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Solidarités

Le printemps des services publics à Grenoble

By Cycle de l'eau, Energie, service public, Solidarités

La ville de Grenoble accueille le printemps des services publics le jeudi 30 mai 2024, pour « échanger ensemble sur ce qui tient la société ». Devant les défis climatiques, sociaux et démocratiques, nous faisons le choix à Grenoble d’un service public qui protège les populations.

Les habitantes et habitants de nos communes font face à de multiples crises : crise du logement, de l’énergie, l’inflation, des aléas climatiques extrêmes de plus en plus réguliers (crues de l’Isère, canicule). Les services publics relevant de l’État comme l’école et l’hôpital public, font aujourd’hui face à un manque criant de moyens. Il accroît la vulnérabilité des populations, en particulier des plus modestes.

Nous faisons le choix sur notre territoire d’investir massivement pour des services publics de proximité qui protègent nos biens communs et sont guidés par l’intérêt général.

Notre territoire possède des services publics historiques, fruits de victoires politiques et écologiques : Grenoble est la première ville à avoir re-municipaliser son service public de l’eau en 2000 (la gestion de l’eau a depuis été transféré à la métropole et reste toujours publique). Ce service public est la garantie d’une gestion durable de ce bien commun qui ne sera plus soumis à spéculation.

Dans le secteur de l’énergie, les sociétés d’économie mixtes de l’énergie GEG et CCIAG ont aussi une gouvernance publique locale. Elles permettent une production d’énergie majoritairement issue d’énergies renouvelables (hydroélectricité, photovoltaïque éolien pour GEG, production de chaleur par combustion et récupération de chaleur fatale pour la CCIAG). GEG est aussi un fournisseur et distributeur d’énergie à l’échelle nationale. Ces deux entreprises sont des outils publics, stratégiques pour l’indépendance énergétique du territoire et la décarbonation de notre énergie. Elles permettent à l’agglomération grenobloise d’être un modèle de transition énergétique.  

Les efforts réalisés depuis 2014 à l’échelle métropolitaine dans d’autres politiques publiques témoignent de notre engagement pour des services publics de qualité. Les investissements dans les infrastructures du cycle des déchets permettent à notre territoire d’être autonome dans sa gestion des déchets. Nous étions déjà précurseurs dans la gestion des déchets alimentaires. Ce sont aussi des investissements qui visent une réduction et une meilleure valorisation de nos déchets ainsi que la production d’un biogaz local qui sera réinjecté dans le réseau de chaleur urbain à destination des usagers.

A l’instabilité que provoque les politiques gouvernementales nous répondons par un engagement dans des services publics de proximité, aux services des habitant.es et répondant à des valeurs de solidarité et d’émancipation. Ils sont gages de stabilité et protège les populations des crises.

Lors de cet évènement consacré à nos services publics, la matinée sera réservée aux agents du service public municipal et l’après-midi ouvert à toutes et tous. Des conférences, tables rondes et ateliers thématiques seront proposés.

Pour connaitre le programme du printemps des services publics en détail et s’inscrire : https://www.grenoble.fr/3160-le-printemps-des-services-publics.htm

La politique de la ville de Grenoble en faveur des aînés.es et aidant.es : de la solidarité de l’entraide et de l’émancipation

By insertion, intergénérationnel, Solidarités

La ville de Grenoble vient de délibérer en faveur des aîné.es, des aidant.es et de l’intergénérationnel. Une délibération cadre qui fait le bilan des actions menées depuis 2014 et un constat des besoins des aîné.es et aidant.es sur la commune. Ce cadre permet de penser la place des aîné.es dans la ville de demain et accompagne les personnes agé.es et les aidant.es dans leur choix de vie. Cette politique municipale, portée par Kheira Capdepon en transversalité avec le CCAS est basée sur un principe simple : une liberté de choix dans son parcours de fin de vie pour permettre à toutes et tous de vieillir comme il le souhaite. Les objectifs sont multiples : l’accessibilité aux services publics, l’attention aux plus vulnérables et invisibles, l’intergénérationnel et la lutte contre l’âgisme.

Pourquoi une politique spécifique en faveur des aîné.es et aidant.es ?

L’hétérogénéité des modes de vie des personnes agé.es et la part croissante des aîné.es dans la population du territoire nous oblige à prendre en compte les besoins économiques, sociaux et environnementaux de ces personnes. En 2020, à Grenoble, près de 6000 personnes de plus de 75 ans vivaient seules chez elles. Un chiffre en constante augmentation depuis plus de 10 ans. Les études de l’AURG montrent que le souhait de vieillir à domicile se renforce. Il s’agit de répondre à cette transition démographique, de diversifier les offres d’habitats et d’offrir un cadre de vie adapté aux personnes agé.es afin que toutes puissent vieillir selon leurs souhaits.

Il y a à Grenoble, une surreprésentation des personnes agé.es en situation de précarité sociale et économique : les 25 000 retraité.es grenoblois du régime général touchent en moyenne 857€ par mois. Cette précarité se mesure aussi par l’isolement social que vivent les aîné.es. Une enquête nationale menée en 2021 par la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse montre que le nombre de personnes en situation de grand isolement (c’est-à-dire sans ou quasiment sans contact avec les cercles de sociabilité) est en nette progression depuis la période pré-covid19. C’est le cas à Grenoble où 17% des personnes agé.es ne rencontrent leurs ami.es qu’une fois par semaine contre 45% de la population grenobloise en général. La perte d’autonomie est aussi un facteur d’isolement. L’accessibilité aux services publics pour tous les aîné.es est donc un enjeu social. Une telle politique en faveur des aînés permet d’aller vers celles et ceux qui ne fréquentent pas les services municipaux et de faire un constat des problématiques rencontrées par cette population dans l’accessibilité pour adapter l’ensemble des politiques publiques.

Le rôle des aidant.es est aussi primordial. Près d’une personne sur 6 est en situation d’aider un proche en perte d’autonomie et/ou de lien sociale. Les situations sont plurielles et touchent à d’autres politiques publiques comme la mobilité : les aidant.es dit à distance, et ne vivant pas à proximité de la personne âgée sont nombreux. La délibération cadre de la ville de Grenoble est intergénérationnelle. Elle propose un plan d’action spécifique en faveur des aidant.es de personnes agé.es structuré en 3 axes : repérer les aidant.es, les orienter et les accompagner en fonction de leurs besoins. En tant qu’employeur la ville adopte aussi un plan de soutien spécifique aux agentes et agents aidant.es.  

« La politique en faveur des aîné-es n’est pas qu’une affaire de personnes âgées. Elle doit être intergénérationnelle »

Kheira Capdepon

Cette dimension intergénérationnelle de la politique municipale passe aussi par la lutte contre l’âgisme et la promotion d’une culture de l’âge via l’organisation d’évènements favorisant les échanges entre générations.

La prise en compte des enjeux liés à l’âge dans l’ensemble des politiques que mène la ville a déjà été reconnue : la ville a reçu le label « ville amie des aîné.es ». Par cette nouvelle délibération la ville continue son engagement en faveur des aîné.es avec de nouveaux projets. La cité des aîné.es et aidant.es qui ouvrira dans le quartier Hoche en 2025 sera par exemple un lieu central de cette politique. Il s’agit d’ouvrir un centre de ressources, d’expertises et de solutions innovantes pour le bien-veillir. Il offrira des services sur la lutte contre l’isolement, le dépistage des fragilités, le répit des aidant.es et permettra une coordination des professionnels (médicaux, services à la personne) en matière de vieillissement.

Une politique participative qui implique les aîné.es

La démarche « ville amie des aîné.es » permet aussi d’associer les aîné.es du territoire à la construction des politiques publiques. Cette politique municipale est aussi participative : il s’agit d’impliquer les habitantes et habitants concernés pour prendre en compte leurs aspirations de vie et leur expertise. Le conseil des aînés, composée de 36 grenobloises et grenoblois de plus de 55 ans permet de recueillir l’avis de nos aîné.es sur la démarche « ville amie des aîné.es ». Une délibération parallèle à la délibération cadre vient faire évoluer ce conseil des aînés afin qu’il soit une réelle instance de démocratie locale. Les principes de parité et de non-cumul des mandats sont par exemple intégrer à la charte.

Pour les prochaines années l’action municipale en faveur des aîné.es et aidant.es est organisée autour de trois priorités :

  • Favoriser le lien social via la lutte contre l’isolement, la lutte contre l’exclusion numérique, la multiplication des lieux d’accueil de proximité et l’accès aux services publics et aux loisirs pour tous les aîné.es
  • L’accompagnement du vieillissement à domicile : être un soutien pour les aîné.es via les services à domicile, et continuer de s’engager auprès des aidants avec le plan d’action municipal.
  • Offrir des hébergements de qualité qui soient des lieux de vie ouverts sur leurs quartiers. La ville s’engage pour des lieux de vie adaptés et diversifiés : lieux de vie collectif (ephad), résidence autonomie, etc.

Cette politique de solidarité basé sur des valeurs d’entraide, de participation citoyenne et d’éducation populaire s’adapte manière de vivre sa fin de vie des aîné.es. Elle garanti à toutes et tous la liberté de choisir son cadre de vie jusqu’au bout et permet d’intégrer toute une partie de la population à la vie de la cité.

« Sauver, Protéger, Témoigner » – Nous devons soutenir SOS Méditerranée

By Solidarités

Vendredi 15 Mars, l’association SOS Méditerranée était présente à la Métropole de Grenoble pour présenter l’association mais aussi les actions que peuvent mener les collectivités pour l’accueil des exilés

A cette occasion Emmanuel Carroz est intervenu pour le Groupe Une Métropole d’avance.

« Le 3 septembre 2015, Aylan Kurdi faisait la une des journaux internationaux. Ce petit Syrien de trois ans, retrouvé mort sur une plage de Bordum en Turquie, symbolisait malgré lui la cruelle réalité de la crise des migrantes et migrants cherchant à rejoindre l’Europe. Éveillant les consciences, cette image a été à l’origine d’un mouvement citoyen inédit, dépassant les clivages politiques, sociaux et religieux pour venir en aide aux migrant-es et réfugié-es.

Elle aura été à l’origine de la création de SOS Méditerranée, de la fondation de l’ANVITA ou encore de déclarations volontaristes de certains États européens.

Neuf ans plus tard, si SOS Méditerranée continue sa mission cruciale et si certains territoires se mobilisent toujours pour un accueil inconditionnel et solidaire, les annonces volontaristes de l’époque n’ont, en revanche, toujours pas été concrétisées, dans les actes, par de réelles politiques volontaristes. Comme un cruel symbole de cette inaction des États, en novembre 2021, 27 migrantes et migrants mourraient noyé-es dans la Manche pendant que les équipes de secours françaises et britanniques se renvoyaient la balle quant à la localisation de leur embarcation. Un an plus tard, alors qu’une enquête s’ouvrait sur ces événements, l’Océan Viking, interdit d’accostage par le Gouvernement italien, arrivait dans le port militaire de Toulon après 3 semaines de navigation en pleine mer.

L’Europe doit se doter d’une politique d’accueil coordonnée. En cette période électorale il est utile de le rappeler. Notre territoire, nos communes, effectivement doivent travailler a cet accueil. »

La Métropole s’organise sur l’hospitalité, par ses programmes comme RISING, porté par Céline Deslattes, ou avec le Conseil de développement qui travaille sur la notion de citoyenneté de territoire. Ce travail nous le prolongeons dans beaucoup de communes de la Métropole, dont Grenoble et Saint Egrève.

Ce travail est également porté par les collectivités membres de l’Association National des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA) dont la métropole est également adhérente.

Nos services publics doivent être protecteurs, accompagner… Le soutien à SOS méditerranée, premier maillon de cette aide est fondamental.

Réforme de la loi SRU : Le gouvernement renonce à la mixité sociale et aggrave la crise du logement !

By Habitat, Solidarités

Le 1er février 1954, l’Abbé Pierre lançait un appel à la radio pour “qu’aucun homme, aucun gosse” ne couche “sur l’asphalte ou sur les quais de Paris”. 70 ans plus tard, 330.000 personnes – dont près de 3000 enfants – sont sans abri en France. 2,4 millions de français attendent une place en logement social. Selon la fondation Abbé Pierre il faudrait construire 200 000 logements sociaux par an pour répondre aux besoins. Le rythme est aujourd’hui de 62 000 par an. Les deux tiers des communes soumises à la loi SRU n’ont pas respectées leurs obligations.

Les gouvernements qui se succèdent depuis 2017 ont aggravé cette crise. L’instauration d’une taxe de 1,4 milliards d’euros – la Réduction du Loyer de Solidarité – et l’augmentation de la TVA sur la construction de logement sociaux affaiblissent les bailleurs sociaux. Ils ne peuvent plus remplir les objectifs de construction et de rénovation de logement sociaux. La récente nomination du nouveau ministre du logement Guillaume Kasbarian, défenseur de la loi anti-squat, est une très mauvaise nouvelle pour les ménages précaires et les locataires.

Les annonces du 1er ministre lors de son discours de politique générale ne répondent en effet pas aux attentes. L’intégration des logements intermédiaires dans le calcul du taux dit « SRU » vient détruire les fondements de la loi SRU. De nombreuses communes carencées en taux de logement social vont se retrouver au-dessus du seuil de 25%.

Le logement locatif intermédiaire n’a pas de vocation sociale : pas de commission d’attribution, pas d’obligation liée à la solidarité, ni de contrôle des ressources des locataires après leur arrivée dans le logement.  3 % des ménages en attente de logement social sont éligibles au logement intermédiaire selon l’Union Sociale de l’Habitat. Cette réforme va réduire l’offre de logement social. Les ménages fragiles qui n’ont pas accès aux logements intermédiaires vont se retrouver en concurrence dans l’accession au logement.

Cette modification de la loi SRU est donc un renoncement de l’État dans la mise en place de politiques de mixité sociales. Le gouvernement donne raison aux communes qui ne respecte pas la loi, contre toutes celles qui mettent en place depuis des années des politiques de mixité sociales de l’habitat.

L’État doit assumer son rôle. Il peut lutter contre la spéculation en encadrant le prix des loyers et du foncier. Il peut aussi soutenir les collectivités dans leur accession au foncier pour limiter les plus-values foncières.

La lutte contre la vacance est aussi une priorité. Plus de 3 millions de logements en France ne sont pas habités. La fin de la taxe RLS redonnerait de la souplesse aux bailleurs, notamment publics, pour faire des acquisitions-améliorations. Dans un contexte de réchauffement climatique, la rénovation thermique est indispensable pour améliorer les conditions de vie dans les centres urbains.

Les collectivités se voient obligées de compenser les carences de l’État.  Sur le territoire métropolitain, 9200 personnes sont en attente d’un logement social, dont près de 1000 en très grande précarité et sans solution de logement.

Les politiques locales de l’habitat que nous portons à la Métropole ont toujours comme objectif d’atteindre le taux de 25% de logements sociaux dans toutes les communes de l’agglomération. Le Plan Local de l’Habitat 2025-2030 maintient cet objectif de production de logement sociaux en mettant la priorité sur l’existant, afin de transformer des logements privés en logements sociaux. Il nous faut aussi soutenir les bailleurs publics comme ACTIS et mobiliser l’EPFL qui peut aider à porter du foncier pour produire du logement public.

Le logement est la première des solidarités. Pour répondre à la crise du logement la production de logements sociaux est donc une priorité nationale. 60% des français y ont droit.

Le conseil métropolitain adopte le Pacte Local des Solidarités !

By insertion, Solidarités

Face à l’urgence du mal-logement en France, et l’aggravation de la pauvreté – comme l’indique ce rapport du secours catholique – qui touche de plus en plus de jeunes et de femmes seules, l’ancienne première ministre Elisabeth Borne a annoncé le 18 septembre 2023  devant les fédérations et associations de lutte contre la pauvreté, le lancement du pacte national des solidarités. Il s’appuie sur 4 axes d’interventions : 

  • Prévenir la pauvreté et lutter contre les inégalités dès l’enfance
  • Amplifier la politique d’accès à l’emploi pour toutes et tous
  • Lutter contre la grande exclusion grâce à l’accès aux droits
  • Construire une transition écologique solidaire.

Ce pacte national se décline en pactes locaux de solidarités que les collectivités doivent mettre en place. Une délibération adoptée par le conseil métropolitain ce vendredi 9 février 2024 contractualise ce pacte entre l’État et Grenoble-Alpes Métropole pour la période 2024-2027.

Sur le territoire grenoblois, nos politiques publiques d’insertion et d’emploi, de logement, ou de prévention spécialisée mêlent justice sociale et environnementale. Elles offrent une réponse à l’état dans sa lutte contre la pauvreté sur les quatre axes d’interventions prioritaires. 

La mise en œuvre de ces politiques publiques de solidarités permettent une réduction des inégalités et sortent les plus fragiles, notamment les jeunes, de l’isolement.

Ce pacte local de solidarités vient renforcer les actions de la Métropole, en apportant des ressources complémentaires à celles que l’État propose. Près de 409 000 euros dès 2024 à flécher sur la politique de lutte contre la pauvreté.

Ce pacte nous engage nous métropole à intensifier nos politiques sociales sur les 4 axes d’interventions dès maintenant

Il permet de lutter contre le mal logement des plus jeunes en développant un réseau d’acteurs spécialisés reconnus comme l’aide sociale à l’enfance ou les structures de la prévention spécialisée.  La résorption des squats et bidonvilles via des accompagnements de proximité est aussi une priorité. 471 enfants étaient encore sans hébergements à la rentrée 2023, et 3000 à l’échelle nationale.

Il vient aussi renforcer les actions du Plan Local de l’Insertion et de l’Emploi auprès des publics spécifiques : les familles monoparentales, les primo-arrivants, ou les volontaires au titre de l’expérimentation territoire Zéro Chômeur de Longue Durée ; et lève des freins à l’insertion professionnelle.

Nouvelle tarification des transports en commun : désormais les jeunes payent les abonnements des précaires !

By Mobilités, SMMAG, Solidarités

Retrouvez la réaction du groupe UMA suite à l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification du réseau de transport en commun :

Pour en savoir plus sur la position du groupe, retrouvez les interventions de Margot Belair lors des comités syndicaux du SMMAG :

comité syndical du 16/11/2023
comité syndical du 25/01/2024

L’association d’aide médicosocial Solident inaugure ses nouveaux locaux : un bel exemple de solidarité sur le territoire

By santé, Solidarités

L’association Solident a inauguré, ce vendredi 12 janvier, son nouveau centre de soins dentaires au sein du CHU Grenoble-Alpes. Crée à l’automne 2015, par Alexandre Sage, un dentiste grenoblois, l’association Solident œuvre à la réduction des inégalités de santé bucco-dentaire.

Constatant le diagnostic de plusieurs structures médico-sociales grenobloises sur l’impossibilité d’accès aux soins bucco-dentaires pour un nombre très important de personnes précaires dans l’agglomération, Solident se veut être un cabinet dentaire accueillant et non discriminant vis-à-vis de ces personnes exclues du système de soin.

Solident porte aujourd’hui plusieurs activités pour répondre à son projet associatif :

  • Des soins de santé dentaires gratuits à destination principale de patient.es en situation de précarité exclus des soins.
  • Une activité de soins bénévoles pour des patient.es sans couverture médicale.
  • Des actions de prévention et dépistage pour des publics vivant des situations de grande précarité.
  • Des actions de plaidoyer pour permettre la réduction des inégalités de santé bucco-dentaires.

Après avoir reçu l’habilitation de centre de santé par l’ARS en 2021, l’ouverture en juin 2023 de son centre dans les locaux du CHU Grenoble-Alpes est synonyme d’augmentation de l’activité médicale de l’association. Elle est passée de 350 consultation par an à 2500 cette année. Sa mission d’accompagnement social sera aussi facilitée par ces nouveaux locaux.

C’est par une synergie des acteurs locaux de la santé et de l’économie sociale et solidaire que le projet de Solident peut se réaliser. Le soutien d’un acteur tel que le CHU permettra de consolider de développer l’activité de Solident.

Dans un contexte politique national où l’universalité de l’accès du soin est ébranlée, où la volonté d’une partie de la classe politique en exercice est de distinguer des catégories de « bons » et de « mauvais » patient.es, l’action de Solident est fondamentale et contribue à défendre la dignité de toutes et tous sur le territoire, en particulier des plus démuni.es.

Notre projet de transformation des politiques publiques s’appuie sur des innovations sociales et environnementales dont l’objectif est de réduire les inégalités. C’est en agissant sur les problématiques concrètes des habitants de notre territoire que nous répondons à un double objectif de santé et de solidarité.

Une politique de l’habitat au niveau de l’urgence du mal-logement !

By Habitat, Solidarités

Le ministre du Logement annonçait, lundi 8 Janvier 120 millions d’euros supplémentaires pour « renforcer le système d’hébergement d’urgence ». Cette nouvelle enveloppe correspond à 10 000 places supplémentaires. Malheureusement ces chiffres ne sont pas suffisant pour une politique de l’habitat au niveau de l’urgence du mal-logement !

Alors que le nombre d’enfants sans-abri atteint augmente, associations et politiques réclament des mesures structurelles pour atteindre l’objectif « zéro enfant à la rue », censé être une priorité du gouvernement. Les élus locaux se mobilisent face au drame en pleine explosion des enfants sans-abri partout en France et demandent des mesures urgentes, mais aussi plus dignes et sur le long terme, qui répondent aux besoins fondamentaux des enfants sur la question de l’hébergement. Situations que nous rencontrons sur notre territoire métropolitain. Début septembre 2023, à Grenoble, ce sont 471 mineurs ne dormant pas dans un logement ou un hébergement d’urgence. Parmi ces 471 enfants, environ 225 vivent chez un tiers, avec le risque renouvelé chaque soir de ne plus pouvoir être hébergé et d’être sans solution et 245 sont sans aucune solution, rue, habitat de fortune, squats ou bidonvilles. A Grenoble, à partir d’octobre 2022, 10 écoles en activité ont été ouvertes pour mettre à l’abri une vingtaine de familles. Les occupations d’écoles ont permis que 11 familles soient hébergées au cours de l’année par l’État ou le CCAS de Grenoble. A la fin de l’année scolaire il restait encore 6 écoles occupées.

L’État n’assume pas son rôle. Nos communes se voient dans l’obligation de compenser les carences de l’État. La Métropole peut jouer un rôle de coordinateur et s’assurer que toutes les familles actuellement à la rue sur le territoire trouve un abri dans les plus brefs délais. Notre territoire a les capacités d’accueillir ces familles et ces enfants dignement, notamment en s’appuyant sur la solidarité intercommunale. L’accès au logement est un droit fondamental qui doit s’appliquer à toutes les populations du territoire.

Notre politique de l’habitat métropolitaine doit donc pouvoir répondre aux demandes croissantes de logement sociaux, et être capable de gérer des situations d’urgences comme celle que nous vivons actuellement. Le changement climatique venant en plus accroître la vulnérabilité des plus démuni.es : la précarité thermique est aujourd’hui une réalité pour plus de 12 millions de personnes en France.

L’urgence de la situation du logement en France nous montre que nous avons raison de porter une politique locale de l’habitat ambitieuse. Nous ne voulons plus un seul enfant sans toit sur notre territoire.

Missions locales et Maison de l’Emploi, quand la politique Métropolitaine s’inscrit dans l’émancipation des jeunes du territoire Grenoblois

By Emploi, insertion, Solidarités, Travail

Les missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes sont issues de l’ordonnance n° 82-273 du 26 mars 1982 relative aux mesures destinées à assurer aux jeunes de 16 à 18 ans une qualification professionnelle et à faciliter leur insertion sociale , reprenant ainsi les préconisations du rapport remis par Bertrand Schwartz au Premier ministre Pierre Mauroy en 1981. Pérennisées par la loi n° 89-805 du 19 avril décembre 1989 favorisant le retour à l’emploi et la lutte contre l’exclusion professionnelle. Conformément aux orientations posées par le « rapport Schwartz », ces structures – constituées sous forme associative ou de groupements d’intérêt public (GIP) – s’efforcent d’aider les jeunes à « résoudre l’ensemble des problèmes que pose leur insertion professionnelle et sociale ».

Au titre de la Politique Métropolitaine de l’Emploi et de l’Insertion, la Métropole soutient le développement des projets portés sur son territoire par six Missions Locales et une maison de l’emploi associative qui interviennent sur l’ensemble des 49 communes et au-delà. En effet, 4 des 6 Missions Locales ont une aire d’intervention qui couvre les EPCI (Etablissements Publics de Coopération Intercommunale) frontaliers de la Métropole (Vercors, Grésivaudan, Trièves, Oisans et Matheysine). Les Missions Locales, remplissent à ce titre, une mission de service public fondamentale en proposant à ces publics, souvent peu qualifiés, sans expérience professionnelle et pouvant rencontrer des problématiques de logement, de mobilité ou de santé, un véritable appui dans une démarche d’accompagnement global pour leur permettre
d’avancer vers une solution d’insertion professionnelle et sociale qui soit la plus durable possible.

Les maisons métropolitaines de l’emploi sont soit portées directement par la Métropole (Grenoble, Echirolles, Saint-Martin-d’Hères, Fontaine, Pont-de-Claix), soit par une association loi 1901, comme cela est le cas pour la Maison de L’Emploi et de l’Entreprise- MIFE Isère, association née en 2019 de la fusion de la Maison de L’Emploi et de l’Entreprise
du Néron et de AgirEmploi. Les Maisons Métropolitaines de l’Emploi interviennent sur l’ensemble du territoire de la Métropole autour de trois axes : mobilisation des entreprises en faveur des demandeurs d’emploi, clauses sociales, coordination des acteurs de l’emploi et de l’insertion.

Depuis plus de trente ans, le taux de chômage des jeunes est supérieur à 15 % et il a régulièrement franchi les 20 %. Face à ce constat, des mesures de politique de l’emploi se sont succédées pour favoriser l’insertion des jeunes dans l’emploi. Aborder l’exclusion et la vulnérabilité de la jeunesse sous le seul angle du chômage revient à ignorer l’existence d’une zone dans laquelle se situerait une partie de cette jeunesse qui n’est ni en emploi, ni en formation, ni en stage. Faciliter la transition vers l’emploi des jeunes doit être une stratégies locales d’accompagnement pour la Vice-Présidente Céline Deslattes. Pour elle l’accompagnement rime avec « accès aux droits ».

Le territoire joue un rôle crucial en matière d’accès aux droits, dans un premier temps au niveau des orientations politiques claires, puis dans un second temps pour mobiliser toutes les ressources financières, humaines, techniques, disponibles localement. C’est à l’échelon des territoires que se construisent les coopérations les plus harmonieuses qui permettront de répondre aux besoins de jeunes de notre grand territoire Grenoblois.

Grenoble ville amie des aîné.es

By Solidarités

Chaque année, le Réseau Francophone des Villes Amies des Ainés (RFVAA) organise des rencontres des territoires adhérents cette année elles sont conjointes aux rencontre du réseau mondial des villes et communautés amies des ainés de l’OMS.


Le réseau mondial incite les territoires à s’adapter aux besoins des aînés, de façon à valoriser le potentiel que représentent les personnes âgées pour l’humanité. Plus de 15 nations étaient présentes au Ministère des Solidarités et des Familles. Des tables rondes, ateliers, et conférences étaient organisés pour présenter les actions concrètes décidées avec et pour les aîné-es en faveur de leur qualité de vie.


Kheira Capdepon, adjointe aux Ainé-es, Aidant-es et Intergénérationnel a introduit la 2ème journée, dédié a aux programmes nationaux et internationaux. Une cérémonie de remise des labels « Ami des Ainés » a permis de saluer l’engagement et le travail mené par 18 collectivités. Ce label vient visibiliser l’engagement des territoires à faire avec les aîné-es, à mobiliser leur expertise d’usage, à prendre en compte leurs particularités, rythmes et envies.

Près d’une trentaine de territoires sont aujourd’hui labellisés, dont Grenoble depuis 2021. La ville de fait partie du le Réseau Francophone des Villes Amies des Ainés. Il permet d’impulser une dynamique autour de l’accompagnement des parcours de vieillissement. C’est aussi un outil pour construire une approche participative avec les acteurs et collectivités engagés dans le soutien des ainé.es.

La lutte contre l’âgisme et la promotion d’une véritable culture de l’âge, sont des enjeux prioritaires de solidarités sur notre territoire. Il s’agit aussi de répondre au défi de la transition démographique et du mieux vivre