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UMA

[Tribune] Engager sans attendre les transitions concrètes de justice sociale et climatique

By Climat, Média

À l’heure où le GIEC exhorte à nouveau les pouvoirs publics d’accélérer la mise en œuvre d’actions ambitieuses et rapides pour lutter contre le dérèglement climatique, le temps n’est plus aux tergiversations et l’inaction mais à l’action.Depuis notre élection, fidèles à nos engagements de campagne, nous portons sans relâche au sein de la Métropole la mise en œuvre – sans attendre – d’actions concrètes visant à plus de justice sociale et climatique. La gratuité des transports publics pour les plus précaires, la limitation effective de la circulation des véhicules polluants dans les communes (Zone à faibles émissions) tout comme la poursuite des aides au changement du chauffage au bois non performants (Prime Air Bois) concourront à agir durablement et efficacement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre tout en favorisant le pouvoir d’achat des métropolitaines et métropolitains.

Nous avons les cartes en main pour relever le défi, place à l’action !

Le mois de la transition alimentaire du 22/9 au 22/10

By Alimentation, Biodiversité

Pendant un mois, du 22 septembre au 22 octobre 2021, sur les territoires de la Métropole Grenobloise, du Pays Voironnais, la Chartreuse, Belledonne, le Vercors, le Grésivaudan, le Trièves, venez participer à de nombreux événements : visites, projections, débats, conférences, ateliers, animations, et bien d’autres encore !

N’hésitez pas à venir rencontrer les nombreux acteurs du territoire mobilisés pour l’occasion et passer un moment enrichissant et convivial autour d’une alimentation saine et durable.

Séance du 24 septembre 2021

By Climat, Conseil métropolitain

ORDRE DU JOUR DE LA SÉANCE

A SUIVRE EN DIRECT EN LIGNE

Vœu déposé par le groupe Une Métropole d’Avance (UMA)

Séance du Conseil métropolitain du 24 septembre 2021.

Grenoble le 23 septembre 2021,

LA MÉTROPOLE DÉCLARE L’ÉTAT D’URGENCE CLIMATIQUE

Le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous alerte une fois de plus sur l’urgence climatique, ainsi que les phénomènes météorologiques extrêmes (épisodes caniculaires, périodes de sécheresses ou d’inondation), la modification des écosystèmes et la perte de la biodiversité, que chacun peut constater. Tout le monde est touché, mais les personnes les plus précaires sont les premières exposées à ces bouleversements.

Nous, membres du conseil de Grenoble-Alpes métropole, voulons inscrire notre action dans le cadre des engagements issus de la Conférences des parties (COP21) de Paris en 2015, pour la limitation à 1,5 °C de l’augmentation de la moyenne globale des températures sur la planète, d’ici la fin du siècle.

Toutes les orientations stratégiques de la métropole doivent continuer à être mobilisées pour les transitions écologiques et sociales : le schéma directeur des déchets de 2017, le schéma directeur de l’énergie de 2017, le programme local de l’habitat (PLH) de 2017, le Plan de Déplacements Urbains (PDU) de 2019, le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi) de 2019. Le Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) de 2020 synthétise bon nombre de ces engagements.

La transition écologique ne pourra pas se faire sans la participation de toutes les parties prenantes, et en premier lieux les habitantes et les habitants de la métropole. La convention citoyenne pour le Climat, dont la mise en place a été décidée, permettra de faire connaître et d’accompagner les transitions écologiques et sociales.

Nous, membres du conseil de Grenoble-Alpes métropole, nous considérons ainsi en état d’urgence climatique.

Pour amplifier et accélérer nos politiques de transition écologique, pour aider les personnes les plus précaires, pour ne pas créer plus d’inégalités sociales et territoriales, pour continuer à aider celles et ceux qui s’engagent pour le climat, notre métropole s’engage à hauteur de ses moyens et de ses compétences.

C’est pourquoi le conseil de Grenoble-Alpes métropole demande au Gouvernement et au Parlement de déclarer l’État d’urgence climatique, et d’augmenter les moyens financiers dédiés aux territoires pour leur permettre d’accélérer la mise en œuvre de la transition écologique, et pour leur permettre de l’accompagner par les mesures sociales qui la rendront acceptable et supportable par toutes et tous.

Les 10 jours de la Culture – du samedi 16 au jeudi 28 octobre 2021

By Culture

Organisés par Grenoble-Alpes Métropole, les 10 Jours de la Culture offrent aux métropolitain.e.s et aux visiteurs de multiples moments de plaisir partagé et donnent à voir la richesse et le dynamisme de notre métropole culturelle.

 

Informations pratiques

Horaires

  • Samedi 16 octobre 2021
    à 10h30 : Les créatures ailés du cimetière Saint Roch
    à 14h30 : Le Street Art à Pont-de-Claix
  • Mercredi 20 octobre 2021
    à 9h30 : Art et jardin à vélo
    à 14h30 : Le château et le parc de Sassenage
  • Samedi 23 octobre 2021 à 14h30 : Le cadran solaire analemmatique
  • Mardi 26 octobre 2021 à 14h30 : Un zoo sur les murs
  • Mercredi 27 octobre 2021 à 17h : L’albâtre à Grenoble
  • Jeudi 28 octobre 2021 à 15h : Le village de Saint Martin d’Hères.

En savoir plus

[Communiqué] Grenoble Alpes Métropole adoptait en novembre 2020 un vœu pour un moratoire sur la 5G

By 5G, Climat, Média

Lors de la séance du 20 novembre 2020, le Maire de Champagnier, Florent Cholat, présentait en Conseil Métropolitain, le vœu du Groupe Une Métropole d’Avance pour la mise en place d’un moratoire sur le développement de la 5G. Ce Vœu a été adopté par le Conseil Métropolitain.

« Aussi, le Conseil métropolitain, formule la demande au Premier Ministre Jean Castex, à la Ministre de la Transition écologique Barbara Pompili et au Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran,

-de fixer un cadre protecteur au déploiement de nouvelles antennes de téléphonie mobile, en matière de climat (énergie, déchets, matières premières) et de santé publique (niveau d’exposition aux ondes électromagnétiques, en particulier pour les personnes fragiles et les enfants);

-d’imposer aux opérateurs une mutualisation des antennes pour en diminuer le nombre;-d’imposer aux opérateurs un maintien des tarifs 3G et 4G, pour ne pas faire payer à ces usagers les investissements de la 5G;

– de réduire les limites réglementaires des champs électromagnétiques autorisés de 61V/m à 6V/m, selon le niveau des points atypiques observés par l’Agence nationale des fréquences;

-réduire l’exposition du public en demandant aux opérateurs l’extinction des réseaux d’ancienne génération de téléphonie 2G, GSM, GPRS et EDGE dont très peu de terminaux mobiles sont dépendants;

– de respecter les préconisations de la Convention citoyenne qui demandent d’instaurer un moratoire sur l’installation d’antennes 5G, en attendant les résultats de l’évaluation des conséquences sanitaires et climatiques du déploiement de cette technologie. Cette évaluation devra être nourrie par une analyse des besoins réels de la population et une évaluation des avantages et des inconvénients du déploiement de la 5G comparativement aux réseaux 3G et 4G et à la fibre optique, qui inclut le rapport définitif attendu en 2021 de l’ANSES à propos des effets sanitaires;

– de saisir la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) afin d’organiser un débat national sur le projet de déploiement de l’infrastructure pour les réseaux 5G, le coût de ce déploiement étant supérieur à 300 M€. »

Le Gouvernement n’a pas pris en compte la proposition de moratoire de la Convention citoyenne du climat, mise en place par le Président de la République. Ainsi que les expressions répétées d’élus et acteurs de la société civile demandant un débat de société. Nous souhaitons réaffirmer notre volonté d’interroger cette course au déploiement de cette technologie, qui n’est pas neutre politiquement et dont nous ne connaissons pas les effets sur la santé de nos concitoyens ni sur le climat. Nous refusons de nous laisser enfermer dans un débat binaire qui voit les défenseurs du climat comme rétrogrades et technophobes. Dans le contexte actuel d’urgences à la fois climatique et sociale, c’est le sens même de nos modes de vies qu’il est urgent d’interroger. Le progrès doit tenir compte des enjeux de justices sociale et climatique. L’innovation se doit d’être un processus vivant créatif collaboratif ancrée dans les territoires pour les rendre autonomes et résilients.

Francis Dietrich & Céline Deslattes, coprésidents de groupe.

[Communiqué] Retrouvons nous à l’automne pour nous donner les moyens d’une politique cyclable ambitieuse !

By Climat, Média, Mobilités, SMMAG

Ce matin en Conseil métropolitain le Vice-Président chargé de l’espace public, de la voirie, des infrastructures cyclables et des mobilités douces, nous proposait de délibérer sur un « plan de mandat ». Un plan de mandat sans capacité d’intégration de nouveau projet. Ceci préfigurait malheureusement d’un niveau d’aménagement insuffisant.

Un budget a minima dans un cadre étroit faisant de Grenoble Alpes Métropole, qui était fer de lance du déplacement à vélo depuis plus de 15 ans, la lanterne rouge des métropoles cyclables. Cette délibération n’était pas à la hauteur du PDU, du plan Air Climat et de la réalité économique sociale et climatique que nous connaissons aujourd’hui.

Nous aurions préféré de pouvoir débattre distinctement de deux délibérations: l’une portant sur les orientations générales et l’autre sur la programmation. Si nous partageons les grandes orientations qui s’inscrivent dans la continuité du mandat précédent, c’est bien sur le niveau de rythme et d’ambition que porte le débat –et donc sur la programmation.

Oui, nous partageons les orientations.  Quant à la programmation, nous ne pouvons pas valider cette programmation pour les 6 ans à venir. A travers cet amendement, nous validons la programmation pour l’année 2021 et pour l’année 2021 seulement. D’ici la fin de l’année, nous aurons, nous l’espérons, convergé sur la programmation pluriannuelle financière.

Le groupe UMA portera dans cette programmation le besoin d’au moins114 millions d’€ d’investissements sur les aménagements cyclables pour pouvoir respecter au moins le PDU et le Plan Air Energie Climat. Il sera alors possible de délibérer sur une programmation 2022-2026 4 fois plus ambitieuses que celle proposée ce matin et à la hauteur de ce que font les autres Métropoles, de Nantes, Strasbourg, Lyon, Lille, Rennes.

A l’heure où le GIEC nous alerte sur l’urgence à agir en matière de limitation d’émission de gaz à effet de serre dès aujourd’hui et pour les années à venir ; où l’obligation de L’État à prendre dans les neuf mois «toutes les mesures utiles» pour atteindre l’objectif de baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, est ordonné par le Conseil d’État…

Il ne s’agit pas, pour nous, de continuer comme avant mais d’accélérer les transitions pour que tous les métropolitains, où qu’ils vivent, puissent circuler à vélo en sécurité et moins dépendre de la voiture individuelle.

Une semaine de sensibilisation en faveur des réfugiés

By Solidarités

À l’occasion de la journée mondiale du réfugié célébrée le 20 juin, Grenoble-Alpes Métropole et ses partenaires proposent un programme de festivités et d’ateliers thématiques destinés aux professionnels mais également au grand public, du 20 au 26 juin.

Contraints de fuir leur pays d’origine pour échapper à un conflit ou à la persécution, les réfugiés se retrouvent la plupart du temps démunis et sans ressources financières, dans des situations de grande vulnérabilité.

Instituée par les Nations Unies, la Journée mondiale du réfugié vise à soutenir ces personnes au parcours complexe et difficile. Elle est également l’occasion de changer le regard de la société sur l’accueil des populations migrantes.

Dans ce cadre, Grenoble-Alpes Métropole et les partenaires du contrat territorial réfugiés (CTAIR) et du programme RISING (voir encadré ci-dessous) ont élaboré de nombreuses actions ouvertes aux réfugiés, aux professionnels, aux bénévoles et, pour certaines, au grand public (uniquement sur inscription en raison du contexte sanitaire).

Dimanche 20 juin de 13h à 22h : journée festive à la Bifurk de Grenoble

  • Activités sportives (basket, volley, pétanque, etc.)
  • Stands associatifs (3AMIE, Amnesty international France, Culture du coeur, Ligue de l’enseignement, collectif migrants-en-Isère, etc.)
  • Ateliers (exposition artistique avec « Et pourquoi pas? », atelier jardin partagé avec « Cultivons nos toits »)
  • Témoignages sur Radio campus sur le thème « le sport peut-il rendre la société plus inclusive et plus accueillante ? »
  • À partir de 16H30 : concerts et repas partagé
    Concerts organisés par la Ligue de l’enseignement et Mix’arts (musique syrienne avec Badri Monla Mohammad, musique africaine, zouk, reggae avec Awana), danse-performance (avec Zora Snake)
    Repas partagé avec « Cuisine sans frontières » (participation libre)

Lundi 21 juin de 16h30 à 17h30 : concert avec les Barbarins fourchus

Suite à un travail artistique, les résidents et stagiaires demandeurs d’asile et réfugiés de l’AFPA et les Barbarins fourchus proposent un concert de restitution de leur travail à l’AFPA de Pont-de-Claix à l’occasion de la fête de la musique.

Lieu : AFPA, 38 avenue Victor Hugo, Le Pont-de-Claix

Mardi 22 juin à 18h30 : Conférence-débat « les chiffres et les mots de l’immigration » par Cristina Del Biaggo

Quotidiennement, les médias et les réseaux sociaux nous envahissent de statistiques sur les migrations. Leur constat est souvent alarmant, un nombre croissant d’exilés seraient en chemin vers l’Europe et vers la France. Qu’en est-il en réalité ?
Cristina Del Biaggio, Géographe, enseignante-chercheuse à l’Institut d’Urbanisme et Géographie Alpine de l’Université Grenoble Alpes apportera son éclairage sur cette question.

Lieu : Grenoble Ecole de Management (Conférence également diffusée en ligne)
12 rue Pierre Semard – Grenoble
Places limitées à 50 sur inscription
www.grenoble-em.com

Mercredi 23 juin à 18h : Projection du documentaire « Avec les mots des autres » suivi d’un débat avec le réalisateur, Antoine Dubos

À l’accueil de jour de Chambéry, l’équipe mobile précarité et psychiatrie reçoit des demandeurs d’asile en consultation. Ils viennent y déposer leurs mots, s’efforcent de nommer leurs souffrances, d’évoquer leurs cauchemars et leurs peurs, laissant échapper un sanglot, un cri de colère. Entre le monde des soignants et celui des patients, les interprètes jouent le rôle de passeurs, tentant de rendre au langage sa force et sa singularité. De séance en séance, les exilés cherchent à se réapproprier leur récit et esquissent leur reconstruction.

Le documentaire sera suivi d’un débat avec le réalisateur animé par l’équipe de l’association le Caméléon autour des questions de santé mentale et d’exil.

Lieu : Grenoble Ecole de Management (film et débat également diffusés en ligne)
12 rue Pierre Semard – Grenoble
Places limitées à 50 sur inscription
www.grenoble-em.com

Jeudi 24 juin de 14h30 à 20h : « Portraits en exil », danse et conférence avec la cnie K-LI-P

De 14h30 à 17h30 : accueil du public pour assister à un temps de performance dansée sur le thème de l’exil avec installations vidéos par la compagnie K-LI-P en partenariat avec la Ville de Grenoble, via la Maison de l’International, et la Direction Grenoble Ville Ouverte
De 18h30 à 20h : conférence à propos du travail de la compagnie de danse K-LI-P autour du thème des migrations.

Lieu : Maison de l’International, 2 passage du Palais de Justice – Grenoble

Une exposition « Sauver, Protéger, Témoigner » est également proposée sur le campus de Saint-Martin-d’Hères du lundi 21 au vendredi 25 juin. Cette exposition, conçue par SOS Méditerranée, porte un regard humain sur le drame qui se joue en Méditerranée centrale, à travers l’œil de photographes embarqués et par les témoignages de rescapés et de marins-sauveteurs recueillis à bord. Elle invite à prendre conscience de la nécessité vitale de mettre en place un dispositif de recherche et sauvetage adéquat en mer Méditerranée.

Je m’inscris à un évènement

Attention, seuls les évènements mentionnés ci-dessus sont ouverts au grand public

L’action de la Métropole en faveur des réfugiés

Par délibération du 24 mai 2019, la Métropole a souhaité s’engager dans le cadre d’un contrat territorial d’accueil et d’intégration des bénéficiaires de la protection internationale, avec les services de l’Etat (Direction interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés).

L’objectif de ce contrat est d’améliorer la vie des bénéficiaires de la protection internationale en levant les freins à leur intégration dans tous les domaines : accès à la formation linguistique, accès à la formation et à l’emploi, au logement, à la mobilité, à la culture ou aux loisirs etc.

Volet « emploi » du Contrat territorial d’Accueil et d’Intégration des Réfugiés, RISING est un programme d’insertion professionnelle pluriannuel porté par Grenoble-Alpes-Métropole et ses partenaires. Il propose des actions sur mesure à la carte ou dans le cadre d’un parcours de longue durée : accompagnement socio-professionnel renforcé, outils d’évaluation des compétences, formations en français langue étrangère (FLE), initiation au numérique, apprentissage du code de la route, parcours-métiers, parcours jeunes, reprise d’études, entreprenariat, etc. Près de 250 réfugiés sont d’ores et déjà engagés dans ce programme.

 

[Intervention] Rapprochement entre Grenoble Habitat et ACTIS : construire un outil métropolitain au service d’une politique de l’habitat ambitieuse – Francis Dietrich

By Conseil métropolitain, Habitat, Média

Francis Dietrich

Co-président de groupe UMA

Un petit rappel : les bailleurs sociaux ont été fortement impactés par le dispositif de la réduction de loyer de solidarité (RLS), issu de la loi de finances pour 2018, qui ampute en moyenne les recettes des bailleurs sociaux de 10 % et leur impose de retrouver de nouvelles possibilités financières. S’y ajoute un mouvement de concentration ou de regroupements des bailleurs et offices publics, initié par la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (« ELAN »).

Il s’agit d’une nouvelle évolution structurelle nationale majeure, impliquant des contraintes et impacts locaux en matière de production et gestion du logement social pour les années à venir et la remise en cause profonde de la politique et du financement du logement social en France et sur notre territoire. Car face à cette « ambition » de rendre les organismes HLM plus efficaces dans leur gestion afin de construire et de rénover plus de logements sociaux, les incertitudes et les effets de telles injonctions gouvernementales en la matière ont des conséquences concrètes localement sur le logement public et le logement social, très concrètement, sur l’ambition et les objectifs de notre Programme local de l’habitat (PLH) élaboré lors du mandat précédent. Il faut également rappeler le retrait, c’est inscrit dans la délibération, le retrait de l’Etat du financement du logement social depuis plusieurs années, les coups de rabots également sur les dotations aux collectivités locales qui mettent en péril, les finances locales et les politiques publiques de proximité et de première nécessité, impactant d’abord celles et ceux qui en ont le plus besoin, celles et ceux qui n’ont pas les pleines capacités à se loger, à se nourrir, à se déplacer à leur grès. Ces dispositions réglementaires, c’est-à-dire une orientation politique, touchent et toucheront pour les années à venir au cœur la vie des locataires, des professionnels du secteur et des politiques publiques d’accès et de production de logement.

Sous couvert de « rationalisation » entendre plutôt « des économies d’échelle » vocable néolibéral s’il en est, il s’agit là encore, sans l’assumer, d’une réduction de la voilure dédiée à la politique de logement, à la politique de logement social, des services publics essentiels à la vie de nos concitoyennes et concitoyens.

Ici à Grenoble et sa métropole, nous avons des outils publics ou parapublics compétents, au savoir-faires reconnus depuis des décennies, au service des métropolitaines et métropolitains, au service de l’intérêt général, au service des habitantes et habitants, au service de nos orientations politiques en matière d’habitat accessible pour tous.

Le rapprochement imposé par la loi et le Gouvernement Macron – ne cessons jamais de le rappeler et de le dénoncer – de nos outils locaux de gestion locative et de production de logement suscite logiquement de vives inquiétudes, de vives interrogations sur la pérennité de notre modèle et notre ambition en matière de politique métropolitaine de logement au sens large (que ce soit les locataires les premiers concernés, les bailleurs et leurs personnels, syndicats et les fédérations de locataire comme les élus communaux et métropolitains) ce rapprochement interroge pour les années à venir sur la capacité à répondre au plus près aux demandes et attentes, il interroge enfin profondément les solidarités en matière d’accès à un logement où que l’on vive, qui que l’on soit.

Nous avons porté et porterons d’avoir un outil métropolitain pour mener une politique du logement ambitieuse, soucieuse, efficace, solidaire, coordonnée, coopérante, avec tous les acteurs au plus près des réalités sociales.  C’est pourquoi notre groupe Une Métropole d’Avance voterons pour ce lancement du rapprochement entre Actis et Grenoble Habitat sous forme de société de coordination avec comme maitre-mots : solidarité, ambition, intérêt général, coopération. Je vous remercie.