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Retour sur le conseil métropolitain du 24 novembre 2023

By Conseil métropolitain, Non classé

Retrouvez les différentes interventions du groupe UMA lors du conseil métropolitain du 24 novembre 2023 : scénario pour notre système agricole 2050, centre commercial de Grand Place, gestion en flux des logements sociaux, subvention à une association des industriels du Sud Grenoblois, élection d’un nouveau Vice-Président à l’habitat et premier bilan du Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement responsables.

L’intervention de Salima Djidel sur la définition d’un scénario souhaitable du système agricole et alimentaire pour 2050 à l’échelle du Projet Alimentaire inter Territorial (PAiT) de la grande région grenobloise :

Les interventions de Alan Confesson et Elizabeth Debeunne sur l’ouverture de nouvelles enseignes au centre commercial de Grand-Place :

Alan Confesson
Elizabeth Debeunne

L’intervention de Christine Garnier sur la gestion en flux des logements sociaux sur le territoire :

Les interventions de Florent Cholat et Yann Mongaburu sur Attribution d’une subvention à l’Association des Industriels du Sud Grenoblois (AISG) pour l’animation et la promotion du parc industriel Hytech Vallée en 2023 :

Yann Mongaburu
Florent Cholat

L’intervention de Célines Deslattes sur le 1er bilan Schéma de Promotions des Achats Socialement et Ecologiquement Responsable (SPASER) :

Enfin, retrouvez la réaction du groupe UMA par Kheira Capdepon suite à l’élection du nouveau vice-président au logement et à l’habitat Jérome Rubes, et celle de Eric Piolle sur la parité au sein de l’exécutif et du conseil métropolitain :

Kheira Capdepon
Eric Piolle

La prévention spécialisée, politique sociale du quotidien

By insertion, Non classé, Solidarités

Les 50èmes journées nationales du Comité National des Acteurs de la Prévention Spécialisée ont eu lieu à Grenoble la semaine dernière. L’occasion de revenir sur les enjeux de cette politique publique avec les professionnels du secteur.

La prévention spécialisée est une politique éducative et sociale qui se développe au cœur des quartiers, au plus près des populations en situation de marginalisation ou d’isolement social. Notamment les jeunes. Le retour d’une présence humaine dans l’espace public est primordial. La prévention spécialisée permet aussi par le dialogue social, de prévenir de la délinquance, de la prostitution et des addictions. C’est plus globalement une politique de lutte contre les inégalités sociales.

La prévention spécialisée est depuis 2017 de compétence métropolitaine. Sur notre territoire, c’est Pierre Bejjaji, conseillé délégué à la prévention de la délinquance et à la prévention spécialisée qui met en œuvre cette politique publique de protection de l’enfance et de cohésion sociale. Il s’appuie en particulier sur deux associations opératrices : l’Acteur de la Prévention Spécialisée en Isère (l’APASE) et le Comité Dauphinois d’Action Socio-Educative (CODASE).

Ces deux structures interviennent sur 11 communes de l’agglomération, directement auprès des populations les plus susceptibles d’être en rupture social. Elles coordonnent 44 éducateurs et éducatrices spécialisé.es. Ces éducateurs et éducatrices spécialisé.es sont par leur présence sur le terrain un véritable relai pour les structures d’accompagnement et les pouvoirs publics.  Plus de 3200 jeunes ont ainsi été accompagnés l’année dernière.

Pour Pierre Bejjaji l’enjeu est d’offrir des réponses adaptées aux besoins des communes et de leurs habitants en faisant de ce pilotage local une réelle plus-value pour les populations.

La protection de l’enfance est la mission première des éducateurs et éducatrices spécialisé.es 

Pierre Bejjaji

Ces politiques sociales de terrain nécessitent un travail sur du temps long. Il s’agit créer à nouveau du lien social par de la présence humaine pour que les jeunes, notamment les filles se réapproprient entre autre l’espace public.

Les éducateurs et éducatrices spécialisé.es, par leur travail d’aller vers et leur présence sur le terrain ont aussi un rôle de médiateurs et médiatrices social.e.

Un dispositif de médiation sociale de proximité à l’échelle intercommunal est donc actuellement en cours d’expérimentation sur 3 communes de l’agglomération (Grenoble Saint-Egrève et Eybens) : Il s’agit de mettre en place des actions de médiations sociales dans l’enceinte de certains équipements sportifs (piscines municipales, la Patinoire Pôlesud) ; ainsi que des équipes mobiles dans les espaces publics naturels (parcs et jardins) de Grenoble, Saint Egrève et Eybens. L’objectif principal étant de favoriser les conditions de la tranquillité publique sur des secteurs. Cette coopération sur la médiation de proximité est inédite. Les communes partagent les mêmes préoccupations en termes d’amélioration de la tranquillité publique et de bien-vivre ensemble.

Céline Deslattes invitée du JT Grenoble pour le renouvellement du Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration

By Education, Non classé, Solidarités, Travail

A l’occasion de la semaine de l’intégration, Céline Deslattes, vice-présidente à l’insertion, l’emploi et la jeunesse, était invitée au JT Grenoble ce jeudi 19/10. Elle a pu évoquer le renouvellement du Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration pour deux ans sur notre territoire. Adopté lors du dernier conseil métropolitain, il permet l’intégration des primo-arrivant.es sur notre territoire à travers plusieurs domaines : accès à la formation, à l’emploi, au logement, à la santé, à la culture, au sport ou à la citoyenneté.

En ces périodes de troubles géopolitiques, toutes les personnes exilées doivent pouvoir bénéficier d’un soutien public.

Vote de fonds de concours d’aide à l’investissement des communes dédiés aux transitions !

By Conseil métropolitain, Non classé

Après une première génération de pactes essentiellement « redistributifs » dans l’ensemble des métropoles françaises, l’enjeu pour notre groupe est de consolider notre intercommunalité en organisant un partage juste, équilibré et durable des ressources au service de notre projet de territoire et de l’ensemble de ses habitants. Il faut en finir avec les anciens accords qui ne reposaient que sur des petits et grands arrangements. Il faut que notre PFFS s’oriente vers plus de solidarités.

Notre groupe estime que le PFFS proposé en novembre 2022 est un pacte à minima qui nous est présenté, avec un seul point positif : la création d’un dispositif de fonds de concours d’aide à l’investissement des communes, qui serait dédié aux transitions !

Ce fond se veut équitablement réparti entre les communes du territoire avec la fixation d’enveloppe (8millions d’euros au total sur la période 2023-2026) par strate démographique. Le projet présenté participera l’adaptation au changement climatique, à son atténuation, à la préservation de la biodiversité en tenant compte des enjeux de solidarité et en lien avec les objectifs de plan climat air énergie métropolitain (PCAEM). De nombreux travaux coûteux et indispensables pour le futur de nos villes et villages sont financés par les communes. Le fond de concours permet d’alléger la charge pour le seul budget municipal.

La ville de Saint-Egrève s’inscrit dans ce dispositif !

La ville de Saint-Egrève a la charge de 6 groupes scolaires publics et de 15 cours d’école. Aujourd’hui certaines cours d’école ne répondent plus aux enjeux éducatifs et environnementaux portés par l’équipe municipale, et ne permet plus à l’épanouissement de tous les enfants. Il s’agit de réorganiser ces espaces afin de garantir une utilisation apaisée, égalitaire et non genrée de la cour, pour que chaque enfant, quelque soit ses besoins, trouve la place. C’est le cas de l’école de la Monta dont la cour va être végétalisée et désimperméabilisée, et pour laquelle la ville a sollicité le fond de concours métropolitain dédié aux transitions.

Ce projet de rénovation de la cour de l’école de la Monta fait partie d’un vaste programme de végétalisation et reconfiguration des cours d’école de la ville qui s’étend sur toute la durée du mandat. Il répond aux objectifs de lutte contre le changement climatique, d’adaptation du territoire et de préservation des ressources et de la biodiversité, tels que transcrits dans le Plan climat air énergie métropolitain 2020-2030 (PCAEM). Il préconise :

  • D’agir sur les îlots de chaleur et développer des puits de fraîcheur pour s’adapter aux périodes caniculaires à venir et faire de cet espace un coin de nature en ville accessible quotidiennement pour les enfants
  • D’agir pour la transition énergétique et l’amélioration de la qualité de l’air via l’installation de racks à vélos et à trottinettes à l’intérieur de la cour pour encourager les mobilités douces concernant les déplacements de proximité
  • De participer à la protection et la valorisation de la biodiversité et de créer, autour des enfants, un environnement propice au développement, à la sensibilisation et à la découverte

Plan de la nouvelle cour d’école de la Monta

Le réaménagement de la cours d’école de la Monta : un projet participatif !

Le projet de réaménagement de l’école de la Monta – dont les travaux ont débuté cet été- est le 4ème projet à voir le jour depuis le début du mandat.  En 2021, le groupe scolaire Barnave a bénéficié dans son ensemble d’un projet de réhabilitation. En 2022, les cours du Groupe scolaire de la Gare et du Conservatoire ont été réaménagé. Cet été a débuté la concertation pour définir le projet de l’école du Pont de Vence.

Ces projets sont tous co-construits avec les enfants, les parent d’élèves et les équipes pédagogiques. De nombreuses concertations associant les adultes et les enfants ont lieu à chaque étape du projet. Les enfants, premiers concernés par les réaménagements, sont considérés comme des acteurs à part entière. Ainsi, une partie des travaux sont organisés pour que les enfants puissent y participer, comme des plantations ou la réalisation de petites construction (des maisons à insectes).

La commune de Champ Sur Drac fait elle aussi appel à ce dispositif pour réhabiliter le bâtiment de la mairie !

La rénovation et réhabilitation thermique des équipements publics sont des opérations indispensables pour la réduction de nos consommations énergétiques et pour abaisser la température à l’intérieur des bâtiments pendant les grosses chaleurs. La Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat préconise d’ailleurs de favoriser la rénovation thermique et l’accompagnement à la rénovation thermique (levier 2.1 et 2.5). Ces opérations coûteuses sont des leviers d’action considérables pour limiter nos émissions de gaz à effets de serre et pour adapter nos lieux de vie et de travail au changement climatique. Les travaux de réhabilitation de la mairie de Champ Sur Drac vont par exemple permettre des économies d’énergie de l’ordre de 70%.

Le parvis de la mairie sera lui aussi réaménagé et désartificialisé afin d’apporter plus de verdure et fraîcheur sur la place. Les canicules étant amenées à se répéter il est crucial de limiter les îlots de chaleur dans nos villes et villages. La rénovation de la place du marché permettra enfin l’accueil de nouveaux commerçants sur la place, offrant plus de services de proximité aux habitants, et dynamisant ainsi le centre de la commune.

Ce projet communal a plusieurs objectifs :

  • La rénovation thermique du bâtiment pour une amélioration de la performance énergétique globale.
  • La réduction des surfaces imperméables pour contribuer à la désartificialisation des sols
  • Rendre accessibles l’ensemble des locaux et services accueillant du public

L’aide métropolitaine aux équipements aquatiques des communes votée par le conseil métropolitain en juillet peut être débloquée !

By Eau, Non classé, Sports

L’accès à l’eau et à la fraîcheur est un enjeu des années à venir. Les communes ont un rôle à jouer pour permettre aux métropolitain.es d’avoir accès à une offre publique de loisirs et de fraîcheur. La multiplication des épisodes de fortes chaleur, montre que l’accès à la fraîcheur est une nécessité pour les habitants de la métropole. Thierry Semanaz, vice-président en charge des sports mène depuis un an une réflexion sur la situation des équipements aquatiques dans notre métropole. C’est de ce travail qu’est issu cette aide sous forme de fonds de concours. Pour préserver ce service public de qualité il a été décidé qu’une aide métropolitaine serait accordée aux communes pour la gestion de leurs équipements aquatiques. Le groupe UMA se félicite donc que le conseil métropolitain ait voté à l’unanimité, en juillet dernier une aide aux communes pour la réduction des consommations énergétiques et en eau de leurs équipements aquatiques.

A ces impératifs de fraîcheur pour toutes et tous, s’ajoute l’inflation de l’énergie. La facture énergétique des équipements aquatiques, dont certains datent de plusieurs dizaines d’années pèse lourdement sur les budgets communaux. Il est donc nécessaire d’adapter ces équipements pour réduire les coûts de fonctionnement et donc la consommation énergétique de ces équipements.

La Métropole vient, par ce biais en soutient aux communes qui sont dans l’obligation de mettre en place « savoir nager » pour tous les enfants de notre territoire.

La consommation d’eau reste un enjeu majeur dans le fonctionnement de ces équipements. Là encore, l’effort métropolitain doit faire effet levier pour abaisser à terme les consommations d’eau. La ville de Grenoble, va réemployer l’eau de la piscine de Jean Bron (fermée pour l’année scolaire) pour le nettoyage des espaces publics et des aires de jeux. Lien vers l’article.

Après une première expérimentation réussie l’année dernière ayant permis de réemployer 150 m3 d’eau, l’opération de réemploi est reconduite et renforcée cette année.

Retour sur le conseil métropolitain du 12 juillet 2023

By Conseil métropolitain, Non classé

Retrouvez les interventions du groupe UMA sur l’actualisation de la PPI métropolitaine, les pôles de compétitivité, l’économie sociale et solidaire, la stratégie foncière et l’avis au Sraddet sur l’artificialisation des terres. Ainsi que notre réaction à l’annonce gouvernementale sur la fin des ZFE dans les métropoles de taille « moyennes ».

Les interventions de Céline Deslattes et Alan Confesson sur les pôles de compétitivité

L’intervention de Pierre Bejjaji sur l’actualisation de notre PPI, en attendant la décision modificative budgétaire de septembre 2023

L’intervention d’Alban Rosa sur le fond de concours d’aide à la transition énergétique aux équipements aquatiques

L’intervention de Laura Siefert sur les subventions aux projets d’économie sociale et solidaire

Les interventions de Laurent Amadieu sur le bilan de la concertation préalable à la modification du PLUI et sur la délibération cadre de la stratégie foncière métropolitaine

L’intervention de Florent Cholat sur l’avis rendu par Grenoble Alpes Métropole, après l’avis du Smmag et du SCOT sur la modification du Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires

L’intervention du co-président UMA Lionel Coiffard suite aux voeu du groupe CCC sur la ZFE et aux annonces gouvernementales

Le groupe UMA veut une ZFE juste et efficace !

By Climat, Mobilités, Non classé, pollution, qualité de l'air

Il s’agit pour nous de manier pédagogie et contrainte, accompagnements et interdictions, subventions et règlementations, de faire émerger de nouvelles libertés, de nouveaux droits et de nouvelles sécurités pour faire reculer l’usage des voitures, et particulièrement des motorisations les plus polluantes.

Il s’agit également d’apporter des alternatives à l’ensemble de la population de notre métropole et plus que de la métropole, de la région grenobloise. Notamment pour  des ménages en situation de forte dépendance à l’automobile, pour lesquels l’augmentation continue du coût du carburant déséquilibre le budget. Des budgets qui pourraient être soulagés par des mesures de gratuités, comme la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat nous y appelle !

Pour le groupe Une Métropole d’Avance, le principe d’une ZFE pour les Véhicules particuliers est une nécessité et une obligation légale. Une obligation légale connue depuis décembre 2019 (et la Loi d’Orientation des Mobilités) et renforcée à l’été 2021 par la loi Climat, suite à la Convention citoyenne Climat (nationale). De tous les territoires soumis à cette obligation légale, nous sommes la dernière Métropole de France, à la mettre en place.

Pour le groupe Une Métropole d’Avance, le principe d’une ZFE pour les Véhicules particuliers est une nécessité et une obligation légale. Une obligation légale connue depuis décembre 2019 (et la Loi d’Orientation des Mobilités) et renforcée à l’été 2021 par la loi Climat, suite à la Convention citoyenne Climat (nationale). De tous les territoires soumis à cette obligation légale, nous sommes la dernière Métropole de France, à la mettre en place.

Nous souhaitons ici rappeler la responsabilité de l’État :

  • Le gouvernement affirme que la pollution de l’air tue. C’est vrai.
  • Qu’elle tue les plus fragiles et les plus précarisés. C’est vrai.
  • Une des pollutions que cherche à limiter les ZFE est le dioxyde d’azote. L’État a été condamné à ce titre pour ses manquements.
  • Les seuils de pollution de l’air de l’OMS et les objectifs de réduction des gaz à effets de serre ne peuvent pas être respectés en se limitant au cadre proposé par l’État. L’État français se fera de nouveau condamné pour ses manquements.
  • Aucun moyen de contrôle ne sont mis en place par l’État pour permettre que ces ZFE soient respectées et donc efficaces.
  • Trop peu de moyens financiers sont consacrés par l’État aux aides aux particuliers (et malgré la promesse d’Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle, les Français attendent toujours le leasing de la voiture décarbonée à 100€ par mois!) et aucune aide financière de l’État envers les collectivités pour la mise en œuvre des ZFE à ce jour.
  • Quand aux RER autour des métropoles, le passage à l’acte de l’État est bien lent alors que ces RER sont des outils attendus pour relier les territoires et des plus efficaces pour décarboner les mobilités périurbaines
  • Le gouvernement fait un « En même temps » qui ne va satisfaire personne : ni les habitants malades de la pollution de l’air, ni les habitants victimes de l’accélération des dérèglements climatiques, ni les habitants qui vont devoir changer de véhicule pour des objectifs qui ne seront pas atteints. 
  • Soit on agit concrètement, soit on fait de la communication.

Les facteurs favorisant cette forte dépendance des ménages à l’automobile sont les suivants : un lieu de résidence en deuxième couronne de la métropole (le pays vizillois, le secteur sud autour de la commune de Vif et les balcons de chartreuse), des familles, un profil d’actifs en milieu de carrière, de CSP moyenne, propriétaire ou accédant. Ces ménages ont souvent optimisé leurs frais de déplacements en se tournant majoritairement vers la motorisation diesel (du temps où l’État en faisant allègrement, injustement la promotion). Ces ménages ne sont pas responsables, encore moins coupables. Ils ont été piégés par la dépendance de l’État français aux lobbys du diesel et aux insuffisances de l’État français dans la décarbonation des mobilités.

Pour cette catégorie de ménages, l’enjeu est de diminuer leur dépendance à l’automobile en leur offrant des alternatives crédibles de report modal, afin de limiter le risque de déséquilibre du budget en lien avec une potentielle augmentation brutale du coût de l’énergie et, pour celles et ceux qui auront toujours besoin de voitures, de les accompagner dans la transition vers le (bio)gnv et l’électricité (verte), carburants moins coûteux à l’usage.

Nous estimons que les choix réglementaires et notamment la non permanence de la ZFE ne doivent pas être un prétexte pour ne pas consacrer les moyens nécessaires à la décarbonation des mobilités. Lors de la concertation de cet automne menée par la Métropole concernant l’accompagnement, 67 % des concertés ont demandé « un système de mobilité qui permette d’être moins dépendant de la voiture ». C’est bien plus que les 26 % pour des aides au renouvellement. Par ordre d’importance des demandes dans le bilan de la concertation : 49 % nous réclamaient alors des transports publics plus rapides que la voiture, 38 % une baisse du prix des transports en commun, 36 % d’augmenter leur fréquence, 34 % d’étendre leurs horaires, 30 % une desserte de leur lieu d’habitation, 29 % des pistes cyclables pour sécuriser leur trajet et donc 26 % des aides au renouvellement de véhicules. organiser la massification du report modal de notre population.

Retrouvez l’intervention du groupe UMA sur la saisie de l’Etat, lors du conseil métropolitain du 30 septembre 2022 :

Retour sur le conseil métropolitain du 7 avril 2023

By Conseil métropolitain, Non classé, qualité de l'air
Intervention Thierry Semanaz

Retrouvez l’intervention de Thierry Semanaz sur le Contrat de Plan Etat-Région 2021/2027

Nous souhaitons une participation plus importante de Grenoble-Alpes Métropole au Syndicat Mixte des Mobilités de l’Aire Grenobloise (SMMAG) :

Il faut renforcer notre contribution au SMMAG afin d’avoir un service public des mobilités à la hauteur des enjeux : pollution de l’air, inégalités sociales et adaptation à la ZFE.

Intervention Eric Piolle

Retrouvez notre intervention sur le dispositif d’accompagnement des habitants de la métropole dans la mise en œuvre de la ZFE :

La Zone à Faible Émissions pour les véhicules particuliers est une obligation légale. Nous sommes amené.es, nous, conseille.ère.s métropolitain.es, à définir les mesures pour accompagner les habitants du territoires du fait de cette nouvelle réglementation. Nous souhaitons pointer la responsabilité de l’État qui consacre trop peu de moyens pour la mise en œuvre de la ZFE dans les territoires.

Intervention Lionel Coiffard

Nous craignons que la ZFE mise en place soit inefficace pour le climat, injuste socialement et mènent nos habitants dans une impasse.

Nous devons être à la hauteur des enjeux : La non-permanence ne peut être un prétexte à l’immobilisme.

Il s’agit de consacrer les moyens nécessaires à la décarbonation des mobilités :

  • Augmentons les cadences des transports en commun et leur amplitude horaire
  • Créons dès aujourd’hui les lignes express dans le périurbain pour préfigurer le RER métropolitain
  • Développons massivement les infrastructures cyclables
  • Dotons-nous d’un véritable budget de création de parking relais, d’aires de covoiturages et développons l’autopartage

Retrouvez l’intervention de Laura Siefert sur le dispositif d’aide à l’installation de systèmes solaire thermique pour les particuliers

Intervention de Laura Siefert
Intervention d’Anne-Sophie Olmos

Retrouvez l’intervention d’Anne-Sophie Olmos concernant l’optimisation de la gestion de l’eau potable sur notre territoire

CLIMAT, ATTRACTIVITÉ, TRANSITIONS, SOLIDARITÉS, PROXIMITÉ : LA FEUILLE DE ROUTE DE LA MAJORITÉ DE GAUCHE, ÉCOLOGISTE ET SOLIDAIRE DE GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE (2022-2026)

By Alimentation, Biodiversité, Climat, Culture, Cycle de l'eau, Cycle des déchets, Emploi, ESS, Habitat, Média, Mobilités, Non classé, Participation Citoyenne, Solidarités, Sports, Urbanisme

LE CLIMAT NOUS OBLIGE

Notre territoire a toujours été à l’avant-garde dans bien des domaines, et aujourd’hui, par cette capacité à innover, par sa position géographique particulière et par ses atouts singuliers, la métropole Grenoble‑Alpes doit relever les défis économiques, sociaux et  environnementaux et répondre aux attentes des personnes qui vivent dans l’ensemble des communes de son territoire.

 

[Alternatives Économiques] Déchets : ces communes qui mettent nos poubelles au régime

By Non classé

En France, brûler ou enfouir les déchets ménagers reste les solutions privilégiées. A contre-courant, Besançon, Grenoble ou Roubaix tentent de sortir de cette logique en menant des politiques ambitieuses de réduction.

254 kilos. C’est la quantité d’ordures ménagères produite chaque année par un Français. Soit le poids de deux réfrigérateurs américains. Une fois collectées, les poubelles grises sont envoyées en décharge ou brûlées dans des incinérateurs. Deux solutions polluantes. Directives européennes et lois s’accumulent donc pour encourager les collectivités à se fixer des objectifs de réduction des déchets ménagers.