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La métropole confirme son engagement pour l’économie sociale et solidaire du territoire

By ESS

Le conseil métropolitain a adopté une délibération de soutien annuelle aux projets et structures de l’économie sociale et solidaire sur le territoire. Ce soutien financier bénéficiera à 44 projets le territoire. Notre volonté est de développer des secteurs économiques durables générateurs de centaines d’emplois et bénéficiant à des milliers d’habitantes et d’habitants de l’agglomération.

L’économie sociale et solidaire est basée sur des valeurs de solidarités, une manière de produire et de consommer. Elle répond aux besoins des populations des territoires et créent des emplois non délocalisables. Elle repose principalement sur des entreprises de proximité et des associations, l’ESS vise l’émancipation et la réduction des inégalités avant la recherche de profit.

Elizabeth Debeunne travaille à la mettre les principes et les fondements de l’ESS  au cœur de de l’économie du territoire. En 2024 ce sont 44 projets qui ont été financé par la métropole au titre du soutien à l’émergence et au développement de projets économiques, sociaux et solidaires, ou au titre du soutien aux outils structurants de de l’économie circulaire (comme l’entreprise de consignes en verre Ronalpia). Ce soutien financier permet dynamiser cette économie génératrice de centaines d’emplois sur le territoire. Les domaines d’actions des projets soutenus sont variés :  l’alimentation solidaire et responsable, l’économie circulaire, l’énergie locale et renouvelable, la culture, l’insertion des publics précaires et exilés. Parmi les dizaines de projets accompagnés : des épiceries sociales et solidaires (EPISOL, AGORAE), le réemploi du verre sur le territoire, le développement d’une filière de couches réutilisables, des chantiers d’insertion.

En plus de son engagement auprès des structures déjà installées, Elizabeth Debeunne oriente une partie de son action vers l’entreprenariat et la création d’entreprises de proximité. LE soutien a L’incubateur d’entreprises GAIA permet d’accompagner la création de projets collectifs innovants pour le territoire.      

Le soutien historique du territoire grenoblois à l’économie sociale et solidaire

Alors que nous fêtons en 2024 les dix ans de la loi relative à l’économie sociale et solidaire qui à permis une définition de ce qu’est l’ESS et  qui a permis le financement ces activités, il s’agit de rappeler que notre territoire est un terreau historique de l’ESS en créant dès 2003 un soutien spécifique à l’économie sociale et solidaire. L’ESS représente aujourd’hui 10% des entreprises du territoire – dont 1600 associations –  et 10% des emplois salariés).

Les structures de l’ESS sont très peu accompagnées et soutenues par rapport aux grosses entreprises classiques du territoire.

L’innovation sociale et économique nécessitent un accompagnement public. Notre engagement en faveur de ce tissu économique local est nécessaire et bénéfique pour notre territoire. Il s’agit de repenser l’activité économique de notre territoire : nous pensons que cette économie, composée de centaines de structures et de milliers d’acteurs, fait le dynamisme de notre territoire.

Renouvellement du dispositif d’éducation à l’environnement pour les écoles primaires du territoire

By Biodiversité, Climat, Education

Yann Mongaburu vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement propose le renouvèlement du dispositif d’éducation à l’environnement  pour les écoles primaires du territoire. En partenariat avec des associations environnementales, ce dispositif permet de mettre en place dix-neuf actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement sur des thématiques variées dans plusieurs écoles du territoire. Près de 10 000 enfants sont bénéficiaires du dispositif.

Nous organisons depuis 2012 des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement auprès des écoles primaires du territoire. Il s’agit de visites, sorties et animations d’éducation à l’environnement sur des thématiques relevant des compétences métropolitaines : impacts des transports sur la pollution de l’air, alimentation durable, transition énergétique. Certaines actions sont portées par les services de la métropole (comme les déchets). D’autres sont mises en place par des associations environnementales experte d’une thématique, et sont soutenues par la métropole. Ce dispositif, gratuit pour les écoles bénéficiaires touche près de 10 000 élèves sur le territoire (soit un élève sur quatre). 

L’éducation à l’environnement dans les écoles primaires permet de sensibiliser les enfants à leur environnement. Elle poursuit un triple objectif : la découverte à l’environnement, la compréhension des enjeux environnementaux, et l’action de protection de l’environnement

  • La découverte à l’environnement est une première marche du processus éducatif. Il s’agit de tisser un premier lien entre l’enfant et son environnement proche, d’attiser sa curiosité et de lui montrer les impacts des activités humaines sur son environnement.
  • La compréhension des enjeux environnementaux est la 2ème étape, elle est nécessaire pour que les enfants citoyennes et citoyens de demain aient les clés pour agir.
  • Les associations partenaires mettent aussi en place des méthodes pédagogiques pour démontrer l’impact de l’action citoyenne, individuelle ou collective, sur l’environnement.

Suite à une étude réalisée sur le territoire auprès des écoles et acteurs éducatifs pour faire un état des lieux des besoins en éducation à l’environnement sur le territoire, Yann Mongaburu a fait évoluer ce dispositif afin qu’il réponde au mieux aux besoins des écoles et des élèves. Répondant par ailleurs aux propositions de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat qui appelaient la métropole à étendre l’éducation à l’environnement aux établissements scolaires de l’enseignement secondaire.

Le dispositif est renforcé dans les écoles maternelles afin d’intervenir au plus tôt auprès des enfants. Le vice-président a mis en place des critères afin que les populations les plus précaires aient les mêmes conditions d’accès au dispositif, et que toutes les communes de la Métropole puissent en bénéficier. Les actions sur les thématiques eaux, agriculture et alimentation sont aussi renforcées.

Pour soutenir les associations environnementales qui vont mener les actions, un appel à projet à destination d’associations du territoire porteuses d’actions environnementales a été mis en place. Les porteurs d’actions ont été invités à proposer des projets sur le temps scolaire à destination des écoles primaires mais aussi sur le temps extrascolaire à destination des structures de loisirs.

Les dix-neuf projets retenus dans le cadre de l’Appel à Projet feront l’objet d’un appel à candidatures auprès des écoles et structures de loisirs à la rentrée de septembre. Parmi les projets retenus : des visites de fermes pédagogiques avec l’Ecole Buissonnière, des sorties scolaires en forêt, montagne avec France Nature Environnement et Jeunes et Nature, des sorties scolaires en zones urbaines pour découvrir les oiseaux ou des milieux aquatiques avec la LPO ou des ateliers jardinages et éducation à l’alimentation durable avec Cultivons !.

Retour sur le comité syndical du SMMAG du 4 juillet 2024 : attribution du contrat à M’Tag pour l’exploitation du réseau de transport en commun de l’agglomération

By Mobilités, SMMAG

Le comité syndical du Smmag s’est réuni ce jeudi 4 juillet 2024 pour attribuer le contrat d’exploitation du réseau de transport en commun de l’agglomération grenobloise. Un contrat qui ne propose pas de développement de l’offre des transports en commun sur le territoire, et ouvre la porte à une privatisation du réseau.

Retrouvez les interventions de Pierre Bejjaji pour le groupe Une Métropole d’Avance :

Le dispositif « Oui Pub » sur le territoire grenoblois : suite logique de notre politique d’éradication de la publicité

By publicité

Plus d’un an après l’expérimentation, le dispositif Oui pub sur la métropole donne des résultats encourageants. Il s’inscrit dans notre politique de suppression de la publicité sur le territoire depuis 2015, qui vise à affranchir l’espace public et les habitants des incitations à la consommation.

La métropole grenobloise fait partie des territoires test qui expérimentent jusqu’en 2025, le dispositif « oui pub » dans les boites aux lettres. Les habitants ne reçoivent par défaut plus aucun imprimé publicitaire dans leurs boites aux lettres. Ceux qui souhaitent continuer à recevoir de la publicité doivent l’indiquer avec un adhésif « Oui Pub ». Soit le contraire du « stop pub » en place dans le reste du pays. C’est dix fois moins de papiers dans nos poubelles et autant de déchets en moins à trier et à recycler.

Ce dispositif « Oui pub » est une inversion de la logique, il faut désormais demander à recevoir de la publicité pour en avoir.  Il s’inscrit dans la continuité du projet que nous portons pour le territoire : la publicité est nocive, la majorité de la population ne souhaite pas la subir.

En 2015, Grenoble est devenue la première ville européenne à bannir la publicité de son espace public. C’est une mesure phare du mandat 2014-2020. Elle est significative, l’espace public appartient aux grenoblois. Il ne doit pas avoir de valeur marchande. La ville s’est volontairement privée des recettes de la publicité pour que l’espace public ne soit plus accaparé par des logiques commerciales qui poussent à la consommation. 326 panneaux publicitaires ont ainsi été retiré de l’espace publics et remplacer par des arbres, de la végétation, du street-art.

En parallèle, les mobiliers d’affichage de la ville ont été déployé pour permettre l’accès à une information culturelle, associative et institutionnelle libre. La ville a aussi multiplié les panneaux d’affichage libre à destination des associations et des unions de quartiers. Au lieu de pousser à la consommation, cette politique donne la liberté à celles et ceux qui font vivre la ville et la démocratie locale de s’exprimer.

Le Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) voté à l’échelle métropolitaine en 2022 supprime les 117 grands panneaux publicitaires des espaces privés. Il a aussi permis de mettre fin à l’éclairage nocturne des publicités, à la publicité en toiture et à la publicité aux abords des écoles, dans le but de préserver les publics sensibles ou non avertis.

Il nous reste encore des combats à mener notamment pour réglementer les écrans en vitrine ce qui nécessitera une révision de notre RLPI pour renforcer notre politique de lutte culturelle contre la publicité sur le territoire grenoblois.

Les politiques d’accueil du territoire : des politiques publiques construites pour et par les exilés.

By Accueil, démocratie participative, insertion

Céline Deslattes, vice-présidente à l’emploi, l’insertion et la jeunesse mène sur la métropole une politique d’accueil et d’intégration innovante, basée sur la participation des personnes exilées à la construction des politiques publiques. Permettre l’implication des habitantes et habitants migrants dans la vie de la cité, à partir de leurs besoins est nécessaire pour un accueil digne sur notre territoire.

Dans le cadre de la politique d’accueil en faveur des personnes en exil, des primo-arrivants et des réfugiés que porte Céline Deslattes, au travers du Contrat Territorial d’Accueil et d’Intégration, la métropole s’est appuyée en 2023 sur un appel à projet du fonds européen asile, migration et intégration (FAMI) pour mettre en place deux dispositifs visant à inclure des exilés dans les réflexions autour des politiques d’accueil. Il s’agit de l’AGORA, une instance de participation des réfugiés à la vie politique métropolitaine, et des laboratoires de l’hospitalité, pour réfléchir avec les personnes concernées par la question de l’accueil.

L’Agora est la première instance de participation des réfugiés. Elle est composée de 16 réfugiés ou demandeurs d’asile de plus de 6 mois, bénévoles. Elle se réunit 1 fois par mois pour proposer des pistes d’améliorations sur les politiques d’accueil et d’intégration sur le territoire. En donnant la parole aux habitants migrants sur le territoire, l’objectif est de mieux prendre en compte les difficultés qu’ils et elles rencontrent dans leur parcours d’intégration : obstacles administratifs dans leurs démarches relatives au droit des étrangers (délais de traitement des démarches), difficulté à avoir accès à un logement, à un travail à cause des non-renouvellements des titres de séjours par les services de l’état, précarité et impossibilité à subvenir aux besoins primaires de leurs enfants, etc. S’appuyer sur ces parcours de vie est nécessaire à la construction d’un service public de l’accueil pertinent.

Les laboratoires de l’hospitalité, aussi financés par l’Union Européenne consistent à expérimenter une méthode de co-construction des politiques publiques avec les personnes étrangères nouvellement arrivées sur le territoire. Des ateliers de travail rassemblant partenaires exilés, partenaires sociaux et as­sociatifs et décideurs publics sont organisés pour réfléchir ensemble à l’amélioration des politiques d’accueil locales.

C’est aussi un projet de recherche. Des laboratoires de l’hospitalité sont donc organisés en parallèles dans cinq autres agglomération européennes, permettant ainsi à chaque ville participante d’échanger sur leurs pratiques. La métropole de Grenoble a, sous l’impulsion de Céline Deslattes, rejoint le projet en 2023. Les laboratoires de l’hospitalité ont fait des recommandations aux décideurs locaux pour mieux inclure les exilés dans les politiques d’accueil.

Ces deux dispositifs nous permettent de mettre en place des politiques publiques d’accueil construites PAR les personnes en exil, et donc adaptées à leurs besoins. Les premières actions qui vont voir le jour à la suite de ce travail en commun : un guide du nouvel arrivant et une maison de l’hospitalité lieu d’information, d’échange, de collaboration avec le monde associatif.

Par la participation des personnes exilées aux instances démocratiques locales, nous reconnaissons leur présence sur le territoire, leur légitimité à s’exprimer et à prendre part aux processus de décisions.

Nous devons utiliser ces dispositifs européens pour contribuer à la mise en œuvre de politiques publiques d’accueil dignes et inconditionnelles pour toutes et tous.

Jeux populaires 2024 : le sport à la grenobloise

By Sports

Face au gigantisme des jeux olympiques de Paris, qui exclu la majorité de la population d’Île-de-France des festivités, la ville de Grenoble souhaite mettre en avant une autre vision du sport basée sur l’émancipation et l’égalité : elle organise ses grands jeux populaires ! Ouvert à toutes et tous, gratuits, festifs, ils montrent ce qu’est le sport olympique à la grenobloise ! Au programme de cet été sportif : des conférences, des évènements sportifs, culturels et populaires, à retrouver dans chacun des secteurs de la Ville de Grenoble.

Grenoble est une ville sportive. Héritière d’un passé olympique – la ville a accueilli les jeux d’hiver en 1968 –  et riche d’un tissu associatif sportif amateurs et professionnels, le sport a toujours été ici un vecteur d’émancipation et de fraternité. Labellisée ville active et sportive en 2019, la municipalité s’engage à offrir au plus grand nombre les moyens de se mettre en mouvement et bouger dans de bonnes conditions, que ce soit à l’école ou dans un club,

La municipalité souhaite rassembler l’ensemble des habitantes et habitants pour participer à un été sportif inclusif, festif et intergénérationnel. Ces olympiades à la grenobloise sont l’occasion de mettre en avant une autre vision du sport basée sur nos valeurs d’égalité femmes/hommes, de lutte contre les discriminations, de justice sociale et de santé.

Ces valeurs sont au cœur de la politique sportive municipale, rappelées dans la délibération cadre politique sportive 2023-2028. Les accompagnements des structures sportives s’inscrivent par exemple dans des démarches d’éducation populaire, de transition écologique et de santé publique.

La dimension intergénérationnelle des jeux populaires sera au centre de cet été sportif. La politique des aînés et aidant.es que porte Kheira Capdepon a pour ambition d’associer nos aînés à la vie de la cité, et de favoriser les échanges entre générations. Des propositions d’activités physiques, adaptées à chacun et notamment aux aînés sont proposées les 11 et 12 juin au Parc Paul Mistral et à l’Hôtel de Ville. Jeunes et moins jeunes sont notamment attendus pour une conférence et un tournoi de “Papyfoot-Mamiefoot”.

La culture sera aussi à l’affiche de ces olympiades à la grenobloise : le 15 juin au palais des sports, différents spectacles culturels mêlant art et éducation populaire sont prévus.  

Le samedi 22 juin pour les grands jeux populaires

Le samedi 22 juin sera le temps fort de cet été sportif. Les grands jeux populaires regrouperont toutes les politiques de solidarités que portent la ville : Accompagnement des publics prioritaires, impacts environnementaux du sport, santé et bien-être, et éducation populaire et citoyenneté.  Tous les évènements seront en ouvert à tous les habitantes et habitants, grenoblois ou non et en libre accès.

Retrouver le programme complet des jeux populaires à la grenobloise :

Comité Syndical du Smmag du 06 juin 2024

By Mobilités, SMMAG

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors du comité syndical du SMMAG du 6 juin 2024. Le bilan des comptes administratifs 2023 et l’attribution du contrat de délégation de service public pour l’exploitation du réseau de transport en commun du Grésivaudan.

Comptes administratifs 2023 : retrouvez l’intervention de Florent Cholat sur « la politique de désendettement à marche forcée du syndicat »

Exploitation du réseau de transport en commun du Grésivaudan : l’intervention de Alban Rosa « Nous pouvions soutenir plus fortement notre outil public, la SPL MTAG pour lui permettre d’exploiter une partie du réseau de transport du Grésivaudan »

Retour sur le conseil métropolitain du 31 mai 2024

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors des débats du conseil métropolitain du 31 mai 2024 sur les différents sujets à l’ordre du jour.

Le siège métropolitain : l’intervention de Lionel Coiffard

Réforme de l’audiovisuel public : l’intervention de Alan Confesson

Budget Climat : l’intervention de Vincent Fristot

Renouvellement urbain des espaces publics de la Villeneuve à Grenoble : les interventions de Eric Piolle, Chloé Pantel et Laura Siefert

Inventaire des zones d’activités économiques et sobriété foncière : l’intervention de Laurent Amadieu

Fonds de concours d’aide à l’investissement des communes pour l’exploitation de leurs équipements aquatiques : présentation de Thierry Semanaz

Nouvel incinérateur des déchets Athanor 2 : présentation de Lionel Coiffard et intervention de Alan Confesson

Modernisation de la chaufferie de la Poterne : l’intervention de Chloé Pantel

Futur mode de gestion des parkings métropolitains : l’intervention Lionel Coiffard

Politique déchets – le conseil métropolitain vote le marché du nouvel incinérateur inter-territorial Athanor 2

By Cycle des déchets, Energie

Le conseil métropolitain a délibéré le 31 mai 2024 sur le marché de construction d’un nouvel incinérateur des déchets, et sur l’enveloppe financière de cette opération. Ce projet phare du schéma directeur déchets témoigne de nos ambitions en matière de réduction et de valorisation des déchets. Il est l’aboutissement d’un long processus de coopération territorial avec les six EPCI voisins (la communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, la communauté de communes Le Grésivaudan, la communauté de communes du Trièves, la communauté de communes de l’Oisans et la communauté de communes de la Matheysine) et permet à notre territoire d’être précurseur dans la gestion et valorisation de ses déchets.

Le schéma directeur déchets 2020-2030, adopté en novembre 2017 fixe l’objectif de réduction de 50% des ordures ménagères, d’une augmentation du recyclage et de la valorisation de la matière organique (déchets alimentaires). Il est la feuille de route d’une ambitieuse stratégie politique de gestion des déchets initié dès 2014 par Georges Oudjaoudi, élu UMA et vice-président aux déchets dans la mandature précédente. Cette politique fait de notre territoire un précurseur dans sa gestion écologique des déchets avec une maîtrise 100% publique de toutes les infrastructures de collecte, de tri et de valorisation des déchets (les usines de traitement sont soit en régie publique, soit en marché public de performance sous le contrôle direct de la direction déchets de la métropole).

Il ne s’agit pas seulement de réduire le volume de nos déchets : les bénéfices écologiques sur la pollution de l’air et les émissions de GES sont conséquents. Une incinération locale (en minimisant les transports) des déchets non recyclables ou compostables est actuellement la solution de traitement la plus écologique : des milliers de tonnes de CO2 vont être évités. Ce projet s’inscrit aussi dans notre politique énergétique qui vise une plus grande autonomie du territoire.

La construction d’une nouvelle unité d’incinération et de valorisation énergétique (nom industriel de l’incinérateur, dit UIVE) à une échelle industrielle est un des éléments de cette stratégie politique pluriannuelle des déchets.

Quels avantages d’une coopération interterritoriale ?

Dès 2018, Georges Oudjaoudi a initié un groupement de commandes avec six intercommunalités voisines pour construire ensemble une nouvelle usine d’incinération « Sud-Isère » ainsi que le centre de tri des emballages. La Métropole, via l’action de Lionel Coiffard actuel vice-président aux déchets, est coordinatrice de ce groupement de commande.

La nouvelle Unité d’Incinération viendra remplacer l’incinérateur actuel, en fonctionnement depuis 60 ans et désormais obsolète en termes d’émission de particules, de valorisation énergétique et de volume à incinérer. La capacité d’incinération des déchets sera inférieure à celle actuelle, marquant l’objectif partagé par chaque intercommunalité de diminuer le volume de ses déchets. La valorisation énergétique en électricité et en chaleur produite à partir de l’incinération des déchets aura aussi un rendement très supérieur à la situation actuelle. Cet UIVE sera un outil stratégique pour l’indépendance énergétique du territoire. L’usine d’incinération d’Athanor alimente le réseau de chauffage urbain tout au long de l’année, hiver comme été pour l’eau chaude, pour près de 100.000 logements.

L’incinérateur entrera en service en 2029 et pourra incinérer 165.000 tonnes de déchets par an (dont 100.000 pour notre métropole). D’autres territoires pourront rentrer ultérieurement dans cette démarche. L’objectif reste ne pas augmenter la capacité d’incinération afin de nous auto-obliger à mettre en œuvre des politiques de réduction des déchets.

C’est aussi un projet économiquement viable pour les territoires. Si le coût total prévisionnel d’un tel projet est supérieur à 300 millions d’euros (investissements initiaux des intercommunalités dont 200 millions pour la métropole et100 millions pour les six autres intercommunalités) il sera à terme amorti et rentabilisé par les moindres coûts de traitement des déchets et les recettes de vente d’électricité (multiplié par trois) produites par le site.

Cet investissement permet de maîtriser la gestion des déchets en imposant nos exigences environnementales et énergétiques : réduire drastiquement le volume des poubelles ménagères et produire nous-même notre énergie. Après la mise en service du nouveau centre de tri et la modernisation du centre de compostage et de méthanisation, cet UIVE est une étape supplémentaire dans la réalisation de notre politique déchets qui permettra à notre territoire d’être parmi les plus avancés dans sa gestion et sa valorisation écologique, économique et énergétique de ses déchets.

Les contrats locaux de santé : des outils de réduction des inégalités territoriales de santé

By santé

Les contrats locaux de santé sont des contrats signés entre collectivités, EPCI et agences de l’Etat. Ils visent à assurer la promotion de la santé de proximité et à réduire les inégalités d’accès à la santé. Le conseil métropolitain a délibéré la signature de trois contrats locaux de santé sur les communes d’Echirolles, du Pont-de-Claix et de Saint-Egrève.

Un contrat local de santé est porté conjointement par la commune et l’Agence régionale de Santé, auxquels peut s’associer un EPCI et des établissements de santé. Il porte sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il a vocation à identifier les territoires vulnérables et à renforcer les partenariats d’acteurs de la santé.

Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’échelon communal est un échelon efficace pour promouvoir des stratégies de réduction des inégalités d’accès à la santé. La signature de contrats locaux de santé permet aux communes de développer des dynamiques territoriales de santé associant les professionnels du secteur, l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs et les habitants, pour la santé de proximité et la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

La métropole intervient pour coordonner l’action des intervenants locaux. Avec ces contrats locaux elle participe aux projets de santé portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires à destination des publics les plus fragiles et pour la construction d’un environnement favorable à la santé

La participation de la métropole, via l’action de Salima Djidel, vice-présidente à la santé et la sécurité alimentaire, s’inscrit dans notre objectif de mettre la santé des habitantes et habitants au cœur de nos politiques publiques : environnementales, éducatives, alimentaires, nos politiques de solidarités vers les publics vulnérables.

Le contrat local de la ville de Saint Egrève

La signature du contrat local de santé de Saint-Egrève avec la Métropole, l’ARS, le Centre Hospitalier Alpes Isère et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Néron Chartreuse permet d’une part de mettre en réseau l’ensemble des acteurs et des institutions de « santé » locales : élus locaux, ARS, professionnels de santé et associations, dans le but de réaliser un  premier diagnostic des besoins sanitaires de la commune : combien de patients en attente d’un médecin, combien de départs de médecins n’ont pas été remplacés. Dans un second temps, le contrat local permet aux acteurs locaux de santé signataires de participer aux différentes politiques publiques municipales à travers quatres axes sanitaires

  • Renforcer l’accès aux soins : participation à l’ouverture d’un centre de santé à horizon 2025
  • Santé mentale : participation à la politique de lutte contre le harcèlement scolaire et prévention des violences conjugales et intrafamiliales
  • Promouvoir un environnement favorable : promotion d’une alimentation durable, et travail sur la qualité de l’air
  • Promouvoir la bonne santé a tous les âges : soutien aux personnes âgées et aidant.es, aide à la parentalité.

Ces contrats locaux de santé sont des outils pertinents pour la mise en œuvre d’une politique de santé locale volontariste et transversale. La métropole peut aider les communes à lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé et l’accès à une santé de proximité.