et a rehaussé le plafond de revenus maximal à 22 983€ au lieu de 21 690€ initialement. Cette hausse du plafond a fait l’objet d’un amendement du groupe UMA le 9 Mars 2023. Cette modification permet à des milliers de métropolitains supplémentaires impactés par la ZFE de bénéficier de cette aide.

Pour savoir quels vélocistes sont partenaires de la Métropole et du Smmag pour obtenir ces aides : aidevelo.mobilites-m.fr

📢 [Communiqué] Un budget en-dessous des enjeux !

By Média, SMMAG

Les élu.e.s du groupe Une Métropole d’Avance (UMA) s’inquiètent des orientations politiques et budgétaires du Président du Syndicat des mobilités de l’aire grenobloise.

Jeudi 24 Mars 2022, le SMMAG vote son budget et notre groupe marque son opposition aux orientations prises par l’exécutif du SMMAG.

Alors que la Métropole de Grenoble fait un effort conséquent pour soutenir le syndicat, que la Métropole fait le choix d’augmenter son endettement pour répondre aux enjeux de justice climatique et sociale de notre territoire. Le SMMAG fait le choix de ne pas préparer l’avenir, un an avant la mise en place de la ZFE rien n’est chiffré ni étudié pour organiser et absorber le report modal de la population qui sera contrainte par les normes de la loi Climat.

La Majorité Métropolitaine a annoncée mardi en conférence de presse sa volonté d’accompagner financièrement la transition des ménages et des entreprises de notre territoire. Nous alertons sur la nécessaire mise en place d’une politique générale et volontariste des transports. En effet sans solution de substitution en matière de rapprochement des lieux de domiciles et lieux de travail, de report modal, de transports en commun, de voies de covoiturage, nous mettrons la population métropolitaine dans des impasses et plus particulièrement les habitants des communes de coteaux.

Certes la faisabilité du RER Métropolitain ne repose pas que sur le SMMAG et la Métropole mais il n’est pas le seul outil de substitution à l’autosolisme.

Le Président du SMMAG fait le choix par son manque d’anticipation et ses décisions de mettre la population métropolitaine en difficulté. En effet sans alternatives les nouvelles règles de la ZFE ne pourront être supportées par les Métropolitaines et les Métropolitains.
Si la crise sanitaire a eu un impact sur le fonctionnement et les finances du SMMAG, les crises actuelles que nous traversons ont également un impact fort sur la population de notre Métropole. Nous nous devons d’être à la hauteur des enjeux.