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Une politique de l’habitat au niveau de l’urgence du mal-logement !

By Habitat, Solidarités

Le ministre du Logement annonçait, lundi 8 Janvier 120 millions d’euros supplémentaires pour « renforcer le système d’hébergement d’urgence ». Cette nouvelle enveloppe correspond à 10 000 places supplémentaires. Malheureusement ces chiffres ne sont pas suffisant pour une politique de l’habitat au niveau de l’urgence du mal-logement !

Alors que le nombre d’enfants sans-abri atteint augmente, associations et politiques réclament des mesures structurelles pour atteindre l’objectif « zéro enfant à la rue », censé être une priorité du gouvernement. Les élus locaux se mobilisent face au drame en pleine explosion des enfants sans-abri partout en France et demandent des mesures urgentes, mais aussi plus dignes et sur le long terme, qui répondent aux besoins fondamentaux des enfants sur la question de l’hébergement. Situations que nous rencontrons sur notre territoire métropolitain. Début septembre 2023, à Grenoble, ce sont 471 mineurs ne dormant pas dans un logement ou un hébergement d’urgence. Parmi ces 471 enfants, environ 225 vivent chez un tiers, avec le risque renouvelé chaque soir de ne plus pouvoir être hébergé et d’être sans solution et 245 sont sans aucune solution, rue, habitat de fortune, squats ou bidonvilles. A Grenoble, à partir d’octobre 2022, 10 écoles en activité ont été ouvertes pour mettre à l’abri une vingtaine de familles. Les occupations d’écoles ont permis que 11 familles soient hébergées au cours de l’année par l’État ou le CCAS de Grenoble. A la fin de l’année scolaire il restait encore 6 écoles occupées.

L’État n’assume pas son rôle. Nos communes se voient dans l’obligation de compenser les carences de l’État. La Métropole peut jouer un rôle de coordinateur et s’assurer que toutes les familles actuellement à la rue sur le territoire trouve un abri dans les plus brefs délais. Notre territoire a les capacités d’accueillir ces familles et ces enfants dignement, notamment en s’appuyant sur la solidarité intercommunale. L’accès au logement est un droit fondamental qui doit s’appliquer à toutes les populations du territoire.

Notre politique de l’habitat métropolitaine doit donc pouvoir répondre aux demandes croissantes de logement sociaux, et être capable de gérer des situations d’urgences comme celle que nous vivons actuellement. Le changement climatique venant en plus accroître la vulnérabilité des plus démuni.es : la précarité thermique est aujourd’hui une réalité pour plus de 12 millions de personnes en France.

L’urgence de la situation du logement en France nous montre que nous avons raison de porter une politique locale de l’habitat ambitieuse. Nous ne voulons plus un seul enfant sans toit sur notre territoire.

Le conseil métropolitain vote le soutien à cinq structures de la prévention pour leurs actions auprès de la jeunesse

By Education, insertion, Prévention Spécialisée

Dans le cadre de la mise en place de la politique de prévention spécialisée et de prévention des risques, Pierre Bejjaji peut s’appuyer sur des associations qui effectuent un travail de terrain au plus près des populations vulnérables. Elles connaissent les publics et font aussi un travail de cohésion sociale.

Le conseil métropolitain vient de délibérer ce vendredi 22 décembre 2023, un soutien financier à 5 associations permettant de mener à bien la politique de prévention spécialisée et de prévention des risques au plus près des personnes dans le besoin, notamment les plus jeunes.

Concernant le soutien métropolitain à deux associations de prévention spécialisée :

Il s’agit de soutenir les deux associations historiques du territoire et opératrices de la politique de prévention spécialisée : l’Acteur de la Prévention Spécialisée en Isère (l’APASE) et le Comité Dauphinois d’Action Socio-Educative (CODASE).

Ces deux structures interviennent sur 11 communes de l’agglomération, directement auprès des populations les plus susceptibles d’être en rupture sociale. Ces éducateurs et éducatrices spécialisé.es sont par leur présence sur le terrain un véritable relai pour les structures d’accompagnement et les pouvoirs publics.

L’objectif de la prévention spécialisée est d’intervenir avec l’ensemble des acteurs socio-éducatifs de son territoire d’implantation (services jeunesse, établissement scolaires, prévention de la délinquance, programmes de réussite éducatives, acteurs de la santé et du développement territorial)

La délibération voté ce vendredi 22 décembre permet d’adopter les deux contrats d’objectifs territoriaux de Prévention spécialisée 2023-2026. Celle relative aux interventions de prévention spécialisée de l’APASE auprès des jeunes en errance, effectué par l’équipe spécialisée « Agglo jeunes France », ainsi que les interventions du CODASE sur le territoire de Vizille.

Une délibération pour réduire la consommation de produits psychoactifs chez les jeunes

La 2ème délibération permet de soutenir conjointement avec la ville de Grenoble, trois association à hauteur de 40 000€, pour leurs interventions en faveur de la réduction des risques et des dommages liés aux consommations d’alcool et autres substances psychoactives en milieu festif.

A l’issue d’un appel à projet, les associations Keep Smiling, Serein.e.s et Avenir Santé ont été sélectionnées. Agissant auprès des jeunes pendant d’évènements festifs et nocturnes, elles permettent la prévention et la lutte contre la consommation de substances psychoactives, tout en effectuant une veille sur les problématiques de harcèlement et de violences discriminatoires et liées aux genres en milieu festif.

Au total, ce sont près de 6000 jeunes qui ont été touchés par ces actions de sensibilisation l’année passée.

« Ces actions sont importantes sur le territoire pour limiter les consommations de substances psychoactives par les jeunes bien sûr, mais aussi pour éviter la banalisation de cette consommation lors de temps festifs ou même parfois dans l’espace public »

Pierre Bejjaji

Ces associations poursuivront leur travail en 2024 sur le territoire métropolitain, et développeront des actions d’aller-vers, sur des évènements tardifs par exemple (00h-06h00). Elles proposeront également des actions spécifiquement liées à la prévention des consommations du protoxyde d’azote, dont la consommation est en hausse sur le territoire.

A travers le financement de ces cinq associations, l’enjeu est d’offrir des réponses adaptées aux problématiques liées à la consommation des produits par les jeunes du territoire Grenoblois, dans la prévention spécialisée du quotidien.

Missions locales et Maison de l’Emploi, quand la politique Métropolitaine s’inscrit dans l’émancipation des jeunes du territoire Grenoblois

By Emploi, insertion, Solidarités, Travail

Les missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes sont issues de l’ordonnance n° 82-273 du 26 mars 1982 relative aux mesures destinées à assurer aux jeunes de 16 à 18 ans une qualification professionnelle et à faciliter leur insertion sociale , reprenant ainsi les préconisations du rapport remis par Bertrand Schwartz au Premier ministre Pierre Mauroy en 1981. Pérennisées par la loi n° 89-805 du 19 avril décembre 1989 favorisant le retour à l’emploi et la lutte contre l’exclusion professionnelle. Conformément aux orientations posées par le « rapport Schwartz », ces structures – constituées sous forme associative ou de groupements d’intérêt public (GIP) – s’efforcent d’aider les jeunes à « résoudre l’ensemble des problèmes que pose leur insertion professionnelle et sociale ».

Au titre de la Politique Métropolitaine de l’Emploi et de l’Insertion, la Métropole soutient le développement des projets portés sur son territoire par six Missions Locales et une maison de l’emploi associative qui interviennent sur l’ensemble des 49 communes et au-delà. En effet, 4 des 6 Missions Locales ont une aire d’intervention qui couvre les EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale) frontaliers de la Métropole (Vercors, Grésivaudan, Trièves, Oisans et Matheysine). Les Missions Locales, remplissent à ce titre, une mission de service public fondamentale en proposant à ces publics, souvent peu qualifiés, sans expérience professionnelle et pouvant rencontrer des problématiques de logement, de mobilité ou de santé, un véritable appui dans une démarche d’accompagnement global pour leur permettre
d’avancer vers une solution d’insertion professionnelle et sociale qui soit la plus durable possible.

Les maisons métropolitaines de l’emploi sont soit portées directement par la Métropole (Grenoble, Echirolles, Saint-Martin-d’Hères, Fontaine, Pont-de-Claix), soit par une association loi 1901, comme cela est le cas pour la Maison de L’Emploi et de l’Entreprise- MIFE Isère, association née en 2019 de la fusion de la Maison de L’Emploi et de l’Entreprise
du Néron et de AgirEmploi. Les Maisons Métropolitaines de l’Emploi interviennent sur l’ensemble du territoire de la Métropole autour de trois axes : mobilisation des entreprises en faveur des demandeurs d’emploi, clauses sociales, coordination des acteurs de l’emploi et de l’insertion.

Depuis plus de trente ans, le taux de chômage des jeunes est supérieur à 15 % et il a régulièrement franchi les 20 %. Face à ce constat, des mesures de politique de l’emploi se sont succédées pour favoriser l’insertion des jeunes dans l’emploi. Aborder l’exclusion et la vulnérabilité de la jeunesse sous le seul angle du chômage revient à ignorer l’existence d’une zone dans laquelle se situerait une partie de cette jeunesse qui n’est ni en emploi, ni en formation, ni en stage. Faciliter la transition vers l’emploi des jeunes doit être une stratégies locales d’accompagnement pour la Vice-Présidente Céline Deslattes. Pour elle l’accompagnement rime avec « accès aux droits ».

Le territoire joue un rôle crucial en matière d’accès aux droits, dans un premier temps au niveau des orientations politiques claires, puis dans un second temps pour mobiliser toutes les ressources financières, humaines, techniques, disponibles localement. C’est à l’échelon des territoires que se construisent les coopérations les plus harmonieuses qui permettront de répondre aux besoins de jeunes de notre grand territoire Grenoblois.

Le conseil métropolitain adopte une délibération clé pour le schéma directeur déchets : la modernisation du site de compostage de Murianette

By Cycle des déchets, Energie

Le conseil Métropolitain a adopté ce 22 décembre 2023 une délibération actant la rénovation du centre de compostage de Murianette ! L’objectif est qu’il puisse répondre aux besoins croissants du territoire concernant le compostage et la valorisation de près de 10 000 tonnes par an de déchets alimentaires !

Cette rénovation s’accompagne de la construction d’une unité de méthanisation qui produira du biogaz qui sera réinjecté dans le réseau de gaz naturel public. Le résidu de compost, appelé digestat, sera mélangé aux déchets verts du territoire et donné aux agriculteurs métropolitains pour qu’ils l’utilisent comme engrais naturel.

Le coût total du projet est de 36 millions d’euros. L’État participe à hauteur de 11,5millions d’euros à cet investissement public en raison du caractère innovant de la démarche.

La métropole sera la première collectivité de France à avoir sa propre unité de méthanisation fonctionnant grâce aux déchets alimentaires des habitant.es et des déchets verts du grand territoire grenoblois.

L’unité de méthanisation permettra la production annuelle de 7 GWh de biogaz, injectés dans le réseau, et améliorera donc le bilan énergétique du site et l’indépendance énergétique du territoire

Cumulé à la production d’Aquapôle, ce sont plus de 10% de la consommation de gaz de la métropole qui sera produit localement

Le schéma directeur déchets 2020-2030, adopté en novembre 2017 par le conseil métropolitain, fixe l’objectif d’une réduction de 50% de la quantité d’ordures ménagères collectées entre 2015 et 2030 et une amélioration de la valorisation matière.

Les politiques déchets menés depuis 2014 par Georges Oudjaoudi puis Lionel Coiffard ont permis de réduire le volume des ordures ménagères tout en augmentant celui des déchets alimentaires, via la distribution des bacs à compost.

Près de 30% de nos poubelles ménagères sont des déchets alimentaires pouvant être compostés. Le tri par les foyers de ces déchets permet aujourd’hui de valoriser un volume de plus de 7000 tonnes de déchets organiques. L’objectif est d’atteindre 10 000 tonnes d’ici la mise en service du méthaniseur.

Après l’agrandissement du centre de tri Athanor et la reconstruction de l’usine d’incinération de La Tronche, la rénovation du centre de compostage de Murianette, voté aujourd’hui par le conseil métropolitain, et qui devrait s’achever en 2025 est une étape structurante de notre ambitieuse feuille de route. Cela nous permettra d’éviter près de 30% des émissions de GES annuelles et de créer une forme d’économie circulaire de l’énergie avec la création de ce biogaz qui sera injecté dans le réseau urbain pour par exemple chauffer les bâtiments publics ou les gymnases.

Montpellier Méditerranée Métropole, plus grande métropole d’Europe à mettre en place la gratuité des transports en commun

By Mobilités

Après trois ans d’expérimentation de gratuité partielle – tout d’abord le week-end, puis pour les mineur.es et les plus de 65 ans – la gratuité totale du réseau de transport pour tous les habitant.es de la métropole entre en vigueur ce jeudi 21 décembre 2023.

Les représentant.es de la ville de Grenoble sont présent.es pour échanger avec les élu.es locaux. Le modèle de la ville de Montpellier nous donne du recul sur la pertinence d’une telle mesure. Les effets de la gratuité du réseau le week-end, mis en place il y a trois ans, sont notamment très positifs sur le report modal.

Plus de 30 agglomérations l’ont déjà mis en place avec des effets immédiats sur les fréquentations et notamment celles des plus jeunes, qui voient leur autonomie décuplée.

C’est aussi une mesure sociale qui favorise les déplacements entre le cœur urbain des métropoles et le périurbain

Ceci vient renforcer Le dynamisme économique des centres-villes, notamment des commerces de proximité, qui font face à la concurrence des zones commerciales.

  • Dunkerque a vu sa fréquentation augmenter de 60% depuis 2018 (date de la gratuité), Niort de 23%.
  • La métropole de Aix-Marseille va lancer une étude pour la faisabilité de la mise en œuvre de la gratuité sur son territoire. Le coût estimé est de 250 millions d’euros. Une gratuité qui permettrait aussi de réduire les émissions de GES et d’améliorer la qualité de l’air. Des études montrant les bénéfices de la gratuité pendant les pics de pollution avaient déjà été réalisées.

Sur l’agglomération grenobloise, la mise en place d’une forme de gratuité partielle du réseau de transport, pour les plus jeunes, les plus précaires et le week-end par exemple, est financièrement envisageable dès aujourd’hui.

C’est une mesure qui permettrait d’expérimenter concrètement l’impact de la gratuité sur les fréquentations et le report modal.

La métropole d’Annecy a mis en place une gratuité sur son réseau de transport durant les vacances estivales. Le nombre d’abonnement à la rentrée de septembre était en 2023 supérieur aux années précédentes.

Nous demandons depuis plusieurs mois au SMMAG d’expérimenter une forme de gratuité partielle sur le réseau de transport, notamment le week-end, diminuant ainsi une des trois dépenses obligatoires des ménages.

Sur les 10 jours de gratuités prévu par le contrat entre le Smmag et la TAG le Président du SMMAG n’en a permis que 4. Nous avons également vu les mesures de gratuités liées aux épisodes de pollution disparaitre non pas du fait de la baisse de la pollution de l’air.

Démocratie participative : Les lauréats du budget participatif de Grenoble sont connus

By démocratie participative

A l’échelle métropolitaine, la convention citoyenne pour le climat a apporté l’année dernière une nouvelle dynamique pour la démocratie locale. Elle donne des axes prioritaires sur lesquels investir pour réduire les émissions de GES du territoire. Le budget 2024, sera l’occasion, un an après l’adoption des propositions de la CCMC par le conseil métropolitain, de faire un point d’étape sur la mise en œuvre des propositions.

La démocratie participative permet aux citoyennes et citoyens d’agir directement pour le territoire via la participation au processus de décision et à la mise en place de politiques publiques. Il s’agit de redonner l’initiative aux habitant.es. C’est ce que propose la Ville de Grenoble en mettant en place, entre autre, des budgets participatifs.

Le vote du budget participatif de la ville de Grenoble de septembre 2023 permettait aux citoyennes et citoyens de choisir les projets que la ville allait financer en 2024 pour un montant de 1,8 millions d’euros. 

Les lauréats sont aujourd’hui connus : la ville va financer dix projets.

Six projets pour préserver la nature en ville qui vont permettre le l’installation de collecteurs d’eau de pluie, la plantation de deux fortes denses a croissances rapide et des installations photovoltaïques sur les toitures publiques pour déployer 650kW d’autoconsommation énergétique.

Trois projets pour les solidarités et un la jeunesse et la petite enfance. Un projet multipartenarial (Point d’eau, L’Appart, CHU, Tempo, Promethée) pour défendre l’accès à la santé va permettre l’aménagement d’un camion de santé-mobile pour aller à la rencontre des personnes vulnérables (rue, squats,…). Ce sera aussi un espace confidentiel pour échanger sur la santé et un autre pour les premiers soins. L’ouverture d’un tiers lieu pour les femmes dans le quartier Teisseire et d’une objethèque (bibliothèque pour objets de consommations quotidiens) ont aussi remporté le vote

Enfin un projet enfance jeunesse va permettre l’aménagement ludiques aux piétons et cycles d’une rue quartier Berriat.

Vous pouvez retrouver Retrouvez les projets lauréats du budget participatif ici : https://www.grenoble.fr/3018-8eme-edition-les-projets-laureats.htm

Les communes UMA dans l’actualité : condition animale, bibliothèque de Champagnier et parcs canins

By communes, Condition Animale

Grenoble en tête du classement « une ville pour les animaux de l’association L214

Avec un score de 75/100 la ville de Grenoble se classe 1ère du classement de l’association L214 « Une Ville pour les animaux », parmi les villes de plus de 20 000 habitants les plus favorables pour les animaux. Ceci notamment dû à la politique portée par Sandra Krief, adjointe municipale à la condition animale.

Lire l’article : https://www.placegrenet.fr/2023/12/07/la-ville-de-grenoble-premiere-du-classement-une-ville-pour-les-animaux-de-lassociation-l214/619546

Champagnier : c’est parti pour le chantier de la nouvelle bibliothèque

Les travaux d’aménagements de la nouvelle bibliothèque vont commencer pour une ouverture au printemps

Saint-Egrève : Inauguration de deux parcs canins

Deux parcs dédiés aux chiens ont été inaugurés le 29 novembre.

Grenoble ville amie des aîné.es

By Solidarités

Chaque année, le Réseau Francophone des Villes Amies des Ainés (RFVAA) organise des rencontres des territoires adhérents cette année elles sont conjointes aux rencontre du réseau mondial des villes et communautés amies des ainés de l’OMS.


Le réseau mondial incite les territoires à s’adapter aux besoins des aînés, de façon à valoriser le potentiel que représentent les personnes âgées pour l’humanité. Plus de 15 nations étaient présentes au Ministère des Solidarités et des Familles. Des tables rondes, ateliers, et conférences étaient organisés pour présenter les actions concrètes décidées avec et pour les aîné-es en faveur de leur qualité de vie.


Kheira Capdepon, adjointe aux Ainé-es, Aidant-es et Intergénérationnel a introduit la 2ème journée, dédié a aux programmes nationaux et internationaux. Une cérémonie de remise des labels « Ami des Ainés » a permis de saluer l’engagement et le travail mené par 18 collectivités. Ce label vient visibiliser l’engagement des territoires à faire avec les aîné-es, à mobiliser leur expertise d’usage, à prendre en compte leurs particularités, rythmes et envies.

Près d’une trentaine de territoires sont aujourd’hui labellisés, dont Grenoble depuis 2021. La ville de fait partie du le Réseau Francophone des Villes Amies des Ainés. Il permet d’impulser une dynamique autour de l’accompagnement des parcours de vieillissement. C’est aussi un outil pour construire une approche participative avec les acteurs et collectivités engagés dans le soutien des ainé.es.

La lutte contre l’âgisme et la promotion d’une véritable culture de l’âge, sont des enjeux prioritaires de solidarités sur notre territoire. Il s’agit aussi de répondre au défi de la transition démographique et du mieux vivre

Anne-Sophie Olmos invitée du Conseil Économique, Social et Environnemental sur la politique tarifaire de l’eau

By Cycle de l'eau, Eau

Le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) a été saisi par la 1ère Ministre pour émettre un avis sur la tarification progressive. C’est un des axes du plan eau » du gouvernement qui vise à réduire de 10 % les prélèvements d’eau d’ici 2030 pour inciter les consommateurs, particuliers ou acteurs économiques à davantage de sobriété.

Anne-Sophie Olmos était donc invitée en tant que vice-présidente au cycle de l’eau à Grenoble-Alpes Métropole à une table-ronde du CESE « eau potable, des enjeux qui dépassent la tarification progressive » pour contribuer à l’avis du CESE et témoigner de la politique ressource en eau mise en place sur notre territoire depuis 2015.

La métropole de Grenoble n’a pas de tarification progressive pour les particuliers mais possède un des tarifs de l’eau les plus bas de France pour une métropole de cette taille : 3,26€/m3 d’eau.

La convergence tarifaire de l’eau potable est un des enjeux primordiaux de la politique cycle de l’eau que porte Anne-Sophie Olmos, avec l’objectif qu’elle soit juste socialement et garantisse une gestion durable de ce bien commun.

Une politique tarifaire sociale de l’eau a été privilégiée : l’harmonisation des tarifs de l’eau potable s’est fait en parallèle d’une aide sociale issue de la loi Brottes : une allocation eau pour les ménages les plus précaires dont la facture dépasse 5% des revenus du foyer.

L’eau est un bien commun qui doit rester accessible à toutes et tous. Notre politique vise à renforcer ce service public aux habitants afin qu’ils ne soient par impactés par des variations tarifaires, et que l’eau reste abordable.

Concernant les usages non domestiques, qui sont majoritairement industriels et représentent 24% des consommations totales d’eau potable du territoire, les objectifs étaient double : inciter les industriels à la sobriété pour garantir les besoins domestiques qui sont prioritaires et protéger les petites structures artisanales et professions libérales.

Une tarification progressive directement proportionnelle à la consommation d’eau a été mise en place pour les industriels :

  • Un tarif similaire au tarif domestique pour les petits consommateurs (consommation inférieure à 500m3/an)
  • Un tarif intermédiaire (consommation comprise entre 500m3/an et 5000m3/an)
  • Un tarif plus élevé pour les gros consommateurs (consommation supérieure à 5000m3/an) soit les 300 plus grosses entreprises du territoire.

Cette tarification progressive vient encadrer la consommation des industriels afin de faire des économies d’échelles et d’éviter les pénuries d’eau.

Au-delà de la tarification, la question des usages et de la préservation de ce bien commun

Le changement climatique vient impacter toutes les ressources en eau. Il s’agit de questionner les consommations et les usages de cette ressource qui n’est pas infinie.

Aujourd’hui une des deux grandes nappes alimentant la métropole est monopolisée à 65% par trois entreprises. La sécheresse 2022 a remis les enjeux du partage de l’eau sur la table. Le but est de garantir son accès inconditionnel à toutes et tous 

Anne-Sophie Olmos

Une gestion durable de la ressource en eau passe donc aussi par une priorisation des usages : l’eau potable pour les foyers puis les milieux naturels sont indispensables pour la vie et nos écosystèmes.

Retrouvez l’intervention de Anne-Sophie Olmos ici :

L’inauguration du Pôle R c’est ce vendredi 1er décembre !

By Economie circulaire, pollution

Le nouveau site métropolitain dédié à l’économie circulaire, ouvre ses portes au public aujourd’hui ! l rassemble une quinzaine d’entreprises et d’associations spécialisées dans la réparation et le réemploi d’objets du quotidien, la lutte contre le gaspillage alimentaire et les emballages.

Le Pôle R est l’outil majeur de la stratégie métropolitaine 2023-2026 de développement de l’économie circulaire porté par Elizabeth Debeunne, vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire, et Lionel Coiffard, Vice-président en charge des déchets.

le Pôle R s’inscrit par ailleurs dans le schéma directeur déchets 2030 qui vise à réduire le volume de nos déchets.

Concrètement cet espace de récupération massive d’objets réparables ou recyclables permet de fédérer et d’animer l’écosystème local de l’économie circulaire : ressourceries, associations, entreprises, laboratoires de recherche et collectivités. Il accueille déjà 5 sociétés qui œuvrent contre le gaspillage ainsi que la « Donnerie dépose minute », espace ouvert au grand public, pour le dépôt d’objets en bon état.

Le programme de l’inauguration :

13:30 à 15:15 – Cérémonie d’inauguration et visite du Pôle R
15:20 à 16:20 – 3 tables rondes et rencontres, pour passer à l’action à travers des exemples concrets :

  • Table ronde – Economie circulaire : conjuguer performance et sobriété
  • Table ronde – Les synergies inter-entreprises pour l’économie et l’environnement
  • Rencontre inspirante – Comment créer une activité d’économie circulaire au service de l’homme et du territoire ?


16:30 – 17:30 – Lancement du réseau économie circulaire et réseautage

Pour en savoir plus : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/agenda/274/643-portes-ouvertes-inauguration-de-pole-r.htm?periode=327#parInfo

Revoir le Brief Métro de Elizabeth Debeunne sur le Pôle R