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Economie circulaire

L’inauguration du Pôle R c’est ce vendredi 1er décembre !

By Economie circulaire, pollution

Le nouveau site métropolitain dédié à l’économie circulaire, ouvre ses portes au public aujourd’hui ! l rassemble une quinzaine d’entreprises et d’associations spécialisées dans la réparation et le réemploi d’objets du quotidien, la lutte contre le gaspillage alimentaire et les emballages.

Le Pôle R est l’outil majeur de la stratégie métropolitaine 2023-2026 de développement de l’économie circulaire porté par Elizabeth Debeunne, vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire, et Lionel Coiffard, Vice-président en charge des déchets.

le Pôle R s’inscrit par ailleurs dans le schéma directeur déchets 2030 qui vise à réduire le volume de nos déchets.

Concrètement cet espace de récupération massive d’objets réparables ou recyclables permet de fédérer et d’animer l’écosystème local de l’économie circulaire : ressourceries, associations, entreprises, laboratoires de recherche et collectivités. Il accueille déjà 5 sociétés qui œuvrent contre le gaspillage ainsi que la « Donnerie dépose minute », espace ouvert au grand public, pour le dépôt d’objets en bon état.

Le programme de l’inauguration :

13:30 à 15:15 – Cérémonie d’inauguration et visite du Pôle R
15:20 à 16:20 – 3 tables rondes et rencontres, pour passer à l’action à travers des exemples concrets :

  • Table ronde – Economie circulaire : conjuguer performance et sobriété
  • Table ronde – Les synergies inter-entreprises pour l’économie et l’environnement
  • Rencontre inspirante – Comment créer une activité d’économie circulaire au service de l’homme et du territoire ?


16:30 – 17:30 – Lancement du réseau économie circulaire et réseautage

Pour en savoir plus : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/agenda/274/643-portes-ouvertes-inauguration-de-pole-r.htm?periode=327#parInfo

Revoir le Brief Métro de Elizabeth Debeunne sur le Pôle R

Forum annuel « cercle national de recyclage » : objectif réduction des emballages de 50% d’ici 10 ans !

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

Le recyclage des déchets est fondamental pour réduire le volume global de nos déchets. A l’échelle métropolitaine, Le schéma directeur déchets 2030 prévoit la réduction de 20% de la masse totale des déchets sur le territoire et le recyclage des 2/3 des déchets collectés.

Le financement de la filière de recyclage des déchets est largement subventionné. Une éco-taxe reposant sur les industriels et les consommateurs est censée couvrir les frais de la filière. Celle-ci est cependant insuffisante et ce sont donc aux collectivités et aux consommateurs que revient la charge financière du recyclage des déchets.

Le forum annuel du réseau « Cercle National de Recyclage » a permis de nombreux débats avec les collectivités, institutions nationales et acteurs privés sur le sujet. Elizabeth Debeunne, vice-présidente à l’économie circulaire à GAM et Lionel Coiffard vice-président en charge des déchets représentaient le territoire lors de ces 2 jours de débats.

Les discussions portaient sur la réduction de 50% des emballages plastiques d’ici 10 ans et des solutions innovantes à mettre en place pour atteindre cet objectif. Les deux vice-président.es ont insisté sur la nécessité de penser, au-delà du recyclage, à la préservation du réemploi direct, de la réparation de proximité et de la revente local. Si la filière de recyclage n’est pas infaillible et qu’elle coûte chère, alors il faut que les collectivités investissent sur l’économie circulaire et le réemploi. Le meilleur recyclage d’un déchet c’est avant tout de ne pas le produire !

Cela nécessite une nouvelle façon de penser les productions : moins d’emballage et plus de réutilisation.

  • Par exemple : La véritable consigne en verre « à l’ancienne» qu’il convient de systématiser. L’entreprise AlpesConsignes présente dans l’agglomération grenobloise, lave trois millions de bouteilles par an :
    https://alpesconsigne.fr/

Sous l’impulsion d’Elizabeth Debeunne, la métropole s’est engagée à élaborer une stratégie de développement de l’économie circulaire auprès des acteurs économiques de son territoire pour la période 2023-2026. L’objectif est d’accompagner les entreprises dans la réduction de leur impact écologique par l’utilisation raisonnée des ressources tout en renforçant leurs impacts économiques positifs (création d’emplois et de valeur accélération et généralisation des écoconception, développement de la coopération entre acteurs).

Un « réseau des acteurs » se met en place avec les entreprises, (industrie, grands groupes, PME, entreprises de l’ESS…) pour faire émerger de nouveaux projets et accélérer le mouvement des transformations de l’économie.  Le lancement est prévu le 1er décembre 2023 à l’occasion de l’inauguration du pôle R, plateforme de 8000 m2 de bâtie dédié à l’économie circulaire, lieu « totem » de notre stratégie métropolitaine de l’économie circulaire. Ce lieu accueille des acteurs locaux du réemploi, de la réparation et de l’anti-gaspillage, il permet aux acteurs du réemploi de travailler à un niveau industriel. A terme, L’économie circulaire doit infuser toutes les filières économique et devenir une activité majeure du territoire !

Lionel Coiffard était au «Carrefour des déchets» : l’occasion d’échanger dès la rentrée sur les bonnes pratiques entre collectivités

By Cycle des déchets, Economie circulaire

Les rencontres auprès des territoires se poursuivent pour Lionel Coiffard qui assistait au « Carrefour des déchets » à Montpellier. L’occasion d’échanger sur les pratiques et problèmes rencontrés par les collectivités sur la gestion territoriale des déchets. Les thèmes principaux étaient les biodéchets et la mise en place au niveau national de nouvelles modalités de financement et de récupération des matériaux.

Pour rappel, la réduction des déchets est un enjeu majeur pour les intercommunalités. C’est à elles que revient la charge de récupérer, trier et valoriser les déchets que nous produisons. Aujourd’hui, plus de 30% des déchets produits sont organiques et peuvent donc être compostés ou valorisés. L’Etat oblige les collectivités à avoir une solution de tri à la source des déchets alimentaires d’ici le 1er janvier 2024 et la plupart ne sont pas en capacité d’appliquer la loi.

A Grenoble-Alpes Métropole, le lancement d’un programme d’action sur les déchets organiques dès 2018 et son inscription dans le schéma directeur déchets nous permet d’être en avance sur le sujet. Plus de 20.000 composteurs de jardin individuels distribués et installés (en plus de ceux que les habitants avaient déjà chez eux), plus de 300 sites collectifs de compostages partagés (immeubles et cœurs de petits villages) et le déploiement des tournées spéciales de camions dédiés aux seuls déchets alimentaires pour 40% des habitants avec la désormais « fameuse » petite poubelle marron. La Métropole va se doter d’ici 2025 d’un centre de méthanisation à Murianette qui permettra non seulement de valoriser les déchets organiques réutilisable pour l’agriculture, mais aussi de produire du gaz local. 10 000 tonnes de déchets alimentaires seront ainsi valorisées pour la réduction de nos déchets et l’indépendance énergétique de notre territoire. L’objectif du schéma directeur déchets porté par Lionel Coiffard est de réduire de moitié le poids de la poubelle ménagère.

Il nous faut augmenter la part du recyclage et du réemploi des matériaux que nous utilisons pour l’industrie et notre quotidien. Au carrefour des déchets, les débats ont permis de réaffirmer l’importance du recyclage des matériaux dans la stratégie de réduction de tous les déchets. Les producteurs de matériaux de construction (béton, ferraille, équipements électriques, plomberie, etc.) sont désormais obligés de financer la récupération de leurs matériaux. Une disposition législative qui permet de limiter la production infinie et favorise la réutilisation. La mise en œuvre de cette disposition est également à la charge des collectivités. C’est donc aux métropoles et intercommunalités d’organiser des systèmes de collecte et de réemploi massifs.

Sous l’impulsion de la vice-présidente à l’économie circulaire, sociale et solidaire Elizabeth Debeunne, un schéma directeur « Réemploi Réparation » a vu le jour. Il vise à « détourner » 7500 tonnes par an de déchets vers le réemploi ou la réparation et créer des emplois dans l’économie sociale et solidaire. C’est une filière économique dans laquelle il nous faut investir. Le Pôle R est la vitrine de ce projet d’envergure porté par nos vice président.es, entièrement tourné vers le recyclage et le réemploi, et qui accueille des professionnels de la filière.

Vous pourrez retrouver Lionel Coiffard le dimanche 1er octobre au jardin pédagogique de l’île d’amour pour une journée sur le thème du compostage : « De l’assiette à la Terre ». Conférences, spectacles, Escape Game sont au programme.

Le conseil métropolitain renouvelle sa confiance à Lionel Coiffard et à la politique déchets de Grenoble-Alpes Métropole

By Economie circulaire, pollution plastique

Le conseil métropolitain a rejeté ce 7 juillet 2023 la délibération de destitution de Lionel Coiffard, Vice-Président en charge de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets. Une belle preuve de confiance pour notre co-président de groupe qui a repris la délégation déchets et les projets initiés par Georges Oudjaoudi dans le mandat précédent.

Cette confirmation de Lionel Coiffard à son poste arrive dans un moment crucial pour la politique des déchets. Nous saluons ce choix des conseillers métropolitains bénéfique pour la stabilité du service public, les usagers et la réalisation du schéma directeur déchets. L’objectif est toujours de réduire de 20% le volume global de nos déchets. Le chantier de la nouvelle déchetterie métropolitaine rue Jacquard à Grenoble a commencé il y a quelques semaines pour une ouverture en 2025. Le nouveau centre de tri des emballages Athanor va commencer son activité. La fin de ce chantier coïncide avec le début d’un autre en 2024 : celui du nouvel incinérateur. Fruit du travail partenarial entre 7 intercommunalités voisines, il commencera son activité en 2028.

Malgré l’arrêté de suspension de ses délégations qui a pris effet à la fin du mois de juin, Lionel Coiffard a continué ces dernières semaines à mener la politique des déchets de la Métropole. Après un voyage d’étude en Italie du nord sur le thème du recyclage des déchets alimentaires et du compostage, il a représenté la métropole dans le cadre de la politique du réemploi aux côtés d’Elizabeth Debeunne, VP en charge de l’économie sociale, solidaire et circulaire, auprès de nos homologues de Bordeaux-Métropole. Une politique de réduction des déchets passe aussi par une politique locale de lutte contre le gaspillage. L’ouverture du pôle R sur notre territoire, site de réemploi n’est pas une initiative solitaire de GAM. Les discussions entre les 15 métropoles présentes à Bordeaux ont indiqué que nous conduisons des projets similaires en matière de diminution des déchets.

Bordeaux-Métropole met par exemple en place un « supermarché » du réemploi : il s’agit d’un lieu où les personnes apportent les objets dont ils n’ont plus l’utilité et reprennent gratuitement d’autres objets laissés par d’autres. Le résultat net de cette forme d’organisation permet de supprimer 1000 tonnes de déchets qui entrent et repartent chaque année sur un seul site. Nous devons nous inspirer de ce type d’initiatives pour réduire notre empreinte sur l’environnement en limitant les déchets. A ce titre, la publication du rapport 2022 sur la qualité du service des déchets indique que les habitant.es de la Métropole ont jeté près de 30kg de déchets en moins par rapport à l’année dernière. C’est une bonne nouvelle qui confirme la bonne marche de la politique déchets sur notre territoire : la prochaine étape est bien sûr d’atteindre 400kg/an/habitant.es en 2030 (460kg en 2022).

le 20 000ème composteur distribué par la Métropole : une étape de plus dans la réalisation de notre schéma directeur déchets

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

La barre symbolique de 20 000 composteurs distribués par la Métropole a été franchi cette semaine au Gua. C’est une étape supplémentaire dans un but de réduction global du volume de nos déchets.

Ces composteurs sont distribués gratuitement aux usagers de 38 communes de la Métropole en parallèle d’un broyeur vert pour les communes. Les déchets alimentaires sont ensuite conduits au centre de compostage métropolitain, situé à Murianette, où ils sont entreposés et mélangés à des déchets verts pour devenir du compost, un engrais utilisé par les agriculteurs de la vallée du Grésivaudan.

Pour rappel Grenoble-Alpes Métropole, via l’action du vice-président aux déchets Lionel Coiffard, met en œuvre le schéma directeur déchets 2030. Cette politique exigeante de réduction de nos déchets vise à réduire de moitié le poids de la poubelle d’ordures ménagères et distingue ainsi le compostage des déchets ménagers.

Les deux autres objectifs affichés de ce schéma directeur sont :

  • la réduction de 20 % le poids de la totalité des déchets collectés
  • le recyclage des deux tiers des déchets collectés.

L’ouverture du centre de méthanisation métropolitain en 2025 produira du gaz naturel via la fermentation de 10 000 tonnes de déchets alimentaires. Ce gaz sera injecté dans le réseau de distribution et sera consommé localement, favorisant l’indépendance énergétique du territoire. Les déchets organiques seront eux doublement valorisés.

La réalisation du schéma directeur déchets est étroitement lié au schéma directeur « Réemploi Réparation » que met en œuvre Elizabeth Debeunne, vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire. Il consiste a détourner 7500 tonnes par an de déchets vers le réemploi ou la réparation et créer des emplois dans l’économie sociale et solidaire.

Ces deux schémas directeurs sont au cœur de nos politiques métropolitaines de transitions. Ils sont à l’origine de grands projets métropolitains comme le nouveau centre de tri Athanor ou la réhabilitation du Pôle R. Ils permettront à notre Métropole de réduire massivement le volume de nos déchets plastiques.

Mise en place de « fausses consignes » sur les bouteilles en plastique une fausse bonne idée pour la gestion de nos déchets ?

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

Le 30 janvier dernier, le gouvernement a lancé une concertation nationale sur les consignes des bouteilles en plastiques. Le but ? Atteindre les « objectifs de recyclage et de diminution des bouteilles en plastique » et qu’une décision soit prise sur la mise en place d’un système de consigne d’ici le mois de juin.

Les associations des élu.es locaux sont opposées à la mise en place de « ces fausses consignes » sur les bouteilles en plastique et ont présenté le 18 avril 14 propositions alternatives à la fausse consigne plastique pour lutter efficacement contre la pollution des emballages plastiques.

Lionel Coiffard vice-président en charge de la gestion des déchets à Grenoble-Alpes Métropole participe pleinement à la mobilisation nationale contre cette démarche . Il nous explique pourquoi :

« C’est une remise en cause brutale du service public à la française de la collecte des déchets »

Pourquoi les représentant.es des maires et des intercommunalités se sont opposés à cette mesure alors que la consigne en verre est plébiscitée ?

Pour tout le monde la « consigne » consiste à ramener une bouteille pour qu’elle soit lavée et réemployée. La consigne plastique va en réalité être broyer, réduite en bille et refondue pour refaire faire une autre bouteille : c’est du recyclage et c’est déjà ce que font les usines de collectivités, ici au centre de tri d’Athanor. Notre problème est que la moitié des bouteilles plastiques va dans la poubelle générale non triée et sont incinérées.

C’est donc un abus de langage d’évoquer le mot consigne alors que ce n’en est pas une et que cela ne permettra pas de réduire les déchets.

L’idée du gouvernement est de proposer une consigne de 20 centimes par bouteille vendue que les citoyens toucheraient s’ils ramenaient la bouteille vide dans des automates dans les supermarchés.

Mais cette fausse consigne profiterait avant tout aux géants industriels (comme Coca-Cola ou Cristaline) pour qui chaque « fausse consigne » non ramenée est non remboursée et constitue donc un bénéfice supplémentaire. Les consommateurs seraient une fois de plus pénalisés : obligés de faire la queue pour ramener leurs bouteilles. Alors qu’aujourd’hui, jeter sa bouteille plastique dans le bac jaune est gratuit et revient au même résultat.

Les seuls bénéficiaires seraient les industriels qui gagneraient plusieurs centaines de millions d’euros par an avec ce dispositif : environ 320 M€ si 10% des gens ne ramènent pas leurs consignes… En sachant que 50% ne jette toujours pas leurs bouteilles plastiques dans le bac jaune.

Ce serait donc une sorte de « taxe à la bouteille oubliée » qui irait directement dans les poches des producteurs.

Pourquoi le gouvernement a-t-il lancé cette concertation ?

L’enjeu national est simple : le recyclage réel des 7 sortes de plastiques plafonne depuis une dizaine d’année entre 40% et 60% du volume du plastique utilisé chaque année. Face à cela, l’Europe se « fâche » et commence à exiger que ce taux de recyclage des plastiques soit plutôt à 85% – 90%. Elle demande aussi que le volume initial de plastique produit baisse en supprimant les usages inutiles. Il y a enfin une rentabilité économique pour les industriels à recycler eux-mêmes leurs plastiques pour le revendre.

Le gouvernement a donc relancé un ancien débat : « et si on changeait de pratique de récupération sur les seules bouteilles en plastiques ?  »

C’est un curieux axe de travail quand on sait que ces bouteilles ne représente que 5% de tous les plastiques utilisés en France et sont parmi les mieux valorisés. Ce n’est clairement pas ça qui fera baisser le nombre de déchets plastiques. C’est ce que cette fédération de toutes les collectivités dénonce : il s’agit de renforcer le tri et le recyclage de tous les plastiques.

Quels sont les impacts sur les intercommunalités sur les habitants ?

Pour les collectivités, c’est une remise en cause brutale du service public de la collecte des déchets. Les centres de tri qui fonctionnent très bien, sont construits, entretenus et financés par le contribuable qui va donc payer deux fois : une fois pour que les autres plastiques soient toujours enlevés par le camion poubelle et la seconde fois par la fausse consigne.

Ces 14 propositions répondent ainsi d’une part à l’objectif national de recyclage de 90% de bouteilles en plastiques mais surtout à diminuer massivement le volume de plastique généré annuellement sur le territoire national en basculant vers la filière du réemploi après lavage des contenants.

La réduction des déchets : un défi majeur pour Grenoble-Alpes Métropole

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

Notre métropole se doit d’être à la hauteur des défis de demain. La réduction et le recyclage des déchets est primordial pour la préservation de notre santé et de l’environnement. Lionel Coiffard, vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation de déchets et Elizabeth Debeunne vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire portent les ambitions de la métropole. Ils mettent en œuvre le schéma directeur « Gestion des déchets 2020-2030 » qui vise à réduire le volume global des déchets de la métropole.

L’amplification du réemploi, du compostage et du recyclage sont nécessaires à une politique de réduction globale de nos déchets. La Métropole mène donc des politiques d’investissements ambitieuses de réduction et de recyclage de nos déchets qui nous a permis de lancer plusieurs projets d’envergure. L’ouverture d’un nouveau centre de tri des emballages l’hiver prochain, la rénovation du centre métropolitain de compostage et la construction de nouvelles déchetteries à Échirolles et Sassenage concrétisent cette politique.

Les plastiques aussi dans le viseur de la Métropole

Grenoble-Alpes Métropole s’est engagée à réduire de 20 % la quantité de plastique d’ici 2030. En collaboration étroite avec le WWF France dont l’un des objectifs est d’aider les institutions à créer de solides stratégies de lutte contre la prolifération de ce déchet, la Métropole a mis sur pied un plan d’actions et a voté l’exclusion de tout plastique à usage unique dans sa commande publique.

Depuis le mois de mai, nous accompagnons les cantines des communes volontaires sur les alternatives aux barquettes plastiques. Nous allons soutenir financièrement les projets de consigne de contenants réemployables portés par des entreprises en leur offrant un lieu d’hébergement sur son site « Pole R » dédié à l’économie circulaire. Enfin, pour réduire la pollution existante et préserver les cours d’eau, la lutte contre l’abandon mégots est aussi prioritaire.

Appel à projets de la métropole « Réduction des déchets & économie circulaire »

Elizabeth Debeunne et Lionel Coiffard ont lancé un appel à projets « Réduction des déchets & économie circulaire » afin de soutenir les citoyennes et citoyens qui ont un projet qui contribue à la réduction des déchets dans une logique d’économie circulaire. Cet appel à projet est ouvert aux associations, aux établissements publics et aux TPE / PME artisanales, commerciales et de service jusqu’au 31 mars 2023.

Pour en savoir plus et participer à l’appel à projet, rendez-vous sur le site de la Métropole.

La métropole grenobloise participe à la 10ème édition « Tous au compost » du 25 mars au 09 avril 2023

« Tous au compost » est une autre action mise en place par Lionel Coiffard qui vise à réduire le volume des ordures ménagères. Cette politique de tri des déchets alimentaires, en collaboration avec la vice-présidente à la sécurité alimentaire Salima Djidel, a pour objectif la réutilisation des déchets en engrais. Nous mettons d’ailleurs déjà à disposition des composteurs individuels afin que les citoyennes et les citoyens soient aussi acteurs de cette politique de réduction des déchets.

Retrouvez nous lors de la 10ème édition « Tous au compost » du 25 mars au 9 avril 2023 à travers de nombreux évènements !

Une occasion de découvrir le compostage de proximité en assistant ou en organisant des animations autour d’un site de compostage pour informer, sensibiliser, convaincre, et développer les pratiques.

La mise en service du Pôle R, outil incontournable de l’économie circulaire métropolitaine

By Cycle des déchets, Economie, Economie circulaire, Emploi, ESS

Les crises énergétiques et environnementales que nous vivons impactent nos concitoyens ainsi que tous les acteurs économiques locaux. Afin de rendre notre territoire plus résilient et de limiter nos déchets, les élu.e.s UMA s’engagent toutes et tous dans leurs délégations pour une réorientation majeure de notre économie locale vers une économie circulaire plus respectueuse de nos ressources et de nos besoins en réutilisant, réemployant, réparant et recyclant nos bien de consommation.

Elizabeth Debeunne, vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire, et Lionel Coiffard, Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets portent en collaboration les ambitions du groupe UMA sur cette thématique essentielle. L’économie circulaire accorde une part importante au recyclage et à la réutilisation et est donc un bon levier pour réduire nos déchets.

Elizabeth Debeunne, Vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire invitée du Brief Metro

La stratégie métropolitaine 2023-2026 de développement de l’économie circulaire adoptée au conseil métropolitain de décembre 2022 est un début et un premier pas pour sortir de la logique « acheter – consommer – jeter ». Celle-ci a été construite avec l’ensemble des acteurs économiques du territoires (plus de 200 entreprises parmi des artisans, grands groupes, Pme ou start-up 2022). Elle comporte 3 axes principaux : la sensibilisation du public sur l’économie circulaire et ses bénéfices, la coopération entre les acteurs économiques et l’accompagnement de nouvelles activités économiques.

Cette stratégie s’appuie sur un outil majeur : le Pôle R. Situé Avenue des Jeux Olympiques à Grenoble, ce site métropolitain est entièrement dédié au réemploi et à l’économie circulaire. Il permettra de fédérer et d’animer l’écosystème local de l’économie circulaire : ressourceries, associations, entreprises, laboratoires de recherche et collectivités.

Bâti sur un ancien site Schneider de 16 000m2, il est un espace de récupération massive d’objets réparables ou recyclables. Il est organisé autour de plusieurs pôles d’activités et divisé en 3 bâtiments :

– Un déjà en fonctionnement consacré à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à la consigne alimentaire qui accueille déjà 5 sociétés : Alpes Consigne (filière de réemploi des contenants en verre), Dabba Consigne (contenants réutilisables pour les restaurants), La Bocale (conserverie solidaire portée par la Conserverie du carreau qui utilise les invendus du marché d’intérêt national pour préparer des plats cuisinés vendus en bocaux, le tout dans une démarche d’insertion professionnelle), Cocomiette (producteur de bière artisanale à partir des invendus de pain) et Sysalp (distributeurs automatiques pour la vente en vrac avec un service de rechargement du distributeur)

– Un autre plus grand et ouvert aux usagers dès le printemps qui fera office de centre de tri et de point de collecte qui sera géré par la coopérative Fabricanova

– le dernier accueillera des entreprises de l’économie circulaire afin de favoriser la coopération. Il sera mis en service en 2024.

Ce Pôle’R est la concrétisation de la stratégie métropolitaine et s’inscrit dans la continuité du schéma directeur « Gestion des déchets » 2020-2030 qui vise à réduire de manière global le volume des déchets de la métropole.

« On crée un système permettant la revente, la redistribution ou le don, une boucle intelligente pour favoriser la récupération, en créant de l’emploi au passage » -Lionel Coiffard, Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets