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Lionel Coiffard

Retour sur le conseil métropolitain du 31 mai 2024

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors des débats du conseil métropolitain du 31 mai 2024 sur les différents sujets à l’ordre du jour.

Le siège métropolitain : l’intervention de Lionel Coiffard

Réforme de l’audiovisuel public : l’intervention de Alan Confesson

Budget Climat : l’intervention de Vincent Fristot

Renouvellement urbain des espaces publics de la Villeneuve à Grenoble : les interventions de Eric Piolle, Chloé Pantel et Laura Siefert

Inventaire des zones d’activités économiques et sobriété foncière : l’intervention de Laurent Amadieu

Fonds de concours d’aide à l’investissement des communes pour l’exploitation de leurs équipements aquatiques : présentation de Thierry Semanaz

Nouvel incinérateur des déchets Athanor 2 : présentation de Lionel Coiffard et intervention de Alan Confesson

Modernisation de la chaufferie de la Poterne : l’intervention de Chloé Pantel

Futur mode de gestion des parkings métropolitains : l’intervention Lionel Coiffard

Politique déchets – le conseil métropolitain vote le marché du nouvel incinérateur inter-territorial Athanor 2

By Cycle des déchets, Energie

Le conseil métropolitain a délibéré le 31 mai 2024 sur le marché de construction d’un nouvel incinérateur des déchets, et sur l’enveloppe financière de cette opération. Ce projet phare du schéma directeur déchets témoigne de nos ambitions en matière de réduction et de valorisation des déchets. Il est l’aboutissement d’un long processus de coopération territorial avec les six EPCI voisins (la communauté d’Agglomération du Pays Voironnais, la communauté de communes Le Grésivaudan, la communauté de communes du Trièves, la communauté de communes de l’Oisans et la communauté de communes de la Matheysine) et permet à notre territoire d’être précurseur dans la gestion et valorisation de ses déchets.

Le schéma directeur déchets 2020-2030, adopté en novembre 2017 fixe l’objectif de réduction de 50% des ordures ménagères, d’une augmentation du recyclage et de la valorisation de la matière organique (déchets alimentaires). Il est la feuille de route d’une ambitieuse stratégie politique de gestion des déchets initié dès 2014 par Georges Oudjaoudi, élu UMA et vice-président aux déchets dans la mandature précédente. Cette politique fait de notre territoire un précurseur dans sa gestion écologique des déchets avec une maîtrise 100% publique de toutes les infrastructures de collecte, de tri et de valorisation des déchets (les usines de traitement sont soit en régie publique, soit en marché public de performance sous le contrôle direct de la direction déchets de la métropole).

Il ne s’agit pas seulement de réduire le volume de nos déchets : les bénéfices écologiques sur la pollution de l’air et les émissions de GES sont conséquents. Une incinération locale (en minimisant les transports) des déchets non recyclables ou compostables est actuellement la solution de traitement la plus écologique : des milliers de tonnes de CO2 vont être évités. Ce projet s’inscrit aussi dans notre politique énergétique qui vise une plus grande autonomie du territoire.

La construction d’une nouvelle unité d’incinération et de valorisation énergétique (nom industriel de l’incinérateur, dit UIVE) à une échelle industrielle est un des éléments de cette stratégie politique pluriannuelle des déchets.

Quels avantages d’une coopération interterritoriale ?

Dès 2018, Georges Oudjaoudi a initié un groupement de commandes avec six intercommunalités voisines pour construire ensemble une nouvelle usine d’incinération « Sud-Isère » ainsi que le centre de tri des emballages. La Métropole, via l’action de Lionel Coiffard actuel vice-président aux déchets, est coordinatrice de ce groupement de commande.

La nouvelle Unité d’Incinération viendra remplacer l’incinérateur actuel, en fonctionnement depuis 60 ans et désormais obsolète en termes d’émission de particules, de valorisation énergétique et de volume à incinérer. La capacité d’incinération des déchets sera inférieure à celle actuelle, marquant l’objectif partagé par chaque intercommunalité de diminuer le volume de ses déchets. La valorisation énergétique en électricité et en chaleur produite à partir de l’incinération des déchets aura aussi un rendement très supérieur à la situation actuelle. Cet UIVE sera un outil stratégique pour l’indépendance énergétique du territoire. L’usine d’incinération d’Athanor alimente le réseau de chauffage urbain tout au long de l’année, hiver comme été pour l’eau chaude, pour près de 100.000 logements.

L’incinérateur entrera en service en 2029 et pourra incinérer 165.000 tonnes de déchets par an (dont 100.000 pour notre métropole). D’autres territoires pourront rentrer ultérieurement dans cette démarche. L’objectif reste ne pas augmenter la capacité d’incinération afin de nous auto-obliger à mettre en œuvre des politiques de réduction des déchets.

C’est aussi un projet économiquement viable pour les territoires. Si le coût total prévisionnel d’un tel projet est supérieur à 300 millions d’euros (investissements initiaux des intercommunalités dont 200 millions pour la métropole et100 millions pour les six autres intercommunalités) il sera à terme amorti et rentabilisé par les moindres coûts de traitement des déchets et les recettes de vente d’électricité (multiplié par trois) produites par le site.

Cet investissement permet de maîtriser la gestion des déchets en imposant nos exigences environnementales et énergétiques : réduire drastiquement le volume des poubelles ménagères et produire nous-même notre énergie. Après la mise en service du nouveau centre de tri et la modernisation du centre de compostage et de méthanisation, cet UIVE est une étape supplémentaire dans la réalisation de notre politique déchets qui permettra à notre territoire d’être parmi les plus avancés dans sa gestion et sa valorisation écologique, économique et énergétique de ses déchets.

En attendant le RER grenoblois, quels projets de mobilités sur le territoire ?

By RER, SMMAG

Le projet de RER grenoblois est un projet de mobilité majeur et une alternative crédible à l’usage de la voiture individuelle, notamment pour les déplacements dans le grand territoire Grenoblois. Ce projet ferroviaire est inscrit depuis décembre 2023 dans la loi services express régionaux métropolitains qui a pour objectif de mettre en place des RER dans 10 Métropoles de France, dont Grenoble. Ces projets font l’objet d’une concertation entre l’État, la Région et les autorités organisatrices de la mobilité. C’est donc le SMMAG, la Région et l’Etat qui ont la charge de la mise en œuvre et du fonctionnement du RER sur notre territoire.

L’étoile ferroviaire grenobloise est composé de trois branches en direction des trois territoires générant le plus de déplacement quotidien : Le Pays Voironnais (104 000 déplacements/jour), la Communauté de communes le Grésivaudan (90 000 déplacements/jour) et le Sud Grenoblois (90 000 déplacements/jour).

la mise en service d’un RER nous semble une nécessité pour répondre à trois enjeux majeurs en terme de mobilités interterritoriales : 

  • Report Modal : le RER est une solution à la saturation du trafic routier aux entrées et sorties de l’agglomération et dans le cœur urbain. Il permet de fluidifier considérablement le trafic routier avec des bénéfices immédiats pour le quotidien des habitants.
  • Pollution de l’air :  Le transport routier est responsable de plus de 45% des dioxydes d’azotes et 15% des particules fines de l’agglomération, avec des conséquences néfastes sur la santé.
  • Emissions de CO2 : Les transports représentent 30% des émissions de la Métropole. La mise en service d’un RER grenoblois est indispensable pour atteindre les objectifs de notre Plan Climat Air-Energie métropolitain. Il est aussi plébiscité par la Convention Citoyenne Climat qui recommande «d’ Envisager la création de différentes lignes de RER dans l’agglomération qui permettent de relier : Grenoble/Brignoud et Vif/Saint-Egrève » (action 3.6.6) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050

Le Plan de Déplacement Urbain 2030 voté à l’unanimité lors du précédent mandat propose une structuration des déplacements dans la métropole autour d’un RER à la grenobloise. Dans ce schéma des mobilités de l’agglomération, le projet de RER est articulé avec d’autres modes de transports en commun : tramways, bus, vélos, marche et voiture partagée.

Ce projet nécessite des investissements conséquents estimés à plus de 1 milliards d’euros. L’Etat n’est pas à la hauteur des enjeux : il a proposé seulement 800 millions d’euros pour l’ensemble des RER nationaux. Son inaction repousse la mise en service du RER.  La 1ère ligne Rives – Brignoud, initialement prévu pour 2025 a déjà été repoussé à 2029 au moins. Les autres lignes vers Clelles et Saint Marcellin ne seront pas mis en œuvre avant 2035.

Face à cette situation que pouvons-nous faire ?

Notre rôle est de répondre aux besoins des habitantes et habitants de la métropole. Le RER ne doit pas être l’alpha et l’omega de notre politique de mobilités.  Nous devons investir dans les mobilités et proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les habitants du péri-urbains.

  • Augmenter les fréquences de bus Express vers le Voironnais et vers le sud grenoblois, ces territoires qui font face à un manque d’investissement de la part du SMMAG depuis plus de quatre ans.
  • Développer une ligne de Bus à Haut Niveau de Service avec une voie réservée partout ou cela est possible.
  • Développer l’auto-partage et le covoiturage. Aujourd’hui il y a 1,1 passager en moyenne sur les 330 000 voitures qui entrent dans le cœur urbain chaque jour.
  • Extension de la ligne de tram A jusqu’à Sassenage, extension de la ligne de tram D jusqu’à Lesguidières en passant par Grand Place.

«On ne peut pas attendre l’objectif final et laisser les gens dans les bouchons.  On ne doit pas se faire aveugler par l’horizon RER »  

Margot Belair

Le prochain contrat d’Obligation de Service Public qui lie le SMMAG à la TAG devra aussi intégrer ces enjeux de mobilités. Des investissements massifs sont indispensables pour la réalisation de nos objectifs politiques. La métropole doit augmenter sa contribution financière au SMMAG, au moins au niveau de 2014 afin de permettre au SMMAG de mettre en place un réel choc de l’offre de Transport en commun. Le RER viendra. Il s’agit aujourd’hui d’agir pour les mobilités quotidiennes.

Retour sur le conseil métropolitain du 29 mars 2024

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions du groupe UMA au conseil métropolitain du 29 mars.

A l’ordre du jour notamment : une nouvelle convention d’objectifs avec le bailleur métropolitain ACTIS, la stratégie cadre agricole et alimentaire du territoire, l’opération d’aménagement de la Houille Blanche, une modification des statuts de Grenoble-Alpes Métropole, le financement du SMMAG en 2024, le nouveau réseau de chaleur à Seyssins et Seyssinet-Pariset, et le projet de Chronovélo entre Fontaine et Grenoble.

L’intervention de Céline Deslattes sur la convention d’objectif avec le bailleur métropolitain ACTIS

L’intervention de Chloé Pantel sur la stratégie agricole et alimentaire 2024-2030 :

L’intervention de Florent Cholat sur le bilan de la concertation préalable à l’opération d’aménagement de la Houille Blanche :

Les interventions de Lionel Coiffard, Anne-Sophie Olmos, Eric Piolle et Georges Oudjaoudi lors du débat sur la modification des statuts

Lionel Coiffard
Anne-Sophie Olmos
Eric Piolle
Georges Oudjaoudi
Anne-Sophie Olmos

Les interventions de Pierre Bejjaji et Alan Confesson sur le financement du SMMAG

Pierre Bejjaji
Alan Confesson

Et de Margot Belair sur la tarification solidaire :

L’intervention d’Alan Confesson sur la création d’un nouveau réseau de chaleur renouvelable sur les communes de Seyssins et Seyssinet-Pariset :

Les interventions de Gilles Namur et Alan Confesson sur le bilan de la concertation du projet de Chronovélo entre Grenoble et Fontaine :

Gilles Namur
Alan Confesson

Colère du monde agricole : quels leviers d’action pour soutenir les agricultrices et agriculteurs du territoire ?

By Agriculture, Alimentation, Biodiversité

Fin janvier les agricultrices et agriculteurs se sont mobilisé.es pour dénoncer des rémunérations peu attractives et la disparition progressive de la profession. D’ici dix ans, un tiers des agriculteurs français, soit 166 000 personnes, seront partis à la retraite. Quel avenir pour l’agriculture française ? Quel avenir pour l’agriculture de notre territoire ?

Alors que le gouvernement et le Président de la république prônent la valeur travail et la méritocratie, la question agricole cristallise cette impasse productiviste et de fracture sociale.

Comment accepter que des femmes et des hommes qui travaillent autant gagnent si peu ?

Comment accepter que des femmes et des hommes s’endettent à ce point pour leurs moyens de production ?

Comment accepter que la valeur soit aussi mal partagée dans le monde agricole ?

Comment faire des écologistes les responsables d’un système ultralibéral qui ne protège pas les paysannes et les paysans ?

Notre groupe politique, dans toutes ses composantes prône la défense des paysannes et des paysans, sur notre territoire et dans le monde. L’agriculture utilise le vivant et ses propriétés pour produire, de fait elle a un impact sur les écosystèmes. La biodiversité est la base de l’agriculture.

Les effets du changement climatique devraient impacter de manière inégale le territoire, entraînant la limitation des rendements et une plus forte variabilité, voire de très fortes contraintes de stress hydrique et thermique. Pour certaines filières le changement climatique peut engendrer la disparition de certaines productions. 

Le changement climatique entraîne une accélération en  nombre et en puissance des aléas climatiques auxquels sont confrontés les agricultrices et agriculteurs. Le soutien et le développement de systèmes agricoles plus résilients constituent la priorité. Pour cela il est primordial d’améliorer la résilience de l’agriculture.

Il nous faut accompagner les agriculteurs dans leurs projets sur la durée : installation, changement vers des pratiques agroécologiques, événements climatiques exceptionnels.

Aujourd’hui nous avons un levier : la commande publique. Elle assure une qualité d’alimentation pour nos habitants et usagers et permet de soutenir les agriculteurs qui s’engagent dans un changement de système. La commande publique, parce qu’elle garantie un débouché commercial sécurise les revenus agricoles et permet a celles et ceux qui nous nourrissent de eux aussi pouvoir vivre de leur travail.

Il nous faut sanctuariser les terres agricoles par une politique foncière volontariste. Les terres agricoles font l’objet d’une intense concurrence en matière d’occupation des sols et de prix du foncier. L’agriculture n’est qu’une des possibilités d’utilisation des terres, confrontée à bien d’autres usages. Dans ce jeu concurrentiel, la valorisation des surfaces agricoles n’est pas comparable avec celle des usages alternatifs. Il en résulte des tensions, des conflits, une pression à l’urbanisation et à l’artificialisation, qui conduisent au recul des sols agricoles. Pour protéger les terres agricoles et les rendre accessible aux agriculteurs et futurs agriculteurs la Métropole doit agir pour la préservation du foncier.

Obligation de trier les déchets alimentaires : notre territoire a 4 ans d’avance !

By Cycle des déchets

Suite à la directive cadre européenne sur les déchets et la loi française relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (loi AGEC), les collectivités sont tenues de mettre en place un tri à la source des biodéchets (ou déchets alimentaires) à partir du 1er janvier 2024.

Les déchets alimentaires vont être valorisés – généralement via du compostage –  et doivent donc être séparé des ordures ménagères classiques. Près d’un tiers des poubelles des ménages sont constitués de déchets alimentaires qu’il est possible de valoriser pour faire du compost agricole, ou du gaz naturel. Solution écologique de bon sens qui réduit le bilan carbone des déchets (des centaines de milliers de tonnes de GES évitées à l’échelle national selon l’ADEME).

Les collectivités vont donc devoir mettre en place des solutions de tri et de collecte des déchets alimentaires, individuelles ou collectifs. Si cette mesure est une petite révolution dans l’organisation du tri des déchets pour de nombreuses intercommunalités, notre territoire met déjà en place cette collecte des déchets alimentaires depuis 2019 ! Les composteurs individuels distribués par la métropole sont présents dans plus de 25 000 foyers, ainsi que 330 composteurs collectifs.

Cette mesure est inscrit depuis 2018 dans le schéma directeur déchets mis en œuvre par Georges Oudjaoudi puis Lionel Coiffard.

Ce schéma directeur déchets vise à réduire d’ici 2030 de moitié le poids des ordures ménagères d’ici 2030. Il permet de diminuer de 29% les émissions de GES chaque année et va beaucoup plus loin que la simple valorisation par compostage comme c’est le cas dans les autres intercommunalités.

Il prévoit la modernisation du centre de compostage et l’ajout d’une unité de méthanisation. Voté à l’unanimité par le conseil métropolitain le mois dernier (lien ici), l’ajout d’un méthaniseur dans le centre de compostage va permettre la production de gaz naturel local en circuit court, réinjecté dans le réseau de chauffage urbain. Le résidu de compost, mélangé à 15 000 tonnes de déchets verts provenant des déchetteries des autres territoires fait office d’engrais naturel et sera mis à disposition des agriculteurs.

Centre de compostage métropolitain

Nous serons donc en 2026 la première intercommunalité à produire notre propre gaz grâce aux 10 000 tonnes de déchets alimentaires des habitant.es et des déchets verts du grand territoire grenoblois. Le seul projet similaire de méthanisation publique des déchets alimentaires est en région parisienne mais ne fonctionnera que dans quatre ans.

Nos ambitieuses politiques déchets depuis 10 ans nous donne donc une avance considérable sur l’évolution de la réglementation nationale de gestion des déchets alimentaires.

Le conseil métropolitain adopte une délibération clé pour le schéma directeur déchets : la modernisation du site de compostage de Murianette

By Cycle des déchets, Energie

Le conseil Métropolitain a adopté ce 22 décembre 2023 une délibération actant la rénovation du centre de compostage de Murianette ! L’objectif est qu’il puisse répondre aux besoins croissants du territoire concernant le compostage et la valorisation de près de 10 000 tonnes par an de déchets alimentaires !

Cette rénovation s’accompagne de la construction d’une unité de méthanisation qui produira du biogaz qui sera réinjecté dans le réseau de gaz naturel public. Le résidu de compost, appelé digestat, sera mélangé aux déchets verts du territoire et donné aux agriculteurs métropolitains pour qu’ils l’utilisent comme engrais naturel.

Le coût total du projet est de 36 millions d’euros. L’État participe à hauteur de 11,5millions d’euros à cet investissement public en raison du caractère innovant de la démarche.

La métropole sera la première collectivité de France à avoir sa propre unité de méthanisation fonctionnant grâce aux déchets alimentaires des habitant.es et des déchets verts du grand territoire grenoblois.

L’unité de méthanisation permettra la production annuelle de 7 GWh de biogaz, injectés dans le réseau, et améliorera donc le bilan énergétique du site et l’indépendance énergétique du territoire

Cumulé à la production d’Aquapôle, ce sont plus de 10% de la consommation de gaz de la métropole qui sera produit localement

Le schéma directeur déchets 2020-2030, adopté en novembre 2017 par le conseil métropolitain, fixe l’objectif d’une réduction de 50% de la quantité d’ordures ménagères collectées entre 2015 et 2030 et une amélioration de la valorisation matière.

Les politiques déchets menés depuis 2014 par Georges Oudjaoudi puis Lionel Coiffard ont permis de réduire le volume des ordures ménagères tout en augmentant celui des déchets alimentaires, via la distribution des bacs à compost.

Près de 30% de nos poubelles ménagères sont des déchets alimentaires pouvant être compostés. Le tri par les foyers de ces déchets permet aujourd’hui de valoriser un volume de plus de 7000 tonnes de déchets organiques. L’objectif est d’atteindre 10 000 tonnes d’ici la mise en service du méthaniseur.

Après l’agrandissement du centre de tri Athanor et la reconstruction de l’usine d’incinération de La Tronche, la rénovation du centre de compostage de Murianette, voté aujourd’hui par le conseil métropolitain, et qui devrait s’achever en 2025 est une étape structurante de notre ambitieuse feuille de route. Cela nous permettra d’éviter près de 30% des émissions de GES annuelles et de créer une forme d’économie circulaire de l’énergie avec la création de ce biogaz qui sera injecté dans le réseau urbain pour par exemple chauffer les bâtiments publics ou les gymnases.

L’inauguration du Pôle R c’est ce vendredi 1er décembre !

By Economie circulaire, pollution

Le nouveau site métropolitain dédié à l’économie circulaire, ouvre ses portes au public aujourd’hui ! l rassemble une quinzaine d’entreprises et d’associations spécialisées dans la réparation et le réemploi d’objets du quotidien, la lutte contre le gaspillage alimentaire et les emballages.

Le Pôle R est l’outil majeur de la stratégie métropolitaine 2023-2026 de développement de l’économie circulaire porté par Elizabeth Debeunne, vice-présidente en charge de l’économie circulaire et de l’économie sociale et solidaire, et Lionel Coiffard, Vice-président en charge des déchets.

le Pôle R s’inscrit par ailleurs dans le schéma directeur déchets 2030 qui vise à réduire le volume de nos déchets.

Concrètement cet espace de récupération massive d’objets réparables ou recyclables permet de fédérer et d’animer l’écosystème local de l’économie circulaire : ressourceries, associations, entreprises, laboratoires de recherche et collectivités. Il accueille déjà 5 sociétés qui œuvrent contre le gaspillage ainsi que la « Donnerie dépose minute », espace ouvert au grand public, pour le dépôt d’objets en bon état.

Le programme de l’inauguration :

13:30 à 15:15 – Cérémonie d’inauguration et visite du Pôle R
15:20 à 16:20 – 3 tables rondes et rencontres, pour passer à l’action à travers des exemples concrets :

  • Table ronde – Economie circulaire : conjuguer performance et sobriété
  • Table ronde – Les synergies inter-entreprises pour l’économie et l’environnement
  • Rencontre inspirante – Comment créer une activité d’économie circulaire au service de l’homme et du territoire ?


16:30 – 17:30 – Lancement du réseau économie circulaire et réseautage

Pour en savoir plus : https://www.grenoblealpesmetropole.fr/agenda/274/643-portes-ouvertes-inauguration-de-pole-r.htm?periode=327#parInfo

Revoir le Brief Métro de Elizabeth Debeunne sur le Pôle R

Lancement du mois de la réduction des déchets : interview de Lionel Coiffard sur Francebleu Isère et premières initiatives de sensibilisation

By Cycle des déchets

Le mois de la réduction des déchets s’est ouvert le week-end dernier à Saint-Egrève par la 4ème édition du Décheton : une opération de ramassage des déchets par des citoyennes et des citoyens pour « embellir l’environnement et sensibiliser ».

Organisé par la mairie, cet évènement vise à faire prendre conscience de l’importance de trier ses déchets dès la sphère privée, pour une meilleure efficacité du service public de ramassage des poubelles.

Lien de l’article : https://www.ledauphine.com/environnement/2023/11/05/le-4e-decheton-a-defie-courageusement-les-intemperies

Pendant ce mois, les associations locales feront découvrir à travers différentes actions les alternatives et bonnes pratiques existantes pour changer nos habitudes !

Lionel Coiffard, vice-président aux recyclage des déchets a lui été interviewé sur Francebleu Isère lundi 6 novembre pour le lancement de ce mois consacré à la réduction des déchets. C’était l’occasion d’évoquer les solutions pour améliorer le tri des déchets sur le territoire : comme la redevance incitative ou la vente en vrac !

Pour écouter Lionel Coiffard c’est ici :

La politique métropolitaine déchets portée par Lionel Coiffard a pour objectif d’équiper toutes les communes pour le tri alimentaire individuel, levier d’action pour la réduction du volume de nos déchets. Ce fut le tour de Vizille cette semaine, 43ème commune à mettre en des bacs de compost collectif !

Lien ici : https://www.ledauphine.com/environnement/2023/11/03/isere-vizille-tri-des-dechets-alimentaires-c-est-enfin-le-tour-de-vizille