Monsieur le Président, chers collègues,
Une explication de la position du groupe UMA sur ce vœu. Il est fondamental, sur la forme et sur le respect de notre démocratie délibérative, de rappeler que nos organes délibérants – élus démocratiquement faut-il le rappeler – quels qu’ils soient département, région, métropole et communes etc. restent souverains dans leurs périmètres et compétences propres.
Un tel vœu contrevient à la libre administration des collectivités locales, les conseils municipaux et leurs maires demeurent souverains dans leurs décisions municipales sur des affaires municipales.
Un tel vœu, sans précédent dans notre institution métropolitaine, signe là une tentative d’ingérence dans les affaires communales des communes membres de notre EPCI, face une décision qui a été prise par une majorité communale, c’est une première.
Sur les bancs de cette assemblée, l’on entend souvent que les vœux n’engagent ou ne servent à rien. Ici dans ce cas d’espèce, il marque une tentative d’ingérence dans les affaires communales sur des compétences communales. Le respect du bloc communal demeure fondamental, il a été du reste rappelé très régulièrement ici à la Métropole par toutes et tous, ici comme ailleurs. Ce jeu est dangereux pour la légitimité et l’image des élus locaux que nous sommes. Une telle démarche – ou vœu – contrevient à la libre administration des collectivités locales. Le Conseil métropolitain grenoblois veut-il devenir un mini Conseil d’Etat local ou le juge suprême des décisions communales ? Une bien drôle conception de la coopération intercommunale et de la démocratie représentative.
Pour ces raisons touchant aux fondements de notre démocratie, notre groupe ne participera pas au vote.