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Cycle de l’eau

Le 22 mars c’est la journée mondiale de l’eau, une ressource à protéger

By Cycle de l'eau, Eau

L’édition 2023 de la journée mondiale de l’eau instituée par l’ONU vise à assurer une qualité de l’eau et de l’assainissement à toutes et tous d’ici 2030. Un thème d’actualité après une sécheresse hivernale historique qui a suivi un été caniculaire et sec.

La qualité de l’eau potable métropolitaine est reconnue. Notre proximité avec les zones de montagnes riches en ressources hydriques (fonte des neiges et des glaciers, sources, capacité des roches à filtrer) nous permet d’avoir une eau naturellement pure et non traitée. Près de 500 000 personnes font un usage quotidien de cette eau non traitée, ce qui en fait une spécificité à l’échelle nationale et une fierté locale.

A l’occasion de cette journée mondiale de l’eau, nos deux-vice président.es au cycle de l’eau et à la prévention des déchets – Anne-Sophie Olmos et Lionel Coiffard – lancent une campagne de Grenoble-Alpes Métropole pour promouvoir la qualité exceptionnelle de notre eau et éviter la consommation d’eau en bouteille plastique, néfaste pour notre porte-monnaie et pour l’environnement. « Habitants de la métropole de Grenoble, abandonnez l’eau en bouteille ! « 

L’histoire de cette précieuse ressource, sa répartition entre les collectivités et les usages que nous en faisons est raconté dans un livre commandé par la Métropole : L’eau en partage. Il permet de comprendre la situation hydrique actuelle et les risques qui pèsent sur cette richesse finie. L’ambition d’un tel ouvrage est de faire vivre notre identité locale liée à l’eau, afin que chacune et chacun puisse se ré-approprier ce bien commun de l’Humanité.

Une présentation du projet qui a permis la publication de L’eau en partage aura lieu à la librairie Arthaud ce mercredi vingt-deux mars à Grenoble à l’occasion de cette journée mondiale de l’eau.

Les tensions sur l’eau du territoire métropolitain s’accentuent : les pollutions de nos rivières et de nos nappes persistent , les besoins et usages industriels sont de plus en plus importants alors que les récentes sécheresses fragilisent les nappes et augmentent les risques de stress hydrique. Le département de l’Isère était pour la première fois en alerte sécheresse 4/4 cet été .

Anne-Sophie Olmos multiplie les alertes ces derniers mois sur les tensions liées à cette précieuse ressource qui se raréfie.

La quantité d’eau sur notre territoire n’est pas infinie : nos deux nappes phréatiques d’eau potable approchent déjà la moitié de leur capacité de pompage par jour. Le partage de nos eaux territoriales doit être organisé en coopération et en solidarité avec les habitants du grand territoires, et pas seulement de la métropole. Il s’agit de répondre aux besoins en eau potable d’une part, puis aux usages agricoles et industriels de l’eau tout en s’assurant de la pérennité des écosystèmes naturels.

Les plus grands sites industriels de notre territoire envisagent de doubler leurs consommations d’eau. Au vu des sècheresses continues, du dérèglement climatique, de l’incertitude sur la capacité des nappes à pouvoir se régénérer, il ne semble pas prudent de permettre un tel usage de l’eau potable sans mener de sérieuse études prospectives sur les quantités des masses d’eau locales disponibles pour les prochaines décennies.

Par ailleurs, Une étude scientifique a montré qu’une nappe phréatique qui s’étend sous le centre urbain de la métropole est une des nappes les plus polluées de France, impropre à toute consommation. Nous ne pouvons même pas utiliser cette eau, située juste sous nos pieds pour remplir les piscines municipales, créer des lacs urbain, l’agriculture urbaine ou tout autre usage permettant la création d’îlots de fraicheur nécessaires lors des canicules.

Une enquête du Monde a récemment mis en lumière les multiples contaminations des eaux aux « polluants éternels » en France. La Métropole n’est pas un cas isolé. La protection de nos nappes est primordiale.

Le service public local mène un immense travail pour assurer un bon état des eaux à la population de la Métropole. Mais les plateformes industrielles responsables de la pollution des nappes sont toujours autorisées à déverser leurs polluants dans la Romanche, juste en face des champs de captage de l’eau potable protégées par une déclaration d’utilité publique qui interdit les rejets de ces polluants. Le tribunal administratif a été saisi à ce sujet et la vice-présidente en charge du cycle de l’eau a déposé des signalements auprès du Procureur de la République

Cette journée mondiale de l’eau est pour nous l’occasion de rappeler que cette ressource est sans cesse en tension. L’État a un rôle majeur à jouer pour faire respecter la loi, les réglementations et enjoindre les pollueurs à payer pour la dégradation des masses d’eau.

Nos activités humaines fragilisent depuis trop longtemps la qualité de l’eau que le changement climatique vient aujourd’hui aggraver. Plus aucun risque ne doit aujourd’hui peser sur l’eau, ressource essentielle à la vie.

L’accès à une eau potable pour toutes et tous, un sujet majeur dans le contexte climatique actuel

By Cycle de l'eau

 

 

 

Le calendrier est chargé en ce début d’année pour la vice-présidente au cycle de l’eau Anne-Sophie Olmos. Tout d’abord, l’appel à projet de solidarité internationale en matière d’eau et d’assainissement qu’elle porte a fait l’objet d’une délibération votée à l’unanimité au dernier conseil métropolitain du 03 février. Cet appel à projet s’inscrit dans nos valeurs de solidarité et dans notre volonté de mettre en œuvre des projets permettant de protéger la ressource en eau potable, de faciliter son accès, d’améliorer les solutions d’assainissement et donc de favoriser la sécurité sanitaire. Il s’adresse aux associations locales ou nationales porteuses de projets en direction des communautés qui en ont le plus besoin dans l’objectif de la satisfaction des besoins d’accès à l’eau et à l’assainissement. Ceci permettra à différentes associations de recevoir jusqu’à 50 000€ de subventions sur un total annuel de 240 000 € de la part des régies eau et assainissement de la Métropole.

 

 

« Aujourd’hui, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et plus du double ne disposent pas de services d’assainissement sûrs. Alors que notre territoire à la chance de disposer d’une eau d’une grande qualité et que nous avons les moyens d’améliorer nos services d’assainissement, ce que nous faisons, financer ces projets à l’international pour que toutes et tous puissent avoir droit à l’eau potable et à l’assainissement est un acte de solidarité qui nous tient à cœur. D’autant plus qu’il est porteur d’émancipation des femmes et des filles » – Anne Sophie Olmos

 

 

 

Une nappe phréatique sous nos pieds parmi les plus polluées de France

 

Une étude menée par Antea Group sous commande de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et de la Métropole, a permis de mettre en lumière la pollution, en surface et en profondeur, de cette nappe phréatique qui la rend impropre à la plupart des usages. L’étude indique que « La masse d’eau FRDG372 présente une qualité chimique dégradée en surface et en profondeur en lien avec les nombreuses activités industrielles du secteur ». Les plateformes chimiques du Pont-de-Claix et de Jarrie se situent en effet en aval des eaux polluées. Cette nappe coule sous nos pieds, de Champs sur Drac aux quai de l’Isère à Grenoble en passant par Jarrie, Champagnier, Pont de Claix, Échirolles, Eybens et une partie de Saint-Martin-d’Hères.

Une barrière hydraulique sépare au sud de la métropole la masse d’eau polluée, de celle qui alimente 40% du bassin grenoblois et qui est naturellement d’excellente qualité. La même étude d’Antea a néanmoins détecté des résidus chimiques (des chlorates et perchlorates) du côté des champs captants de l’eau potable. Face à ces infiltrations, l’étude en appelle à « la vigilance ».

L’Union Européenne exige des pays-membres le bon état des eaux d’ici 2027. Or cette nappe est une des plus polluées de France depuis de longues années « on ne pourra pas atteindre le bon état des eaux en 2027. Mais il faudrait déjà commencer à y travailler » – Anne-Sophie Olmos

La régie des eaux est mobilisée sur cette pollution d’une ressource précieuse et qui va être soumise à des pressions climatiques majeures dans les années à venir.

 

« Actuellement, il n’y a pas de risques sanitaires sur l’eau potable, mais avec la tension sur la

ressource en eau liée au changement climatique, on ne peut plus prendre de risque.

Nous alimentons près de 500 000 habitants et l’eau, bien commun de l’Humanité est essentielle à la vie.

La tolérance zéro pour les pollutions de l’eau s’impose.» Anne-Sophie Olmos.

 

Pour en savoir plus sur l’alerte aux polluants des eaux du bassin grenoblois

Mois de l'eau

💧 Mois de l’eau : du lundi 27 juin au samedi 9 juillet 2022

By Cycle de l'eau

Jeu de piste à vélo, conférences, visites, animations… Dans le cadre de Grenoble capitale verte 2022, la Métropole grenobloise et ses partenaires proposent plusieurs événements pour sensibiliser les habitants au cycle de l’eau.

Informations pratiques

Horaires

À partir du 27 juin 2022

Au programme à partir du 27 juin :

  • Un jeu de piste à vélo dans les rues de Grenoble et sur les berges de l’Isère
  • Des ateliers de sensibilisation au cycle de l’eau
  • Des visites de la station d’épuration des eaux usées Aquapole
  • Des conférences et un colloque

Attention, certains évènements nécessitent une inscription et sont limités en nombre d’inscrits.

🧰 Forum des métiers de la transition écologique : c’est parti !

By Cycle de l'eau, Cycle des déchets, Emploi, ESS

La Métropole grenobloise organise le premier Forum des métiers de la transition écologique à Alpexpo ces jeudi 23 et vendredi 24 juin.

un job dating

Pendant deux jours, une centaine d’entreprises d’organismes de formations sont présents à Alpexpo pour promouvoir et faire connaître les métiers de la transition écologique, renseigner le public sur les filières en développement, les besoins des métiers et les formations pour y accéder. Six secteurs d’activités sont à l’honneur : les énergies renouvelables, la mobilité durable, l’agriculture et les métiers de l’environnement, l’économie circulaire & la gestion des déchets, l’éco-rénovation des bâtiments et le traitement de l’eau

Parmi les acteurs présents, on peut citer par exemple GRDF, le GEIEC, la FBTP, Aplomb38, BeFC ou encore le Greta. Environ 2000 visiteurs sont attendus, qu’ils soient collégiens, lycéens, étudiants, demandeurs d’emploi ou salariés. Cet événement, permettra de découvrir des métiers de la transition écologique qui recrutent : technicien en ressources du bâtiment, fontainier ou encore conseiller énergie. Des démonstrations avec des casques de réalité virtuelle sont prévues ainsi que des animations (un escape game, des fresques quizz, une exposition photos…).

Un espace de job dating

Des conférences seront aussi organisées avec pour thème notamment la reconversion professionnelle, les métiers urbains de la transition écologique, les avantages de l’alternance, le projet du cadran solaire… Il y aura également plusieurs retours d’expérience d’acteurs engagés dans la transition notamment pour les secteurs de l’agriculture et du bois.

Enfin, un espace de recrutement sera proposé aux entreprises sous forme de jobs dating, permettant des prises de rendez-vous entre les candidats et les entreprises en partenariat avec Pôle Emploi, le PLIE, les missions locales, l’APEC, etc. Une vingtaine d’entreprises est attendue. Toutes les offres d’emploi sont à retrouver sur le site de l’événement. Entrée libre et gratuite.

En savoir plus

UMA

💧 [Tribune] L’eau, bien commun métropolitain grenoblois

By Cycle de l'eau, Média

Notre beau territoire est intrinsèquement lié à la présence de l’eau qui en a façonné notre histoire comme nos paysages. Autrefois vectrice de l’installation des populations mais aussi parfois destructrice, l’eau a depuis été canalisée et ses enjeux ne sont plus tout à fait les mêmes aujourd’hui. Face aux sécheresses récurrentes, aux températures hors norme ici dans les Alpes comme ailleurs, cette précieuse ressource constitue plus que jamais un bien commun de l’Humanité qu’il nous faut chérir et préserver afin de répondre au défi climatique. Indispensable à notre vie commune et la nécessité de sa gestion 100% publique, la solidarité d’accès à cette ressource naturelle : qu’elle soit géographique auprès de nos territoires voisins (Voironnais et Grésivaudan) et qu’elle soit accessible au foyer les plus précaires grâce à un dispositif de tarification sociale, toutes ces dispositions doivent tendre à un véritable Droit à l’Eau.

Céline Deslattes & Francis Dietrich

Co-présidente et co-président de groupe Une Métropole d’Avance (UMA)

 

🗞️[Dauphiné Libéré] Comment, au cœur des égouts grenoblois, la Métro lutte contre la pollution de l’Isère

By Cycle de l'eau, Média

La Métropole a installé deux premières vannes hydrodynamiques innovantes dans son réseau pour éviter que l’eau de pluie, lors de précipitations moyennes ou assez intenses, ne se déverse dans l’Isère et ne la pollue. Un stockage souterrain original au cœur des 150 kilomètres du réseau grenoblois.

 

💧 Journée mondiale de l’eau 2022

By Cycle de l'eau

Anne-Sophie Olmos

Vice-présidente en charge du Cycle de l'Eau

En cette journée mondiale de l’eau l’occasion de rappeler qu’ici à Grenoble et sa région nous :

  • préservons la ressource pour qu’elle continue d’être pure et non traitée ;

  • sensibilisons inlassablement au non gaspillage de cette ressource vitale ;

  • avons un prix identique et juste sur les 49 communes que composent la Métropole ;

  • avons mis en place et continuons une tarification sociale de la ressource ;

  • refuserons toujours une approche mercantile et privée de la gestion de ce bien commun.

 

💧 Solidarité : une nouvelle oasis pour l’association Point d’eau

By Capitale verte, Cycle de l'eau, Solidarités

Grâce au financement des collectivités locales dont la Métropole et celui de 27 fondations privées, l’association Point d’eau, qui aide les personnes à la rue, vient d’intégrer de nouveaux locaux spécialement pensés pour l’accueil de ses publics.

Grâce au financement des collectivités locales dont la Métropole et celui de 27 fondations privées, l’association Point d’eau, qui aide les personnes à la rue, vient d’intégrer de nouveaux locaux spécialement pensés pour l’accueil de ses publics.

Ce vendredi, les nouveaux locaux de l’association Point d’eau (9, rue Joseph François Girot) ont été inauguré en présence de Marie Françoise Rostaing, présidente de l’association, Christophe Ferrari, président de la Métropole Grenobloise, Eric Piolle, maire de Grenoble et Olivier Veran, ministre de la santé. Une reconnaissance importante du travail accompli depuis 30 ans en faveur des citoyens les plus démunis.

« C’est le jour et la nuit »

Nous vous en parlions déjà en mars dernier. C’est désormais une réalité. Point d’eau va pouvoir continuer d’offrir un accueil de jour anonyme, sans discrimination et sans conditions de droits, mais dans un bâtiment flambant neuf, spacieux, et comportant désormais de nombreuses salles adaptées aux services qu’elle propose.

En bref, « c’est le jour et la nuit », se félicite Richard Diot, le directeur de l’association. « On est passé de 180 m2 pour nos anciens locaux de la rue Blanche Monier, à 500 m2 aujourd’hui, rue Joseph-François Girot. Notre ancienne permanence était dimensionnée pour accueillir 30 personnes par semaine avec un bénévole et un salarié, or nous en accueillions 150 grâce à 60 bénévoles et dix salariés. Il y avait un problème d’espace qui devenait insupportable ».

Les prestataires du projet « Santé », qui réalisent des soins et des actions relatives à l’ostéopathie, à la psychiatrie, aux addictions ou aux maladies sexuellement transmissibles initié par l’association en 2016, vont notamment pouvoir retrouver des conditions de travail normales.

Un soulagement pour le public

« C’est tout simplement merveilleux, c’est un soulagement », témoigne Georges, 75 ans, qui depuis douze ans se rend tous les matins dans les locaux de l’association « pour rompre la solitude, profiter d’une douche, d’un petit déjeuner, et faire suivre [sa] santé ». Même sentiment du côté d’Hamdid : «C’est propre, il y a de l’espace maintenant, ça fait du bien, ça nous donne l’impression d’être considérés ».

Grâce à ce nouvel espace, l’association a également ouvert un chantier d’insertion sur la base d’une cuisine. Neuf bénéficiaires de l’association sont embauchés au Smic, 26h par semaine, pour préparer des repas écologiques et solidaires que tout un chacun peut commander pour le repas de midi. De quoi remettre un pied dans la vie active et raccrocher au droit commun, deux piliers fondamentaux de l’association.

« Je souhaite témoigner de l’admiration de la Métropole pour tous ceux qui font vivre l’association Point d’eau avec passion. Cette réalisation traduit de manière concrète la politique de la Métropole de Grenoble en matière d’insertion et d’emploi et se veut une reconnaissance du travail important réalisé ».

 

CLIMAT, ATTRACTIVITÉ, TRANSITIONS, SOLIDARITÉS, PROXIMITÉ : LA FEUILLE DE ROUTE DE LA MAJORITÉ DE GAUCHE, ÉCOLOGISTE ET SOLIDAIRE DE GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE (2022-2026)

By Alimentation, Biodiversité, Climat, Culture, Cycle de l'eau, Cycle des déchets, Emploi, ESS, Habitat, Média, Mobilités, Non classé, Participation Citoyenne, Solidarités, Sports, Urbanisme

LE CLIMAT NOUS OBLIGE

Notre territoire a toujours été à l’avant-garde dans bien des domaines, et aujourd’hui, par cette capacité à innover, par sa position géographique particulière et par ses atouts singuliers, la métropole Grenoble‑Alpes doit relever les défis économiques, sociaux et  environnementaux et répondre aux attentes des personnes qui vivent dans l’ensemble des communes de son territoire.