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Discriminations dans le monde du sport : la ville de Grenoble ouvre un cycle de 4 conférences

By égalité femmes-hommes, Sports

La ville de Grenoble organise un cycle de 4 conférences sur les discriminations dans le monde du sport. Intitulé « carton rouge », chaque conférence s’attaque à une discrimination ou une violence dans le domaine du sport. La 1ère thématique était consacrée aux violences sexistes et sexuelles. Une étude du Ministère des Sports publiée en 2019 intitulée « Violences sexuelles dans le sport en France » révélait que 12 % des personnes interrogées déclarent avoir été victimes de violences sexuelles dans le cadre de leur pratique sportive. Il s’agit principalement de femmes. La ville a décidé d’agir pour enrayer ce phénomène.

Ces conférences de sensibilisation s’inscrivent dans une politique plus large mené par Laura Pfister, adjointe à l’égalité des droits, qui vise à promouvoir l’égalité et l’inclusivité dans le sport. L’objectif est de favoriser un environnement sportif inclusif, respectueux et sécurisé pour tous et toutes. Il s’adresse aux dirigeant-es, éducateur-trices et bénévoles des clubs et associations sportives qui fréquentent les établissements sportifs municipaux, aux agent-es de la Ville au contact des usagers et usagères et aux personnes pratiquant leur activité physique de manière encadrée.

Les clubs sportifs professionnels sont impliqués dans cette démarche pour l’égalité. Les subventions de projets d’associations ou de clubs, elles seront désormais accordées sur la base des 5 thématiques prioritaires établies en mars 2023 : l’égalité entre les femmes et les hommes ; l’accompagnement des publics prioritaires ; l’éducation populaire et à la citoyenneté ; la santé et le bien être ; et la transition écologique.

Ces conférences sont des espaces de discussion sur ces sujets encore trop souvent passés sous silence. Une occasion de visibiliser les discriminations vécues par les sportives et sportifs dans quatre domaines :

  • les violences sexistes et sexuelles : la 1ère conférence a eu lieu le 14 mai 2024
  • les LGBTQIA+ phobies : conférence le Mardi 21 mai 2024 à 18h30 au musée de Grenoble
  • le racisme : conférence le mardi 28 mai 2024 à 18h30 au musée de Grenoble
  • l’handiphobie / validisme (pas encore de date prévue)

Inscription de la liberté d’avorter dans la constitution : une victoire féministe

By égalité femmes-hommes

Le 4 mars 2024, les parlementaires réuni.es en congrès ont voté l’inscription de la liberté d’avorter dans la constitution française. Ce vote est historique. La France est désormais le seul pays au monde à évoquer explicitement la liberté d’interruption volontaire de grossesse dans sa constitution.

Il sera ajouté dans l’article 34 de la Constitution « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

C’est un immense pas en avant pour la liberté et les droits des femmes. Cette victoire a été acquise grâce aux associations féministes et militant.es qui revendiquent depuis des années que ce droit à l’IVG soit inscrit dans la constitution ; et par le travail collectif des parlementaires insoumis.es et écologistes qui œuvrent depuis deux ans à un compromis avec la majorité gouvernementale pour inscrire l’IVG dans la constitution française.

« L’inscription de la liberté d’avorter dans la constitution est une grande victoire pour les droits des femmes. Il s’agit maintenant de garantir ce droit constitutionnel – qui était la revendication initiale des associations féministes – en le rendant notamment effectif et en permettant à toutes et tous de pouvoir recourir à une IVG »

Laura Pfister

L’IVG est garanti par la loi, et est désormais une liberté inscrite dans la constitution.

Mais des obstacles perdurent dans l’accès à l’avortement.

Selon le planning familial, 130 centres d’IVG ont fermé ces quinze dernières années. Pour de nombreuses femmes il est de plus en plus difficile d’avorter en France. Les délais d’attente sont très inégaux entre les territoires : dans certains départements il faut parfois patienter plusieurs semaines pour avorter.

Le recours à l’IVG est en augmentation en France : 234 000 femmes en 2022 soit 17 000 de plus qu’à la période pré-covid19. L’allongement de deux semaines (de douze à quatorze) du délai légal de recours ne suffit pas à expliquer cette augmentation. Plusieurs milliers de femmes continuent d’avorter, à leurs frais, à l’étranger – notamment aux Pays-Bas- où la législation est plus souple.

Sur notre territoire, nous soutenons depuis des années les revendications du Planning Familial de l’Isère dont Céline Deslattes était la présidente. L’interruption volontaire de grossesse pour toutes et sans frais est un droit fondamental. Tout comme l’est le droit à la santé sexuelle et à l’éducation sexuelle. L’effectivité de ces droits permet une réelle égalité des sexes.

« C’est une immense émotion pour toutes les féministes et une avancée après des années de constatation de régression des droits. Une émotion particulière en pensant au Planning Familial de l’Isère que j’ai eu l’honneur de co-présider. Merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis cette grande avancée. Enfin le droit fondamental de disposer de son corps inscrit dans la constitution, enfin nos libertés inscrites »

Céline Deslattes

La législation progresse. Après le remboursement à 100% de l’IVG, la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer l’IVG, l’allongement du délai légal à 14 semaines, cette inscription de la liberté d’avorter est une étape marquante pour les luttes féministes et les droits des femmes.

La journée internationale des droits des femmes ce vendredi 8 mars est l’occasion de marcher pour la liberté des femmes à disposer de leurs corps, pour leurs droits et contre les violences conjugales.

Le départ de la manifestation a lieu à 14h au départ du CHU Grenoble-Alpes.

Une collecte de protections périodiques sur le territoire grenoblois du 2 au 27 octobre

By égalité femmes-hommes, insertion

Pour la cinquième année, La métropole, la ville de Grenoble et le Planning Familial de l’Isère co-organisent une campagne de lutte contre la précarité menstruelle qui touche près de 4 millions de femmes en France. Du 2 au 27 octobre, les habitant.es sont appelé.es à faire dons de protections périodiques. 70 points de collecte sont mis en place, dont cinq directement dans les grandes surfaces.

Cette collecte s’inscrit dans notre politique de lutte contre les discriminations et contre la pauvreté co-portée par Corrine Lemariey, conseillère métropolitaine déléguée à l’égalité femmes-hommes, Céline Deslattes, Vice-présidente à l’insertion et l’emploi, et Laura Pfister adjointe à l’égalité des droits à la ville de Grenoble.

Pour participez à cet appel aux dons, rendez-vous dans un des points de collecte de la métropole référencés sur le site du planning familial : https://www.le-tamis.info/

Inauguration d’un centre d’accueil aux femmes victimes de violence et à l’urgence sociale

By égalité femmes-hommes, insertion

L’immeuble Atmo’Sphère de la fondation Boissel, bâtiment spécialement conçu pour être à la fois un centre d’hébergement, d’accueil et d’insertion sociale a ouvert ses portes le 12 mai 2023. Ce projet de la fondation Georges Boissel en partenariat avec Grenoble-Alpes Métropole, n’a pas d’équivalent en France. Il permet de réunir sur un seul même site trois structures d’accompagnement à l’insertion sociale : les services de Solidarité Femme Miléna, le SAIO Isère, l’association Graines d’Insertion ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les femmes victimes de violence avec ou sans enfant.

Les personnes victimes de violence y trouveront notamment un espace d’accueil permanent et sécurisé crucial dans les situation d’urgence qu’ils et elles peuvent vivre. Le bâtiment regroupe aussi des hébergements d’urgences et d’insertion ainsi que des studios destinés aux personnes en difficultés sur le plan social. Atmo’Sphère est un lieu central, clé porté par une fondation, qui permet d’agir à tous les niveaux sur notre territoire.

Les femmes victimes de violences et leurs enfants sont les premiers bénéficiaires de ce centre. Il est donc, à l’instar de la maison de l’égalité femmes-hommes, un outil qui permet de lutter quotidiennement pour l’émancipation des femmes et pour l’égalité femmes-hommes qui est une politique métropolitaine portée par la conseillère déléguée Corinne Lemariey, que le groupe UMA soutient pleinement.

Pour résumer, l’immeuble Atmo’Sphère qualifié de « sphère protectrice » par celles et ceux qui y travaillent symbolise un pan de la politique d’accueil, d’accompagnement et d’insertion sociale que nous portons à la Métropole notamment à travers la voix de Céline Deslattes, vice-présidente à l’insertion, l’emploi et la jeunesse. Elle travaille plus précisément à la mise en œuvre de nos feuilles de routes métropolitaines sur l’emploi et les solidarités.

Notre objectif est plus largement d’accompagner et de soutenir tous les publics qui dans leur parcours de vie ont besoin à un moment d’être accompagné pour ensuite poursuivre leur chemin en autonomie. L’emploi est la première des solidarités. Travailler sur les questions d’emploi c’est aussi agir aux cotés des personnes pour l’accès aux droits, à la santé, au logement et à une mobilité choisie sur le territoire. C’est un des leviers majeurs pour la justice sociale.