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Anne-Sophie Olmos

Biodiversité un enjeu majeur pour notre territoire Métropolitain

By Alimentation, Biodiversité, Climat

Un changement radical de notre rapport à la nature et aux autres êtres vivants s’impose.

La biodiversité offre en d’innombrables services, tant au niveau local que mondial.

Alors que la communauté internationale, lors de la journée Internationale de la diversité biologique le 22 Mai, a appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple.

La Métropole mène de nombreuses actions pour préserver et protéger la biodiversité exceptionnelle de son territoire. La Métropole a par ailleurs lancé le projet « Mikado », à la confluence de l’Isère et du Drac, afin d’encourager la présence et la circulation de la biodiversité tout en proposant des espaces de vie agréables aux habitants.

Dans différentes communes de la Métropole sont organisées des activités d’observation et de préservation de la biodiversité :

  • Samedi 3 juin à 14h30, l’association Gentiana propose une sortie nature à la découverte des orchidées sauvages à Saint-Egrève. Objectif de cette balade accompagnée par un animateur spécialisé : mieux connaître ces fleurs, savoir les localiser, les comprendre et les déterminer.
  • Dimanche 11 juin de 9h30 à 17h la commune de Champ sur Drac organise la Fête de la Nature

Nos habitant.e.s Métropolitain.e.s peuvent être en première ligne pour préserver notre nature. L’Observatoire de la Biodiversité a pour but de faire-connaître la biodiversité du territoire.

Les 5èmes Assises de la coopération décentralisée franco-palestinienne

By Cycle de l'eau, Eau, Solidarités

Du 7 au 9 mai 2023 se sont tenues à Ramallah, en Palestine, les 5e Assises de la coopération décentralisée franco-palestinienne auxquelles Anne Sophie Olmos a participé dans le cadre de son mandat Métropolitain. Cet événement a rassemblé près de 250 participants, dont 120 élu.e.s et technicien.ne.s représentant 37 collectivités françaises, et de les réunir avec leurs homologues palestiniens.

Des tables rondes ont été organisées sur les thématiques de la jeunesse, du patrimoine, de l’eau et l’assainissement, et sur les nouveaux enjeux de la coopération décentralisée.

Pour l’eau et l’assainissement les trois thématiques suivantes ont été abordées

  • Soutenir le développement des compétences des opérateurs locaux
  • Développer la stratégie de réutilisation des eaux usées traitées
  • Consolider les réseaux existants

Anne Sophie Olmos a pu, à cette occasion, évoquer le travail engagé par La Métropole sur son territoire mais également l’accompagnement des démarches internationales pour un accès à l’eau pour toutes et tous.

 « Aujourd’hui, 2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et plus du double ne disposent pas de services d’assainissement sûrs. Alors que notre territoire à la chance de disposer d’une eau d’une grande qualité et que nous avons les moyens d’améliorer nos services d’assainissement, ce que nous faisons, financer ces projets à l’international pour que toutes et tous puissent avoir droit à l’eau potable et à l’assainissement est un acte de solidarité qui nous tient à cœur. D’autant plus qu’il est porteur d’émancipation des femmes et des filles »

Anne Sophie Olmos

Retrouver l’ensemble des informations sur ces assises https://cites-unies-france.org/

Le 22 mars c’est la journée mondiale de l’eau, une ressource à protéger

By Cycle de l'eau, Eau

L’édition 2023 de la journée mondiale de l’eau instituée par l’ONU vise à assurer une qualité de l’eau et de l’assainissement à toutes et tous d’ici 2030. Un thème d’actualité après une sécheresse hivernale historique qui a suivi un été caniculaire et sec.

La qualité de l’eau potable métropolitaine est reconnue. Notre proximité avec les zones de montagnes riches en ressources hydriques (fonte des neiges et des glaciers, sources, capacité des roches à filtrer) nous permet d’avoir une eau naturellement pure et non traitée. Près de 500 000 personnes font un usage quotidien de cette eau non traitée, ce qui en fait une spécificité à l’échelle nationale et une fierté locale.

A l’occasion de cette journée mondiale de l’eau, nos deux-vice président.es au cycle de l’eau et à la prévention des déchets – Anne-Sophie Olmos et Lionel Coiffard – lancent une campagne de Grenoble-Alpes Métropole pour promouvoir la qualité exceptionnelle de notre eau et éviter la consommation d’eau en bouteille plastique, néfaste pour notre porte-monnaie et pour l’environnement. « Habitants de la métropole de Grenoble, abandonnez l’eau en bouteille ! « 

L’histoire de cette précieuse ressource, sa répartition entre les collectivités et les usages que nous en faisons est raconté dans un livre commandé par la Métropole : L’eau en partage. Il permet de comprendre la situation hydrique actuelle et les risques qui pèsent sur cette richesse finie. L’ambition d’un tel ouvrage est de faire vivre notre identité locale liée à l’eau, afin que chacune et chacun puisse se ré-approprier ce bien commun de l’Humanité.

Une présentation du projet qui a permis la publication de L’eau en partage aura lieu à la librairie Arthaud ce mercredi vingt-deux mars à Grenoble à l’occasion de cette journée mondiale de l’eau.

Les tensions sur l’eau du territoire métropolitain s’accentuent : les pollutions de nos rivières et de nos nappes persistent , les besoins et usages industriels sont de plus en plus importants alors que les récentes sécheresses fragilisent les nappes et augmentent les risques de stress hydrique. Le département de l’Isère était pour la première fois en alerte sécheresse 4/4 cet été .

Anne-Sophie Olmos multiplie les alertes ces derniers mois sur les tensions liées à cette précieuse ressource qui se raréfie.

La quantité d’eau sur notre territoire n’est pas infinie : nos deux nappes phréatiques d’eau potable approchent déjà la moitié de leur capacité de pompage par jour. Le partage de nos eaux territoriales doit être organisé en coopération et en solidarité avec les habitants du grand territoires, et pas seulement de la métropole. Il s’agit de répondre aux besoins en eau potable d’une part, puis aux usages agricoles et industriels de l’eau tout en s’assurant de la pérennité des écosystèmes naturels.

Les plus grands sites industriels de notre territoire envisagent de doubler leurs consommations d’eau. Au vu des sècheresses continues, du dérèglement climatique, de l’incertitude sur la capacité des nappes à pouvoir se régénérer, il ne semble pas prudent de permettre un tel usage de l’eau potable sans mener de sérieuse études prospectives sur les quantités des masses d’eau locales disponibles pour les prochaines décennies.

Par ailleurs, Une étude scientifique a montré qu’une nappe phréatique qui s’étend sous le centre urbain de la métropole est une des nappes les plus polluées de France, impropre à toute consommation. Nous ne pouvons même pas utiliser cette eau, située juste sous nos pieds pour remplir les piscines municipales, créer des lacs urbain, l’agriculture urbaine ou tout autre usage permettant la création d’îlots de fraicheur nécessaires lors des canicules.

Une enquête du Monde a récemment mis en lumière les multiples contaminations des eaux aux « polluants éternels » en France. La Métropole n’est pas un cas isolé. La protection de nos nappes est primordiale.

Le service public local mène un immense travail pour assurer un bon état des eaux à la population de la Métropole. Mais les plateformes industrielles responsables de la pollution des nappes sont toujours autorisées à déverser leurs polluants dans la Romanche, juste en face des champs de captage de l’eau potable protégées par une déclaration d’utilité publique qui interdit les rejets de ces polluants. Le tribunal administratif a été saisi à ce sujet et la vice-présidente en charge du cycle de l’eau a déposé des signalements auprès du Procureur de la République

Cette journée mondiale de l’eau est pour nous l’occasion de rappeler que cette ressource est sans cesse en tension. L’État a un rôle majeur à jouer pour faire respecter la loi, les réglementations et enjoindre les pollueurs à payer pour la dégradation des masses d’eau.

Nos activités humaines fragilisent depuis trop longtemps la qualité de l’eau que le changement climatique vient aujourd’hui aggraver. Plus aucun risque ne doit aujourd’hui peser sur l’eau, ressource essentielle à la vie.