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UMA

[Communiqué] Nous rendons publiques les réductions d’offre préparées pour l’année 2021

By SMMAG

Margot Belair

Florent Cholat

Pierre Bejjaji

Alan Confesson

Yann Mongaburu

Ce jeudi 4 février, les élus du comité syndical du SMMAG ont débattu des orientations budgétaires du syndicat pour 2021. Le document présenté par le Président a notamment acté plusieurs faits qui auront un impact financier majeur :

  • le risque d’une sortie sèche du Département avec des compensations liées au transport scolaire manifestement sous estimées ;
  • des compensations de l’Etat liées au Covid uniquement sous formes d’avances remboursables bien en deçà des promesses faites pour compenser les recettes de billetterie ou de versement mobilité (chômage partiel).

En actant sans sourciller ces faits, alors que d’autres solutions existent, le Président du SMMAG appauvrit volontairement les ressources ; dans le même temps, il garde inchangée la contribution au fonctionnement de la SEMITAG et lui impose donc de trouver des économies pour compenser les recettes de billetterie. La déclinaison de ce choix a été présentée en commission du SMMAG la semaine dernière mais le Président n’a pas jugé bon de le mettre en débat alors que cela aurait un impact significatif pour les usagers et les salariés. Ce document, nous le rendons aujourd’hui public.

Les pistes envisagées pour résorber le déficit de la SEMITAG sont de plusieurs ordres avec un effet dès le 8 février 2021 :

  • une baisse de l’offre de service : si réduire l’offre est tout à fait logique en période de couvre feux et/ou confinement, le document présenté en commission mobilités va bien au-delà avec des réductions pérennes sur l’ensemble de l’année 2021. Cette baisse prévue au-delà de la situation conjoncturelle serait supérieure à 10% ce qui est inédit depuis cinquante ans cassant le cercle vertueux d’une offre de qualité attirant des nouveaux usager·es. Cela est d’autant plus incompréhensible qu’une réduction du nombre de bus ou tram compliquera encore le respect de la distanciation sanitaire.
  • des réformes structurelles au sein de la SEMITAG : il est ainsi écrit en gras « ces mesures ne pourront porter de réelles économies que si un volet social est engagé par la SEMITAG auprès de son personnel et en particulier le personnel de conduite » (négociations sociales et salariales, arrêt des recrutements en cours…)

L’absence de débat démocratique sur ces mesures inédites est une très mauvaise nouvelle, qui va totalement à l’encontre des promesses de construction collective de politique énoncées par le Président Laval lors de son élection.

 

La nouvelle déchèterie d’Échirolles inaugurée

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président

L’équipement flambant neuf propose sur plus de 4000 m2 dix bennes de tri, des points de collecte des déchets dangereux et de nouveaux services aux particuliers.

Le changement se fait sentir dès le franchissement du portail d’entrée : voies de circulation plus larges, zone d’attente pour les véhicules, quai surélevé, garde-corps adaptés… Le nouvel équipement, trois fois plus grand que le précédent situé à seulement quelques enjambées, prend ses aises pour un meilleur service aux usagers.

Faciliter le geste de tri

Dix bennes ainsi que des points de collecte spécifiques aux déchets dangereux permettent d’accueillir la plupart des déchets et d’assurer une meilleure finesse de tri (encombrants, différents types de bois, déchets verts, métaux, verre, gravats, cartons, huiles, déchets électriques et électroniques…).

Parmi les nouveautés, les usagers pourront prochainement s’approvisionner gratuitement en broyat et un espace sera aménagé afin d’accueillir ponctuellement la recyclerie mobile (celle-ci permet aux habitants de se débarrasser d’un objet en bon état ou nécessitant de petites réparations afin de lui donner une seconde vie).

« Cet équipement représente une réelle plus-value pour notre territoire en matière de collecte et de valorisation des déchets mais aussi de lutte contre les dépôts sauvages », indique Renzo Sulli, maire d’Echirolles.

La déchèterie est également sécurisée par un système de vidéosurveillance et verra la toiture de son bâtiment d’accueil prochainement végétalisée.

70 % des déchèteries modernisées à l’horizon 2030

L’équipement s’inscrit pleinement dans les orientations du Schéma directeur déchets de la Métropole 2030 qui vise à réduire de 20% la quantité de déchets produite par habitant, de diviser par deux le poids de la poubelle d’ordures ménagères et de parvenir à recycler 2/3 des déchets, dont 85% de ceux réceptionnés en déchèteries.

Pour y parvenir, le plan intègre notamment la modernisation de 70% des déchèteries métropolitaines afin de proposer aux usagers un service plus pratique, plus rapide et plus adapté aux usages actuels.

 » Dans la Métropole, la moitié des déchets sont déposés en déchèteries et nous avons vu à quel point l’accès à ces équipements était un sujet essentiel pendant la crise du Covid. Aujourd’hui, les déchèteries deviennent de véritables « petites usines à déchets » face à l’évolution des consignes de tri et aux impératifs environnementaux ”, précise Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole.

Cinq autres chantiers sont d’ores et déjà prévus à Sassenage, Varces-Allières-et-Risset, Grenoble-Jacquard, la Tronche et Fontaine.

Les déchèteries métropolitaines

  • 21 déchèteries sur le territoire métropolitain
  • 800 000 passages par an
  • 202 kg/an/habitant collectés en déchèteries en 2019
  • 86% des déchets collectés en déchèteries sont valorisés (matière et énergie)
  • 32 M€ d’investissement à l’horizon 2030 pour la création et le renouvellement des déchèteries

 

[Communiqué] Un siège à tout prix : le Président invente le 49.3 métropolitain

By Média

Francis Dietrich

Co-président de groupe

Céline Deslattes

Co-présidente de groupe

Ce jour, le Président de la Métropole a déclaré irrecevables deux amendements déposés pourtant depuis 48h, sur le projet de délibération relative au projet de nouveau siège métropolitain. C’est une première dans notre assemblée démocratique que le Président passe en force et s’assoit sur le droit d’amendement de l’assemblée, une première digne d’un 49.3.

Après ce triste épisode, le président a refusé la demande de report de la délibération exprimée par 4 des 7 groupes du conseil, choisissant un second passage en force. Des demandes de report motivées par le manque d’éléments d’analyse d’un projet majeur pour les finances publiques locales et engageant durablement la collectivité. Une demande de report visant à permettre aux élus d’accéder à l’ensemble des informations, suite au rapport de la Chambre régionale des comptes qui a pointé le manque d’information des élus lors du vote de 2019. Le report aurait pu permettre que l’ensemble des élus aient accès aux informations et qu’une comparaison entre les plusieurs options puisse être faites sereinement dans le but de garantir aux agents des conditions de travail correctes tout en assurant une saine gestion de l’argent public.

Le groupe Une Métropole d’Avance dénonce de telles méthodes et regrette vivement ce double passage en force. En l’absence d’information partagée et convaincante, nous ne pouvions voter cette délibération. Le refus du report empêche de voter en connaissance de cause. Il n’y avait pas – et il n’y a pas eu – de majorité dans le conseil pour approuver un projet non partagé et des méthodes non démocratiques. Le droit des agents à des conditions de travail saines et le besoin de mesurer justement l’usage de l’argent public méritent mieux que le passage en force.

Francis Dietrich et Céline Deslattes Co-présidents du groupe Une Métropole d’Avance

 

Séance du 29 janvier 2021 à partir de 10h

By Condition Animale, Conseil métropolitain, Participation Citoyenne

ORDRE DU JOUR DE LA SÉANCE

A SUIVRE EN LIGNE

Au sommaire notamment :

Pascal Clouaire

Vice-président

CULTURE, ÉDUCATION ET PARTICIPATION CITOYENNE ET PARTICIPATION

Lancement d’une convention citoyenne métropolitaine pour le climat

Limiter le dérèglement climatique en dessous de 2°C reste possible…sous réserve de mettre en oeuvre des transitions sans précédent dans tous les secteurs de la société, y compris l’énergie, les terres, les écosystèmes, les zones urbaines, l’infrastructure et l’industrie. » (Groupement Intergouvernemental d’Experts pour le Climat (GIEC) – septembre 2019)

Face à cette urgence, le Plan Climat Air Energie Métropolitain 2020-2030 (PCAEM), adopté en février 2020, appelle à une action collective et individuelle sans précédent, mobilisant tous les acteurs et habitants du territoire, notamment pour :

Sandra Krief

Conseillère métropolitaine

Vœu qu’une réglementation nationale soit mise en place afin d’interdire l’utilisation d’animaux vertébrés vivants comme appâts lors de la pêche de loisir (pêche au vif)

Considérant l’intérêt de notre métropole pour la condition animale et les actions qu’elle a déjà engagées en ce sens,
Considérant les préoccupations grandissantes des Métropolitains au sujet de la condition animale (…)

FINANCES, ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DIALOGUE DE GESTION

Rapport sur les orientations budgétaires 2021

Vœu relatif à l’impact de la crise sanitaire sur les finances locales & l’urgence de compensations pour permettre la résilience des territoires

Considérant que depuis le début de la crise sanitaire, la Grenoble Alpes Métropole a engagé des moyens pour protéger la population, maintenir en fonctionnement les services publics métropolitains, répondre aux situations d’urgence sociale, soutenir le tissu associatif, venir en aide aux commerçants et aux entreprises ;
Considérant que Grenoble Alpes Métropole doit faire face à une minoration de recettes qui s’élève à 4.2 M€ et à des dépenses exceptionnelles directement induites par la crise qui totalisent 4.3 M€ (nettes d’économies) ;
Considérant que, pour la seule année 2020, l’impact de la Covid-19 sur nos finances se monte ainsi à 8.5M€ ce qui équivaut à 12 % de l’épargne brute prévue au budget primitif 2020 (…)

Séance de travail au centre de tri de La Tronche

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président à la prévention, la collecte et valorisation des déchets

5 heures du mat. La métropole s’éveille. Les équipages fourmillent pour récupérer les dernières infos avant de partir à bord de leur B.O.M. (Benne à Ordures Ménagères).

De ce centre à La Tronche caché aux abords du grand incinérateur vont démarrer 18 camions qui vont faire 1 ou 2 tournées dans la matinée organisées par des coordinateurs.Des messagers de la collecte se préparent aussi pour venir en accompagnement des équipages sur des points particuliers, des soucis de voirie, des questions de mauvaise qualité du contenu des poubelles. La Métropole a 4 centres techniques comme celui de La Tronche répartis dans l’agglomération pour cette organisation de fourmis travailleuses. Je reviendrai vous en parler dans un prochain post puisque je vais accompagner une tournée complète début février pour me faire expliquer le terrain directement par les agents qui en plus de récupérer nos déchets sont confrontés à des difficultés très concrètes.Le relevé par les B.O.M. est le moment où un premier regard est posé sur le contenu de nos poubelles. Les ripeurs ont maintenant à l’arrière des camions une série de capteurs, et une sorte de digicode qui permet de « noter » la qualité du tri en particulier ou la mauvaise qualité de la poubelle générale.Les bacs étant maintenant doté d’une « puce électronique » ces informations permettent de revenir (campagne d’information, lettre personnalisée, et pourquoi pas sanction future) vers le propriétaire du bac-poubelle.

 

[Communiqué] Condition animale : Christophe Ferrari confie à l’élue Sandra Krief la mission d’un état des lieux métropolitain de la condition animale

By Condition Animale, Média

Sandra Krief

Conseillère métropolitaine

En ce début de mandature, la Métropole de Grenoble a à cœur de conforter et développer la condition animale. La collectivité a besoin de faire un état des lieux général sur cette question dans le cadre de ses compétences afin d’établir un constat et des propositions d’actions à développer, à l’échelle métropolitaine.

Dans ce cadre, et au titre de son rôle de conseillère métropolitaine et conseillère municipale déléguée à la condition animale à la ville de Grenoble, Christophe Ferrari, Président de Grenoble Alpes-Métropole, a souhaité associer Sandra Krief au travail métropolitain sur cette thématique.

Sa mission, bénévole, portera sur une durée de 12 mois maximum et aura pour objet d’auditer plusieurs chantiers, parmi lesquels : la gestion non létale des animaux liminaires, la gestion des chats errants en partenariat avec les associations locales et l’APAGI, la politique d’amélioration de la condition des animaux dans l’abattoir intercommunal en lien avec les partenaires, la protection des écosystèmes dans les espaces publics métropolitains, où des espèces protégées sont présentes, ou encore en lien avec la Vice-Présidente à l’alimentation, l’instauration d’une option végétarienne ou végétalienne quotidienne dans tous les services de restauration collective pour les agents métropolitains.

A l’issue de cet audit, il conviendra de formuler des propositions afin d’éclairer le débat à ce propos, en travail partenarial avec le conseil de développement, la municipalité, les collectivités, l’État, les citoyens et l’ensemble des acteurs impliqués.
Christophe Ferrari salue l’investissement de Sandra Krief pour l’amélioration des conditions animales et lui témoigne sa confiance dans les tâches à venir.

[Tribune] Impacts de la crise sanitaire : le gouvernement Macron doit répondre à l’urgence de compensations pour permettre la résilience des territoires

By Covid-19, Média

Céline Deslattes

Co-présidente du groupe UMA

Francis Dietrich

Co-président du groupe UMA

Depuis mars, notre Métropole a engagé des moyens pour protéger les métropolitaines et les métropolitains, maintenir les services publics métropolitains essentiels, répondre aux situations d’urgence sociale, soutenir le tissu associatif, aide aux commerçants et entreprises. L’impact de la Covid-19 sur nos finances publiques s’élève à 8.5M€ ce qui équivaut à 12 % de l’épargne brute prévue au budget 2020.

Malgré ces engagements, le Gouvernement Macron dans son projet de loi de finances pour 2021 ne prévoit pas pour l’heure de compensation visant à aider les métropoles. Les recettes du SMMAG fortement réduites ne seront pas compensées, ce qui mettra durablement en difficultés les crédits nécessaires au maintien du niveau de service et les investissements qu’appelle la transition écologique.

Pour 2021 la Métropole devra donc s’adapter à ce contexte difficile avec comme mot d’ordre : priorité aux investissements qui accélèrent la résilience de notre territoire.

Bonne année à toutes et tous.

[Qualité de l’air] Lettre ouverte de de Florent Cholat, maire de Champagnier, et Eric Piolle, maire de Grenoble

By Capitale verte, Climat

Eric Piolle

Maire de Grenoble

Florent Cholat

Maire de Champagnier

Aujourd’hui, Lundi 11 Janvier, s’est achevée la période de 6 mois laissée par le Conseil d’Etat au Gouvernement français pour remplir ses obligations concernant la qualité de l’air sur 8 zones urbaines en France dont Grenoble.

Plus d’une mort sur dix est due à la mauvaise qualité de l’air en Europe. Ce chiffre glaçant l’est d’autant plus qu’il se double d’inégalité sociale. Les plus précaires, celles et ceux qui vivent en périphérie de nos villes, à proximité des industries et infrastructures routières, sont les plus durement touché-es, alors même que les 10% les plus riches polluent autant que la moitié la plus pauvre de la population.

A la mi-février, dans le cadre d’une autre affaire, le gouvernement Français aura par ailleurs épuisé les 3 mois de délai accordé par le Conseil d’Etat pour apporter les preuves de son action pour respecter la COP21 et ses engagements internationaux. Grenoble était associée à cette démarche juridique inédite avec Grande Synthe, Paris, et plusieurs ONG. Cette inaction coupable aggrave considérablement le retard français pour atteindre les objectifs des Accords de Paris en termes de réduction des émissions polluantes de Gaz à Effet de Serre.

Face au défi climatique qui mêle urgence sociale, environnementale et sanitaire, nous avons le devoir d’agir. Etat mais aussi Métropole, syndicat de mobilités et communes, à chaque échelon nous devons accélérer les transitions, pour moins de pollution de l’air et plus de justice sociale.

Nous devons appeler à la mobilisation générale sur le bassin de vie grenoblois : l’année qui s’ouvre à nous doit être celle de l’amélioration de la qualité de l’air.

Cessons de nous renvoyer la balle, l’heure est au partenariat renforcé. Face à l’inaction de l’Etat, notre territoire, particulièrement touché, doit rester pionnier dans cette lutte. Depuis 2014, nous agissons pour réduire les émissions qui impactent la vie et la santé des Grenoblois-es.

Dans les mois qui viennent, en nous appuyant sur le travail de la Convention citoyenne pour le climat, plusieurs mesures doivent être mises en œuvre pour améliorer rapidement et durablement sur la situation en termes de qualité de l’air qui met en péril le vivre ensemble et la préservation de notre écosystème.

Le chauffage au bois est l’une des principales causes de pollution de l’air sur l’agglomération. Nous devons accompagner chacun-e pour changer de mode de chauffage et prendre ainsi soin de la santé de toutes et tous. En augmentant les aides pour le renouvellement du chauffage individuel et en visant la gratuité du changement de dispositif pour les plus modestes, nous pouvons nous attaquer efficacement et rapidement à cet enjeu.

A l’horizon 2030, Grenoble devra être sortie des carburants fossiles. La mise en place d’une Zone à faibles émissions pour tous les véhicules est une priorité absolue sur 2021. La Métropole et l’Etat doivent prendre les mesures nécessaires. Nos communes sont prêtes depuis plusieurs années à un tel dispositif sur leur territoire, alors n’attendons plus !

Ici aussi c’est la solidarité qui doit nous guider, en accompagnant les usagers de véhicules individuels pour changer de moteur, comme nous l’avons fait avec les professionnels. Plus écologique, plus économique, plus social qu’un changement de véhicule, le Retrofit (passage d’un moteur thermique à un moteur électrique) est autorisé depuis avril 2020 et permettra de soutenir l’emploi local. En parallèle, dans la continuité des préconisations de la convention citoyenne climat, il est nécessaire et cohérent de lancer une étude concernant les véhicules les plus lourds et les plus émetteurs de gaz à effet de serre (de type SUV) au niveau Métropolitain. Les SUV sont la seconde source d’augmentation des GES dans le monde.

Améliorer les infrastructures pour les vélos et les transports en commun est une exigence pour permettre à chacun-e de se déplacer facilement au quotidien. Meilleurs pour la santé, bons pour le climat, plus justes pour tous et toutes, ces modes de transport doivent faire l’objet d’aménagements dès maintenant et tout au long de la décennie pour remplir les objectifs du Plan de déplacement 2030 à l’échelle métropolitain. Le plan de doublement du réseau Chronovélo, et les projets de Trambus et de RER Métropolitain se font attendre. En parallèle, à l’heure où la crise touche durement les plus modestes, les études sur la gratuité pour les plus précaires de la totalité du réseau de transport en commun doivent être validées pour une mise en œuvre en 2021. Pour préserver notre air, redynamiser le commerce de la Métropole et écrire une page de l’histoire de notre bassin de vie, la gratuité totale du réseau pour toutes et tous les weekends doit également être une première étape à franchir dès 2021.

Réduire les émissions c’est aussi adopter de nouveaux usages pour l’automobile, en passant massivement à l’autopartage et au covoiturage. En incitant les ménages à abandonner leur voiture pour l’autopartage, grâce à une flotte portée à 1000 véhicules d’ici 2026 et à une gratuité de l’abonnement pour accompagner la démotorisation, c’est une autre ville qui se dessine : une ville moins polluée, où l’espace public est libéré et rendu aux habitant-es. La Métropole et l’Etat ont leur rôle à jouer dans ce changement de paradigme, en réservant certaines voies au covoiturage, comme nous l’avons fait en septembre avec l’ouverture de la première voie sur autoroute réservée à cet usage en France.

Enfin, pour faire face aux pics de pollution, nous portons un protocole d’alerte pollution plus exigeant. L’Etat doit revoir ses seuils de déclenchement en accord avec les nouveaux seuils d’ATMO, plus exigeants et donc plus protecteurs. Cela conduira probablement à des alertes pollutions plus nombreuses au cours de l’année et des mesures associées (gratuité transport en commun…) plus régulièrement mises en œuvre.

Toutes ces mesures ne peuvent s’imaginer sans le concours des communes, premier échelon de proximité. Grenoble, Capitale verte européenne 2022, jouera son rôle pour impulser des mesures fortes et ambitieuses, et répondre avec courage au plus grand défi de notre époque.