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UMA

Inauguration de l’École du vélo grenobloise !

By Mobilités

La ville de Grenoble a inauguré cette semaine la 1ère école municipale du vélo, L’école du Vélo Grenobloise (EVG), située sous les tribunes de l’anneau de vitesse du parc Paul Mistral.

L’objectif de l’école du vélo est double : Apprendre à toute la population grenobloise à savoir rouler en vélo, et renforcer la culture du vélo dans la ville.

Le territoire Grenoblois qualifié de capitale française du vélo voit augmenter La pratique cyclable.

C’est une culture du vélo qui doit toucher toutes les générations. L’école du vélo grenobloise propose des cours pour adultes mais aussi pour les enfants via le «Savoir Rouler à Vélo» (SRAV) dans les écoles. Cette année 53 classes des écoles de la ville sont inscrites. L’objectif est que 100% des élèves de la ville sortent du primaire en ayant suivi les formations pour bien rouler, pour connaître les règles de base, pour pouvoir se rendre au collège en vélo, pour savoir réparer son vélo. Savoir rouler devenant ainsi un droit pour tous les enfants, au même titre que le savoir nager.

« Le Savoir Rouler à Vélo est le pilier central du projet »

Eric Piolle


L’EVG a sa propre flotte de 70 vélos pour assurer les cours pour toutes et tous, permettre à celles et ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir leur propre vélo de rouler de manière autonome. Les cours pour adultes se font avec les partenaires du territoire comme l’ADTC et le Smmag.

L’éducation a la pratique cyclable est un sujet crucial pour arriver a d’une part développer la pratique ainsi qu’a faire cohabiter les différents usages et usagers des espaces publiques sujet sur lesquels associations et conventionnels de la CCMC nous attendent

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Un ciné-débat sur les substances toxiques à Champ sur Drac le 14/12 avec les parlementaires de l’Isère !

By Cycle de l'eau

Le 14 décembre à 18H30, une soirée Ciné-Débat sur les substances toxiques est organisée à l’espace Navarre à Champ-Sur-Drac en présence de deux parlementaires de l’Isère : Cyrielle Chatelain, députée de la 2ème circonscription de l’Isère et présidente du groupe écologistes à l’Assemblée Nationale, et Jérémie Iordanoff, député de la 5ème circonscription de l’Isère.

La soirée débutera par la projection du film Dark Waters sorti en 2019, qui traite du procès de l’entreprise chimique DuPont suite à des rejets chimiques toxiques avant le débat avec les parlementaires sur les rejets de substances toxiques. Longtemps utilisé dans la fabrication du téflon, et donc de nos poêles antiadhésives, cet acide susceptible de provoquer des cancer avait contaminé l’eau potable bue par des milliers de personnes en Virginie.

Notre Métropole par son histoire industrielle fait face à la question des polluants industrielles, il nous faut nous saisir collectivement des conséquences sur notre environnement et sur les habitants du territoire Grenoblois.

Nous vous invitons à participer à cette soirée pour échanger sur cette question.

Retour sur le conseil métropolitain du 24 novembre 2023

By Conseil métropolitain, Non classé

Retrouvez les différentes interventions du groupe UMA lors du conseil métropolitain du 24 novembre 2023 : scénario pour notre système agricole 2050, centre commercial de Grand Place, gestion en flux des logements sociaux, subvention à une association des industriels du Sud Grenoblois, élection d’un nouveau Vice-Président à l’habitat et premier bilan du Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement responsables.

L’intervention de Salima Djidel sur la définition d’un scénario souhaitable du système agricole et alimentaire pour 2050 à l’échelle du Projet Alimentaire inter Territorial (PAiT) de la grande région grenobloise :

Les interventions de Alan Confesson et Elizabeth Debeunne sur l’ouverture de nouvelles enseignes au centre commercial de Grand-Place :

Alan Confesson
Elizabeth Debeunne

L’intervention de Christine Garnier sur la gestion en flux des logements sociaux sur le territoire :

Les interventions de Florent Cholat et Yann Mongaburu sur Attribution d’une subvention à l’Association des Industriels du Sud Grenoblois (AISG) pour l’animation et la promotion du parc industriel Hytech Vallée en 2023 :

Yann Mongaburu
Florent Cholat

L’intervention de Célines Deslattes sur le 1er bilan Schéma de Promotions des Achats Socialement et Ecologiquement Responsable (SPASER) :

Enfin, retrouvez la réaction du groupe UMA par Kheira Capdepon suite à l’élection du nouveau vice-président au logement et à l’habitat Jérome Rubes, et celle de Eric Piolle sur la parité au sein de l’exécutif et du conseil métropolitain :

Kheira Capdepon
Eric Piolle

Des communes de la métropole grenobloise vont bénéficier de l’encadrement des loyers !

By Foncier, Habitat, Solidarités

Nous nous félicitons de cette annonce gouvernementale. La loi dite ELAN (portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) de fin 2018 permettait en effet aux villes de se porter candidates pour expérimenter ce dispositif.

Aujourd’hui, plus d’un an après la délibération demandant une nouvelle expérimentation, L’État nous permet de mettre en place l’encadrement des loyers sur le territoire.

Ce dispositif s’applique exactement sur le périmètre travaillé et demandé par l’Observatoire Local des Loyers et le vice-président en charge de l’habitat Nicolas Beron-Perez, qui porte ce projet depuis le début du mandat. Dans les villes où il est difficile de se loger, l’encadrement des loyers détermine un plafond à ne pas dépasser.

L’encadrement des loyers pose une limite au loyer que fixe le propriétaire lors de la mise en location d’un logement, loué avec un bail d’habitation. C’est une excellente nouvelle pour de nombreux locataires de notre territoire ! Cette mesure sociale permet de maîtriser la hausse des loyers du parc locatif privé et de protéger le pouvoir de vivre des habitants locataires.

Le gouvernement précise qu’« un arrêté préfectoral permettra la mise en œuvre effective de l’encadrement, notamment en fixant les références des loyers, dans le courant de l’année 2024. Sur le périmètre déterminé, un loyer maximum sera fixé par catégorie de logements et par secteur géographique ».

21 communes sont en effet concernées par cette expérimentation : il s’agit de Saint-Égrève, Sassenage, Fontaine, Grenoble, Saint-Martin-d’Hères, Seyssinet-Pariset, Échirolles, Le Pont-de-Claix, Fontanil-Cornillon, La Tronche, Meylan, Domène, Murianette, Venon, Gières, Seyssins, Eybens, Poisat, Bresson, Claix et Varces-Allières-et-Riset.

Dans ces communes concernées par l’encadrement des loyers, le prix médian des loyers est particulièrement élevé par rapport au revenu médian des ménages. Il limite la capacité des locataires à trouver un logement en adéquation avec leur niveau de ressources.

Ce sont par ailleurs des zones déjà densément construites, où le nombre de demande de logement était supérieur au nombre de mises en vente en 2020. Cette trop forte demande de logement par rapport à l’offre disponible explique la pression sur le logement locatif privé.

Conséquence d’une tellement situation : les prix augmentent considérablement dans ces zones dîtes « tendues » :

  • Le loyer moyen dans certains quartiers de Grenoble en zone 1 ou 2 (voir carte) était en 2022, deux fois plus cher que dans le parc social grenoblois (11,6€/m² contre 6,3 €/m²).
  • Sur le territoire métropolitain hors ville-centre, la situation est semblable : le loyer moyen du parc privé dans la zone A (11,1 €/m²) reste largement supérieur à celui du parc social de la Métropole (6,4 €/m²)
Périmètre d’encadrement des loyers sur GAM hors Grenoble
périmètre d’encadrement des loyers sur Grenoble

Sur la métropole, près de 4 demandes de logement locatif social sur 5 n’est pas satisfaite. De nombreuses personnes précaires se tournent donc vers le parc privé où les écarts de prix sont très importants. L’encadrement des loyers aura donc une vraie fonction sociale en réduisant l’explosion du prix des loyers.

Cette expérimentation n’est néanmoins pas l’alpha et l’oméga de notre politique logement. C’est un outil qui s’ajoute aux autres leviers que disposent les collectivités dans le but de proposer des logements abordables aux habitant.es comme la production de logements sociaux, la régulation du prix du foncier et du marché de l’immobilier.

Le mal-logement n’est pas une fatalité.

La mise en place de ce dispositif devra enfin s’accompagner d’une campagne de communication auprès des propriétaires et des locataires pour porter à leur connaissance les caractéristiques du marché locatif : démarches à effectuer pour les locataires (possibilité de contester le prix d’un loyer dans les 3 mois à compter de la signature du bail) et risques encourus par les propriétaires en cas de non-respect des règles d’encadrement des loyers.

La prévention spécialisée, politique sociale du quotidien

By insertion, Non classé, Solidarités

Les 50èmes journées nationales du Comité National des Acteurs de la Prévention Spécialisée ont eu lieu à Grenoble la semaine dernière. L’occasion de revenir sur les enjeux de cette politique publique avec les professionnels du secteur.

La prévention spécialisée est une politique éducative et sociale qui se développe au cœur des quartiers, au plus près des populations en situation de marginalisation ou d’isolement social. Notamment les jeunes. Le retour d’une présence humaine dans l’espace public est primordial. La prévention spécialisée permet aussi par le dialogue social, de prévenir de la délinquance, de la prostitution et des addictions. C’est plus globalement une politique de lutte contre les inégalités sociales.

La prévention spécialisée est depuis 2017 de compétence métropolitaine. Sur notre territoire, c’est Pierre Bejjaji, conseillé délégué à la prévention de la délinquance et à la prévention spécialisée qui met en œuvre cette politique publique de protection de l’enfance et de cohésion sociale. Il s’appuie en particulier sur deux associations opératrices : l’Acteur de la Prévention Spécialisée en Isère (l’APASE) et le Comité Dauphinois d’Action Socio-Educative (CODASE).

Ces deux structures interviennent sur 11 communes de l’agglomération, directement auprès des populations les plus susceptibles d’être en rupture social. Elles coordonnent 44 éducateurs et éducatrices spécialisé.es. Ces éducateurs et éducatrices spécialisé.es sont par leur présence sur le terrain un véritable relai pour les structures d’accompagnement et les pouvoirs publics.  Plus de 3200 jeunes ont ainsi été accompagnés l’année dernière.

Pour Pierre Bejjaji l’enjeu est d’offrir des réponses adaptées aux besoins des communes et de leurs habitants en faisant de ce pilotage local une réelle plus-value pour les populations.

La protection de l’enfance est la mission première des éducateurs et éducatrices spécialisé.es 

Pierre Bejjaji

Ces politiques sociales de terrain nécessitent un travail sur du temps long. Il s’agit créer à nouveau du lien social par de la présence humaine pour que les jeunes, notamment les filles se réapproprient entre autre l’espace public.

Les éducateurs et éducatrices spécialisé.es, par leur travail d’aller vers et leur présence sur le terrain ont aussi un rôle de médiateurs et médiatrices social.e.

Un dispositif de médiation sociale de proximité à l’échelle intercommunal est donc actuellement en cours d’expérimentation sur 3 communes de l’agglomération (Grenoble Saint-Egrève et Eybens) : Il s’agit de mettre en place des actions de médiations sociales dans l’enceinte de certains équipements sportifs (piscines municipales, la Patinoire Pôlesud) ; ainsi que des équipes mobiles dans les espaces publics naturels (parcs et jardins) de Grenoble, Saint Egrève et Eybens. L’objectif principal étant de favoriser les conditions de la tranquillité publique sur des secteurs. Cette coopération sur la médiation de proximité est inédite. Les communes partagent les mêmes préoccupations en termes d’amélioration de la tranquillité publique et de bien-vivre ensemble.

Comité Syndical du SMMAG du 16 novembre : nouvelle tarification du réseau de transports et impacts sur les jeunes

By Mobilités

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors du comité syndical du SMMAG du 16 novembre. Réforme tarifaire des réseau de transports et validation du schéma directeur cyclable sont à l’ordre du jour.

L’intervention de Margot Belair sur la nouvelle tarification des réseaux de transport M’TAG et M’TOUGO :

« Une réforme tarifaire qui pèse avant tout sur les jeunes et qui s’éloigne de l’objectif initial : celui d’une tarification juste et incitative à prendre les transports en commun à tous les âges de la vie »

Les interventions de Pierre Bejjaji et Florent Cholat sur l’actualisation du schéma directeur des itinéraires cyclables :

Plus de monde dans les transports en commun, et plus d’attente à quai !

By SMMAG

La fréquentation dans les transports en commun de l’agglomération grenobloise est de nouveau supérieure à celle d’avant la pandémie de 2019 !

C’est notamment le cas des lignes A, C1 et 12. L’observatoire des mobilités de l’aire grenobloise annonce en effet plus de 3 millions de voyageurs depuis la rentrée 2023 contre 2,9 millions en 2019 sur la même période.

Les conséquences de la crise sanitaire dans le réseau de transport s’estompent donc peu à peu. Malgré tout, jusqu’à juin 2024, le niveau de l’offre restera à 95% par rapport à celui 2019. Soit 10 points de moins que la fréquentation actuelle.

Depuis 2020, les élu.es UMA au Smmag demandent de maintenir le niveau d’offre et de fréquence des transports en commun dans l’agglomération. La condition pour accepter une baisse de fréquence sur certains tronçons est que soit pensé un redéploiement sur une offre péri urbaine. Il n’est pas acceptable que les usagers payent les difficultés financières du Smmag.

Aujourd’hui, la différence entre la fréquentation et l’offre a des conséquences négatives sur le réseau :

  • Des transports en communs bondés surtout aux heures de pointe, et des usagers parfois obligés de rester à quai.
  • Des lignes chrono qui finissent plus tôt.
  • Des conditions de travail dégradées pour les agents de la SPL
  • Des conditions de transports désagréable pour et les usagers et les agents

Soit de nombreux usagers qui ne prendront plus les transports en communs en raison d’une offre toujours dégradée et qui n’encouragera pas à de nouveaux usages alors que nous nous devons de proposer une alternative crédible à la voiture individuelle.

Il est temps que nous retrouvions une offre de transport en commun à la hauteur des besoins des usagers. Nous appelons donc de nouveau à un retour du service public des mobilités au niveau, a minima, d’avant la Crise Covid.

Les autres chiffres proposés par l’observatoire des mobilités parlent d’eux-mêmes et devraient nous encourager à poursuivre nos efforts pour le report modal :

  • Le covoiturage : Le trafic routier sur les grands axes grenoblois est à la baisse de 9% alors que l’usage de M’Covoit est largement supérieur aux années précédentes – 1840 déplacements réalisés en septembre soit 10 fois plus qu’en 2021.
  • Les modes doux : légère augmentation de l’usage du vélo cette année (9%) surtout dû à la météo clémente. Il faut intensifier les investissements dans la politique cyclable pour favoriser une augmentation du trafic.

Pour un libre accès aux espaces naturels et forestiers !

By Biodiversité, Foncier

La réserve naturelle des Hauts de Chartreuse est au cœur d’une polémique nationale suite à la tentative de fermeture totale aux randonneurs et au public de 750 hectares du secteur de la tour percée.

Le marquis Bruno de Quinsonas-Oudinot qui possède la parcelle souhaite interdire l’accès aux randonneurs et louer cet espace pour des safaris de chasse. L’affaire fait l’objet de contentieux juridiques notamment de la part des usagers et du Syndicat interprofessionnel de la montagne. Le collectif « Chartreuse Libre » a lancé une pétition et organisé une manifestation le 14 octobre aux abords de la zone privée.

Cette tentative de privatisation totale d’un espace naturel a le mérite de poser le débat de l’accès à la nature pour toutes et tous ; et de son accaparement pour des motifs économiques au détriment d’un accès inconditionnel et gratuit !

Plus de 2/3 des forêts françaises sont privées. Ce conflit d’usage dans la réserve de Haute-Chatreuse n’est donc pas isolé : il en existe aussi dans d’autres territoires. A l’heure des étés caniculaires, l’accès pour toutes et tous à la forêt et aux espaces naturels est primordial. Pouvoir sortir facilement des zones urbaines est aussi une mesure d’adaptation.

Notre action politique doit-être guidée par la protection des biens communs et un accès à la nature inconditionnelle. Il est donc nécessaire de mettre en place des concertations entre tous les usagers, les professionnels et les propriétaires pour éviter les conflits d’usages dans ces espaces.

Quelle législation locale et nationale pour la gestion durable des forêts ?

A l’occasion de la mobilisation pour la liberté de circulation dans les Hauts de Chartreuse, Jérémie Iordanoff, député de la 5ème circonscription de l’Isère a annoncé qu’une proposition de loi sur « l’accès à la nature », et « un rééquilibrage entre la propriété privée rurale et forestière et la liberté d’aller et venir » sera à l’ordre du jour de l’assemblée nationale.

Concernant notre territoire, La métropole de Grenoble, 1ère métropole forestière de France, possède un couvert forestier recouvrant 57% de son territoire. Elle est donc au cœur de ces réflexions sur l’avenir et la gestion durable des zones naturelles. La délibération cadre-forêt 2030 et le Périmètre de Protection et de mise en valeur des Espaces Agricoles et Naturels périurbains (PAEN) sont deux premières étapes bientôt mis en œuvre par GAM permettent de hiérarchiser les usages de protéger certains espaces stratégiques de l’urbanisation.

  • La délibération cadre-forêt 2030 :  votée par le conseil métropolitain en septembre dernier, elle liste les différentes fonctions des forêts. La fonction environnementale, la fonction sociale, l’enjeu que représente la forêt pour la préservation de la biodiversité et comme ressource pour les filières bois locales sont désormais reconnues.
  • Le Périmètre de Protection et de mise en valeur des Espaces Agricoles et Naturels périurbains (PAEN) : encore en cours d’élaboration, il établit un périmètre de protection de certains espaces naturels et agricoles périurbains. Il doit protéger et valoriser des espaces agricoles et naturels soumis à une forte pression foncière.

Nous encourageons la Métropole à aller plus loin dans la préservation du territoire forestier : Il faut désormais sanctuariser massivement ces espaces, en donnant la priorité aux corridors écologiques et réserves de biodiversité. Il s’agit aussi de hiérarchiser les usages des forêts avec l’objectif de conserver durablement la biodiversité, leur attrait et leur potentiel économique pour les filières locales sans les fragiliser davantage.

Certaines actions recommandées par la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat peuvent rapidement être mises en place par la Métropole pour permettre une gestion effective et durable des forêts :

  • Soutenir les structures comme le CNPF qui aident les propriétaires à une gestion durable des forêts
  • Sensibiliser les propriétaires aux différentes pressions auxquelles vont être soumis les écosystèmes forestiers : incendies, activités sylvicoles focalisées sur la production de bois, gestion des populations d’ongulés.  
  • Racheter des parcelles

Le bailleur social métropolitain ACTIS était au congrès national HLM !

By Habitat, Solidarités
Crédit photo : Pierre Bejjaji

Pierre Bejjaji, Président d’Actis, était présent au congrès national du HLM à Nantes pour porter la voix du territoire dans cette instance nationale. Actis est un acteur public majeur du logement dans l’agglomération grenobloise : il est en charge de l’administration de plus de 12 000 logements sociaux.

Les ministres du logement et de la transition écologique ont présenté les nouveaux objectifs du gouvernement en matière de construction et de réhabilitation de logements sociaux. Nous constatons une inadéquation entre les objectifs de l’État en la matière et les moyens mis en œuvre.

La proposition de l’État d’abaisser le taux de construction de logements sociaux de 25% à 20% nous parait contreproductive. Il en va du droit à se loger dignement pour des milliers d’habitant.es de notre territoire mais aussi de la recherche d’équilibre territorial entre les communes plus ou moins dotées en logements sociaux.

Un récent rapport parlementaire transpartisan sur la rénovation énergétique des bâtiments affirme qu’il faudrait aider les bailleurs à hauteur de 1,5 milliards d’euros par an pour leur permettre de mener à bien un programme ambitieux de réhabilitations thermiques. Bien loin des 400 millions annoncés par le ministre !

Sur ce sujet, pour le groupe UMA l’ambition est double : d’un côté, un effort massif de réhabilitation thermique et de reconquête des logements vacants, de l’autre la poursuite d’un rythme ambitieux de construction de logements abordables.

La Métropole doit continuer à encourager les communes à atteindre ce seuil de 25% de logements sociaux, en reconstruisant le plus possible sur l’existant pour respecter le Zéro Artificialisation Nette et l’objectif de Neutralité Carbone 2050. Le prochain Plan Local de l’Habitat métropolitain 2025-2030, dit « PLH de transition » porté par le vice-président chargé de l’habitat Nicolas Béron-Perez met l’accent sur la production de logement sociaux en mobilisant le plus possible le parc déjà existant. Sa réalisation nous permet de répondre aux objectifs de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat et à ceux du ZAN 2050.

Ce nouveau PLH de transition permettra d’améliorer quantitativement et qualitativement le logement social sur le territoire :

  • Production de 2450 logements/an sur le territoire dont 400 en mobilisant du parc déjà existant.  
  • Sur le parc privé 5000 logements/an seront accompagnés dont plus de 2500 rénovés.
  • Sur le parc de logements publics : plus de 1000 logements sociaux rénovés.

Au congrès national HLM, les débats ont aussi fait apparaître deux enjeux supplémentaires : la question de la proximité pour que les bailleurs agissent au plus près des populations et l’effort dans la structuration de l’offre de logement social. Dans une optique de solidarité métropolitaine, toutes les communes doivent participer de manière équilibrée à la construction de logements sociaux. Aujourd’hui, 91% des logements sociaux sont situés dans les communes du centre urbain, communes qui approchent ou dépassent déjà le seuil de 25% de logements sociaux.