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La réduction des déchets : un défi majeur pour Grenoble-Alpes Métropole

By Cycle des déchets, Economie circulaire, pollution plastique

Notre métropole se doit d’être à la hauteur des défis de demain. La réduction et le recyclage des déchets est primordial pour la préservation de notre santé et de l’environnement. Lionel Coiffard, vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation de déchets et Elizabeth Debeunne vice-présidente chargée de l’économie sociale, solidaire et circulaire portent les ambitions de la métropole. Ils mettent en œuvre le schéma directeur « Gestion des déchets 2020-2030 » qui vise à réduire le volume global des déchets de la métropole.

L’amplification du réemploi, du compostage et du recyclage sont nécessaires à une politique de réduction globale de nos déchets. La Métropole mène donc des politiques d’investissements ambitieuses de réduction et de recyclage de nos déchets qui nous a permis de lancer plusieurs projets d’envergure. L’ouverture d’un nouveau centre de tri des emballages l’hiver prochain, la rénovation du centre métropolitain de compostage et la construction de nouvelles déchetteries à Échirolles et Sassenage concrétisent cette politique.

Les plastiques aussi dans le viseur de la Métropole

Grenoble-Alpes Métropole s’est engagée à réduire de 20 % la quantité de plastique d’ici 2030. En collaboration étroite avec le WWF France dont l’un des objectifs est d’aider les institutions à créer de solides stratégies de lutte contre la prolifération de ce déchet, la Métropole a mis sur pied un plan d’actions et a voté l’exclusion de tout plastique à usage unique dans sa commande publique.

Depuis le mois de mai, nous accompagnons les cantines des communes volontaires sur les alternatives aux barquettes plastiques. Nous allons soutenir financièrement les projets de consigne de contenants réemployables portés par des entreprises en leur offrant un lieu d’hébergement sur son site « Pole R » dédié à l’économie circulaire. Enfin, pour réduire la pollution existante et préserver les cours d’eau, la lutte contre l’abandon mégots est aussi prioritaire.

Appel à projets de la métropole « Réduction des déchets & économie circulaire »

Elizabeth Debeunne et Lionel Coiffard ont lancé un appel à projets « Réduction des déchets & économie circulaire » afin de soutenir les citoyennes et citoyens qui ont un projet qui contribue à la réduction des déchets dans une logique d’économie circulaire. Cet appel à projet est ouvert aux associations, aux établissements publics et aux TPE / PME artisanales, commerciales et de service jusqu’au 31 mars 2023.

Pour en savoir plus et participer à l’appel à projet, rendez-vous sur le site de la Métropole.

La métropole grenobloise participe à la 10ème édition « Tous au compost » du 25 mars au 09 avril 2023

« Tous au compost » est une autre action mise en place par Lionel Coiffard qui vise à réduire le volume des ordures ménagères. Cette politique de tri des déchets alimentaires, en collaboration avec la vice-présidente à la sécurité alimentaire Salima Djidel, a pour objectif la réutilisation des déchets en engrais. Nous mettons d’ailleurs déjà à disposition des composteurs individuels afin que les citoyennes et les citoyens soient aussi acteurs de cette politique de réduction des déchets.

Retrouvez nous lors de la 10ème édition « Tous au compost » du 25 mars au 9 avril 2023 à travers de nombreux évènements !

Une occasion de découvrir le compostage de proximité en assistant ou en organisant des animations autour d’un site de compostage pour informer, sensibiliser, convaincre, et développer les pratiques.

Comité syndical du SMMAG du 09 mars 2023

By Mobilités

Retrouvez l’ordre du jour du comité syndical du Syndicat Mixte des Mobilités de l’Aire Grenobloise (SMMAG) du 09 mars ainsi que les interventions des élu.es UMA.

Au programme de ce comité syndical : budget du SMMAG, dispositif d’aides ZFE, la baisse d’offre sur le réseau M’TAG et l’entretien des arrêts de bus et de tram.

Les interventions des élu.es UMA :

L’intervention de Pierre Bejjaji sur le budget du SMMAG 2023

L’intervention de Margot Belair sur l’offre de transport de la M’TAG

L’intervention de Florent Cholat sur la gestion et à l’entretien des abris bus et tram de la Métropole

Les enfants Saint Egrevois participent à la transition

By Biodiversité, Education, Participation Citoyenne, Pollution lumineuse

Si la Convention Citoyenne pour le Climat est au cœur de l’actualité de la métropole, des communes ont aussi fait l’expérience de la démocratie participative ces derniers mois. C’est le cas de Saint-Egrève qui depuis la rentrée 2022 a mis en place des ateliers de la transition écologique. Cette instance est ouverte à tous les saint-égrévois et saint-égrevoises souhaitant s’impliquer sur des sujets concrets touchant aux habitudes et aux comportement de chacun, sur les différentes thématiques des transitions.

Ce 1er cycle avait pour objet « l’extinction de l’éclairage public ». Il s’agit de répondre à des impératifs écologiques et énergétiques tout en permettant de garantir un sentiment de sécurité pour les personnes. 35 volontaires ont ainsi répondu à l’appel à candidatures et ont participé aux ateliers de travail.

Comme l’a présenté le maire et élu UMA Laurent Amadieu lors de ses vœux 2023 : « C’est un sujet important dans la période de crise énergétique que nous traversons, mais qui, au-delà de ses aspects financiers, a surtout des impacts sur la faune, la flore, le sommeil et la santé du vivant de manière générale. » 

L’objectif affiché était de faire part, à l’issue des 3 séances de travail, d’une « expertise d’usage citoyenne », en complément de l’expertise technique. Ce groupe est ainsi chargé d’émettre des préconisations sur l’extinction de l’éclairage public en s’appuyant sur leurs retours d’usage d’habitants. Ceux-ci se sont réunis lors de 3 ateliers. Il s’agissait de rendre un rapport à présenter au conseil municipal avec des préconisations sur les usages, les avantages et les craintes de la mise en œuvre de l’extinction de l’éclairage public à Saint Egreve.

 

Les écoliers de Rochepleine ont aussi eu droit à leur convention citoyenne !

 

Parallèlement la mairie de Saint-Egrève a souhaité mettre en avant le travail remarquable des élèves de l’école primaire de Rochepleine sur le même sujet en les intégrant au projet. Ces derniers ont travaillé sur la pollution lumineuse et les animaux nocturnes dans le cadre des « vendredi climatiques » proposé par l’association Occe. Après un travail en classe, les écoliers ont déambulé de nuit dans leur quartier pour « enquêter » sur l’éclairage public : le nombre de lampadaires, la direction du faisceau lumineux et sa couleur, etc.

Ils ont été invité au même titre que les membres de l’atelier de la transition écologique à présenter leurs conclusions et leurs recommandations au conseil municipal du 18 janvier 2023 A l’issu de celui-ci, « la chouette d’or » a été remise à Laurent Amadieu pour la qualité de l’éclairage publique dans la commune.

La participation des enfants à ce travail de démocratie participative était inédite mais très instructif pour toutes et tous, et le travail rendu au conseil municipal particulièrement pertinent et abouti.

 

Les conclusions de ce 1er cycle des ateliers de la transition

 

Enfants comme participant.e.s ont fait les mêmes recommandations au conseil municipal : Il doit y avoir un changement des habitudes de toutes et tous pour que l’éclairage soit réduit et que la nuit soit moins lumineuse.

Les citoyens et citoyennes ont effectué leurs préconisations entre la fourchette haute (la situation actuelle) et la fourchette basse (l’extinction totale) dans 5 secteurs clés : les parcs, l’axe du tram, les zones d’activités, les bords de Vence et pieds de massif et les zones pavillonnaires. Si le maire et les élus ont pris en compte les retours de ces ateliers à « 80-90% » ils assument pleinement leur choix final qui incluent moins de différenciations pour une meilleure lisibilité. L’éclairage a considérablement été réduit la nuit dans les 5 zones concernées : l’extinction est désormais totale de minuit à 6h sur tous les secteurs résidentiels, dès 21h dans les parcs et dès 23 dans les ZA.

L’accès à une eau potable pour toutes et tous, un sujet majeur dans le contexte climatique actuel

By Cycle de l'eau

 

 

 

Le calendrier est chargé en ce début d’année pour la vice-présidente au cycle de l’eau Anne-Sophie Olmos. Tout d’abord, l’appel à projet de solidarité internationale en matière d’eau et d’assainissement qu’elle porte a fait l’objet d’une délibération votée à l’unanimité au dernier conseil métropolitain du 03 février. Cet appel à projet s’inscrit dans nos valeurs de solidarité et dans notre volonté de mettre en œuvre des projets permettant de protéger la ressource en eau potable, de faciliter son accès, d’améliorer les solutions d’assainissement et donc de favoriser la sécurité sanitaire. Il s’adresse aux associations locales ou nationales porteuses de projets en direction des communautés qui en ont le plus besoin dans l’objectif de la satisfaction des besoins d’accès à l’eau et à l’assainissement. Ceci permettra à différentes associations de recevoir jusqu’à 50 000€ de subventions sur un total annuel de 240 000 € de la part des régies eau et assainissement de la Métropole.

 

 

« Aujourd’hui, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et plus du double ne disposent pas de services d’assainissement sûrs. Alors que notre territoire à la chance de disposer d’une eau d’une grande qualité et que nous avons les moyens d’améliorer nos services d’assainissement, ce que nous faisons, financer ces projets à l’international pour que toutes et tous puissent avoir droit à l’eau potable et à l’assainissement est un acte de solidarité qui nous tient à cœur. D’autant plus qu’il est porteur d’émancipation des femmes et des filles » – Anne Sophie Olmos

 

 

 

Une nappe phréatique sous nos pieds parmi les plus polluées de France

 

Une étude menée par Antea Group sous commande de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et de la Métropole, a permis de mettre en lumière la pollution, en surface et en profondeur, de cette nappe phréatique qui la rend impropre à la plupart des usages. L’étude indique que « La masse d’eau FRDG372 présente une qualité chimique dégradée en surface et en profondeur en lien avec les nombreuses activités industrielles du secteur ». Les plateformes chimiques du Pont-de-Claix et de Jarrie se situent en effet en aval des eaux polluées. Cette nappe coule sous nos pieds, de Champs sur Drac aux quai de l’Isère à Grenoble en passant par Jarrie, Champagnier, Pont de Claix, Échirolles, Eybens et une partie de Saint-Martin-d’Hères.

Une barrière hydraulique sépare au sud de la métropole la masse d’eau polluée, de celle qui alimente 40% du bassin grenoblois et qui est naturellement d’excellente qualité. La même étude d’Antea a néanmoins détecté des résidus chimiques (des chlorates et perchlorates) du côté des champs captants de l’eau potable. Face à ces infiltrations, l’étude en appelle à « la vigilance ».

L’Union Européenne exige des pays-membres le bon état des eaux d’ici 2027. Or cette nappe est une des plus polluées de France depuis de longues années « on ne pourra pas atteindre le bon état des eaux en 2027. Mais il faudrait déjà commencer à y travailler » – Anne-Sophie Olmos

La régie des eaux est mobilisée sur cette pollution d’une ressource précieuse et qui va être soumise à des pressions climatiques majeures dans les années à venir.

 

« Actuellement, il n’y a pas de risques sanitaires sur l’eau potable, mais avec la tension sur la

ressource en eau liée au changement climatique, on ne peut plus prendre de risque.

Nous alimentons près de 500 000 habitants et l’eau, bien commun de l’Humanité est essentielle à la vie.

La tolérance zéro pour les pollutions de l’eau s’impose.» Anne-Sophie Olmos.

 

Pour en savoir plus sur l’alerte aux polluants des eaux du bassin grenoblois

La mise en service du Pôle R, outil incontournable de l’économie circulaire métropolitaine

By Cycle des déchets, Economie, Economie circulaire, Emploi, ESS

Les crises énergétiques et environnementales que nous vivons impactent nos concitoyens ainsi que tous les acteurs économiques locaux. Afin de rendre notre territoire plus résilient et de limiter nos déchets, les élu.e.s UMA s’engagent toutes et tous dans leurs délégations pour une réorientation majeure de notre économie locale vers une économie circulaire plus respectueuse de nos ressources et de nos besoins en réutilisant, réemployant, réparant et recyclant nos bien de consommation.

Elizabeth Debeunne, vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire, et Lionel Coiffard, Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets portent en collaboration les ambitions du groupe UMA sur cette thématique essentielle. L’économie circulaire accorde une part importante au recyclage et à la réutilisation et est donc un bon levier pour réduire nos déchets.

Elizabeth Debeunne, Vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire invitée du Brief Metro

La stratégie métropolitaine 2023-2026 de développement de l’économie circulaire adoptée au conseil métropolitain de décembre 2022 est un début et un premier pas pour sortir de la logique « acheter – consommer – jeter ». Celle-ci a été construite avec l’ensemble des acteurs économiques du territoires (plus de 200 entreprises parmi des artisans, grands groupes, Pme ou start-up 2022). Elle comporte 3 axes principaux : la sensibilisation du public sur l’économie circulaire et ses bénéfices, la coopération entre les acteurs économiques et l’accompagnement de nouvelles activités économiques.

Cette stratégie s’appuie sur un outil majeur : le Pôle R. Situé Avenue des Jeux Olympiques à Grenoble, ce site métropolitain est entièrement dédié au réemploi et à l’économie circulaire. Il permettra de fédérer et d’animer l’écosystème local de l’économie circulaire : ressourceries, associations, entreprises, laboratoires de recherche et collectivités.

Bâti sur un ancien site Schneider de 16 000m2, il est un espace de récupération massive d’objets réparables ou recyclables. Il est organisé autour de plusieurs pôles d’activités et divisé en 3 bâtiments :

– Un déjà en fonctionnement consacré à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à la consigne alimentaire qui accueille déjà 5 sociétés : Alpes Consigne (filière de réemploi des contenants en verre), Dabba Consigne (contenants réutilisables pour les restaurants), La Bocale (conserverie solidaire portée par la Conserverie du carreau qui utilise les invendus du marché d’intérêt national pour préparer des plats cuisinés vendus en bocaux, le tout dans une démarche d’insertion professionnelle), Cocomiette (producteur de bière artisanale à partir des invendus de pain) et Sysalp (distributeurs automatiques pour la vente en vrac avec un service de rechargement du distributeur)

– Un autre plus grand et ouvert aux usagers dès le printemps qui fera office de centre de tri et de point de collecte qui sera géré par la coopérative Fabricanova

– le dernier accueillera des entreprises de l’économie circulaire afin de favoriser la coopération. Il sera mis en service en 2024.

Ce Pôle’R est la concrétisation de la stratégie métropolitaine et s’inscrit dans la continuité du schéma directeur « Gestion des déchets » 2020-2030 qui vise à réduire de manière global le volume des déchets de la métropole.

« On crée un système permettant la revente, la redistribution ou le don, une boucle intelligente pour favoriser la récupération, en créant de l’emploi au passage » -Lionel Coiffard, Vice-président chargé de la prévention, de la collecte et de la valorisation des déchets

Retour sur le Conseil Métropolitain du 03 février 2023

By Conseil métropolitain

La position du groupe UMA sur le budget 2023 avec Pierre Bejjaji

Les interventions de nos élu.e.s UMA

Voeux de Laurent Amadieu Maire de Saint-Egrève

By Solidarités
https://www.ledauphine.com/societe/2023/01/16/isere-saint-egreve-ce-qu-il-faut-retenir-des-voeux-du-maire : Voeux de Laurent Amadieu Maire de Saint-Egrève

Cette année 2023 marquera le retour d’un grand Carnaval sur la commune le 4 mars prochain pour célébrer l’arrivée du printemps grâce au travail de tous : ville, associations, écoles, commerçants, unions de quartier.

C’est désormais traditionnel, l‘été sera consacré avecl’été Saint-é, notre programme d’activités estivales 50% ville 50% associations et 100% gratuit !

L’automne verra cette année la deuxième édition de Santé-Saint-é, un évènement qui nous permet de nous familiariser plus encore avec les gestes quotidiens de prévention pour notre santé. Bien-sûr, nous n’oublions pas tous les autres événements populaires comme la brocante annuelle qui désormais est festive avec de la musique ou le salon du miel et des saveurs qui a intégré de nombreux ateliers.

Nous célébrons enfin l‘hiver depuis l’an dernier avec un univers féérique qui vous est proposé grâce au programme d’animation de Saint-é- Glacé et sa patinoire, en plastique recyclable, à l’ERF.

Ce qui a guidé l’action municipale, c’est la recherche du maintien et de la qualité des services publics, la protection des plus fragiles, nos engagements de campagne et la nécessité de maintenir le cap pour nous adapter à la crise écologique. Car la crise écologique est la mère de toutes les crises puisqu’il s’agit d’un déséquilibre structurel, de long terme et systémique.

Les réalisations de 2022 :

  • Ouverture du centre temporaire de santé
  • Renforcement du pôle d’accès aux droits du CCAS de la Ville
  • Le café des aidants familliaux
  • Dans le cadre du plan de végétalisation des cours d’école ce sont les cours de l’école de la gare et de l’Unisson qui ont été reconfigurées

La culture reprend des couleurs, avec des programmations importantes et des niveaux de fréquentations des équipements culturels qui sont les mêmes que ceux d’avant la crise sanitaire.

Le projet d’installation d’une exploitation maraichère dans le secteur des Brieux, au pied du Néron prend forme. La ville après avoir acheté une parcelle, a lancé un appel à projet afin de « réintroduire » le maraichage sur ce territoire historiquement agricole. En 2023 donc, la ville pourra compter un nouvel acteur du « bien manger » en circuits courts. Un acteur bien évidemment 100% saint-égrévois et bio.

Et bien d’autres projets qui débuterons en 2023 :

  • Embellissement et de la piétonisation partielle de la rue Saint-Robert,
  • Réhabilitation de la maison dite « Perrichaud »,
  • L’extension et la rénovation de la bibliothèques Barnave,
  • Deux centrales photovoltaiques,
  • Création de nouveaux espaces de sports loisirs,
  • Création d’un Skate Parc,

Et bien d’autres projets pour améliorer la qualité de vie des habitants de la commune, pour faire de Saint- Egrève une ville où il fait bon vivre et où il fait bon Vivre-Ensemble.