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Les politiques d’accueil du territoire : des politiques publiques construites pour et par les exilés.

By Accueil, démocratie participative, insertion

Céline Deslattes, vice-présidente à l’emploi, l’insertion et la jeunesse mène sur la métropole une politique d’accueil et d’intégration innovante, basée sur la participation des personnes exilées à la construction des politiques publiques. Permettre l’implication des habitantes et habitants migrants dans la vie de la cité, à partir de leurs besoins est nécessaire pour un accueil digne sur notre territoire.

Dans le cadre de la politique d’accueil en faveur des personnes en exil, des primo-arrivants et des réfugiés que porte Céline Deslattes, au travers du Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration, la métropole s’est appuyée en 2023 sur un appel à projet du fonds européen asile, migration et intégration (FAMI) pour mettre en place deux dispositifs visant à inclure des exilés dans les réflexions autour des politiques d’accueil. Il s’agit de l’AGORA, une instance de participation des réfugiés à la vie politique métropolitaine, et des laboratoires de l’hospitalité, pour réfléchir avec les personnes concernées par la question de l’accueil.

L’Agora est la première instance de participation des réfugiés. Elle est composée de 16 réfugiés ou demandeurs d’asile de plus de 6 mois, bénévoles. Elle se réunit 1 fois par mois pour proposer des pistes d’améliorations sur les politiques d’accueil et d’intégration sur le territoire. En donnant la parole aux habitants migrants sur le territoire, l’objectif est de mieux prendre en compte les difficultés qu’ils et elles rencontrent dans leur parcours d’intégration : obstacles administratifs dans leurs démarches relatives au droit des étrangers (délais de traitement des démarches), difficulté à avoir accès à un logement, à un travail à cause des non-renouvellements des titres de séjours par les services de l’état, précarité et impossibilité à subvenir aux besoins primaires de leurs enfants, etc. S’appuyer sur ces parcours de vie est nécessaire à la construction d’un service public de l’accueil pertinent.

Les laboratoires de l’hospitalité, aussi financés par l’Union Européenne consistent à expérimenter une méthode de co-construction des politiques publiques avec les personnes étrangères nouvellement arrivées sur le territoire. Des ateliers de travail rassemblant partenaires exilés, partenaires sociaux et as­sociatifs et décideurs publics sont organisés pour réfléchir ensemble à l’amélioration des politiques d’accueil locales.

C’est aussi un projet de recherche. Des laboratoires de l’hospitalité sont donc organisés en parallèles dans cinq autres agglomération européennes, permettant ainsi à chaque ville participante d’échanger sur leurs pratiques. La métropole de Grenoble a, sous l’impulsion de Céline Deslattes, rejoint le projet en 2023. Les laboratoires de l’hospitalité ont fait des recommandations aux décideurs locaux pour mieux inclure les exilés dans les politiques d’accueil.

Ces deux dispositifs nous permettent de mettre en place des politiques publiques d’accueil construites PAR les personnes en exil, et donc adaptées à leurs besoins. Les premières actions qui vont voir le jour à la suite de ce travail en commun : un guide du nouvel arrivant et une maison de l’hospitalité lieu d’information, d’échange, de collaboration avec le monde associatif.

Par la participation des personnes exilées aux instances démocratiques locales, nous reconnaissons leur présence sur le territoire, leur légitimité à s’exprimer et à prendre part aux processus de décisions.

Nous devons utiliser ces dispositifs européens pour contribuer à la mise en œuvre de politiques publiques d’accueil dignes et inconditionnelles pour toutes et tous.

Démocratie participative : Les lauréats du budget participatif de Grenoble sont connus

By démocratie participative

A l’échelle métropolitaine, la convention citoyenne pour le climat a apporté l’année dernière une nouvelle dynamique pour la démocratie locale. Elle donne des axes prioritaires sur lesquels investir pour réduire les émissions de GES du territoire. Le budget 2024, sera l’occasion, un an après l’adoption des propositions de la CCMC par le conseil métropolitain, de faire un point d’étape sur la mise en œuvre des propositions.

La démocratie participative permet aux citoyennes et citoyens d’agir directement pour le territoire via la participation au processus de décision et à la mise en place de politiques publiques. Il s’agit de redonner l’initiative aux habitant.es. C’est ce que propose la Ville de Grenoble en mettant en place, entre autre, des budgets participatifs.

Le vote du budget participatif de la ville de Grenoble de septembre 2023 permettait aux citoyennes et citoyens de choisir les projets que la ville allait financer en 2024 pour un montant de 1,8 millions d’euros. 

Les lauréats sont aujourd’hui connus : la ville va financer dix projets.

Six projets pour préserver la nature en ville qui vont permettre le l’installation de collecteurs d’eau de pluie, la plantation de deux fortes denses a croissances rapide et des installations photovoltaïques sur les toitures publiques pour déployer 650kW d’autoconsommation énergétique.

Trois projets pour les solidarités et un la jeunesse et la petite enfance. Un projet multipartenarial (Point d’eau, L’Appart, CHU, Tempo, Promethée) pour défendre l’accès à la santé va permettre l’aménagement d’un camion de santé-mobile pour aller à la rencontre des personnes vulnérables (rue, squats,…). Ce sera aussi un espace confidentiel pour échanger sur la santé et un autre pour les premiers soins. L’ouverture d’un tiers lieu pour les femmes dans le quartier Teisseire et d’une objethèque (bibliothèque pour objets de consommations quotidiens) ont aussi remporté le vote

Enfin un projet enfance jeunesse va permettre l’aménagement ludiques aux piétons et cycles d’une rue quartier Berriat.

Vous pouvez retrouver Retrouvez les projets lauréats du budget participatif ici : https://www.grenoble.fr/3018-8eme-edition-les-projets-laureats.htm