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Lionel Coiffard

Voeux de Florent Cholat Maire de Champagnier

By Solidarités

Avec le renouveau de l’industrie de la commune, vient l’exigence du respect de l’environnement, de l’industrie de demain, vient également le souhait de partager avec elles leurs aventures et un destin commun qui les lie du fait de leur présence.

Depuis 2 ans la commune tisse des relations entre la ZAC et le village. Pour permettre le développement du sport d’entreprise, l’appui aux projets locaux et par une participation, de fait, au redéploiement de service dans notre village.

Ces deux dernières années le village a grandit ! La population de Champagnier a connu une croissance record d’environ 350 habitants, 30% de population supplémentaire.

Ces nouvelles populations, oblige la commune à adapter ses services publics pour répondre à la demande notamment de l’école et du service enfance-jeunesse. La rentrée 2022 a été l’occasion de l’ouverture d’une 6ème classe. Le besoin d’espace pour la vie associative, la restauration scolaire, les activités périscolaires s’est très vite fait sentir et oblige la commune à penser le réaménagement de ses bâtiments ainsi que la rénovation de l’espace des 4 vents. En dehors de l’intérêt de la restructuration de l’espace pour un accueil qualitatif des publics, la rénovation thermique de ce bâtiment est aujourd’hui une nécessité pour la commune.

Le Maire a rappelés les collaborations culturelles grandissantes avec les communes voisines autour d’événements comme Fils et filles d’immigrés, la signature d’un plan de gestion de la forêt ambitieux, les perspectives de réalisation de la voie verte du plateau et de la combe de Champagnier, la réalisation de la ChronoVélo 3 entre Pont-de-Claix et la ZAC… Des projets qui permettrons une amélioration de la qualité de vie sur la commune.

[Actu.fr] Les habitants de Grenoble Alpes Métropole recevront moins de publicités en 2022, voici pourquoi

By Capitale verte, Cycle des déchets

À partir de juillet 2022, Grenoble Alpes Métropole expérimentera le dispositif « Oui pub », afin de limiter les quantités d’imprimés publicitaires reçues dans les boîtes aux lettres.

En 2022, les habitants de Grenoble-Alpes Métropole devraient voir diminuer la quantité de publicités reçues dans leur boîte aux lettres. En effet, la Métropole s’est portée volontaire, aux côtés d’autres collectivités françaises comme la Ville de Bordeaux ou la métropole du Grand Nancy, pour expérimenter durant 3 ans le dispositif « Oui pub », lancé par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), avec le ministère de la Transition écologique.

 

Visite de Pôle ‘R’ dans le cadre du lancement de l’année Grenoble Capitale Verte

By Capitale verte, Climat, Cycle des déchets

Le démarrage de l’année 2022 Capitale Verte européenne nous a permis de présenter samedi 15 janvier 2022 notre programme de travail pour le réemploi à Virginijus Sinkevičius le Commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche (en fonction depuis 2019) accompagné de Valérie Drezet-Humez Cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France. Le maire finlandais de Lathi précédente ville Capitale verte et Éric Piolle maire de Grenoble étaient également présents accompagnant une importante délégation.

La nouvelle plateforme Pôle ‘R’ est une base de 15.000 m2 qui va permettre à une douzaine d’entreprises partenaires de rassembler, stocker, réparer, démonter toute une batterie d’objet, de machine, de matériaux qui jusqu’à présent partaient à la destruction.

Ce nouvel outil fait passer le monde déjà très au point de la ‘récup’ encore trop ‘artisanal’ à un niveau de développement quasi industriel qui permettra de “sauver” entre 10 à 15% des “non-déchets” qui arrivent en masse dans les déchèteries métropolitaines.Le Commissaire Européen entouré d’autres membres et techniciens de l’Europe a pu discuter durant deux heures avec les acteurs locaux.

Merci à lui d’avoir pris ce temps avec nous.Notre trio métropolitain (Elizabeth Debeunne, Vice-Présidente à l’économie circulaire, Georges Oudjaoudi, conseiller métropolitain à la SCIC Fabricanova et moi-même Vice-Président à la Prévention des Déchets) et les techniciennes de la Métropole sommes heureux d’avoir animé l’un des temps forts de la Capitale Verte Européenne.

La SCIC Fabricanova : Réseau Envie, Ulisse, Emmaus, Qualirec, les deux régies de quartier Villeneuve, Aplomb Eco’Mat38 et Cycle &Go + Grenoble Alpes Métropole.-

Pôle ‘R’ : titre du projet global qui inclut le site visité Recycler… Restaurer… Réparer… Réemployer… Récupérer… Rencontrer…

 

Top départ pour le reconstruction du centre industriel de compostage métropolitain

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Prévention, collecte et valorisation des déchets

Enjeux énergétiques comme agricoles : la collecte et le traitement de nos déchets alimentaires sont au cœur de la transition écologique. En lançant la reconstruction du centre de compostage de Muriannette, la Métropole grenobloise s’engage encore plus vers un territoire zéro déchet. Vertueux, avec cet outil, nos déchets alimentaires vont produire le carburant qui permet de les ramasser chaque jour ainsi qu’une valorisation en compost permettant de nourrir nos terres agricoles !

À l’horizon 2024, le centre de compostage de la métropole grenobloise implanté à Murianette sera capable de produire de l’énergie renouvelable (biométhane) issue des déchets alimentaires grâce à la construction d’une unité de méthanisation.

 

Une évolution nécessaire

Propriété de la métropole grenobloise, le centre de compostage de Murianette a été construit en 1993 afin de traiter une partie des déchets ménagers sous forme de compost à destination de l’agriculture locale.

Le site de Murianette produisait jusqu’en 2019 plus de 6 000 t de compost chaque année à partir des déchets dits « fermentescibles » tels que les épluchures ou les restes de repas extraits des ordures ménagères traitées au centre de tri d’Athanor.

Depuis mars 2020, conformément aux recommandations de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, le centre de compostage de Murianette est en pleine mutation. Il réceptionne exclusivement les déchets alimentaires triés à la source par les habitants et les gros producteurs dont la collecte est en cours de déploiement sur la métropole grenobloise (voir notre page « Tri des déchets alimentaires« ). La quantité de déchets est moins importante en revanche la qualité est au rendez-vous.

Une unité de méthanisation pour produire du biogaz

Le projet de modernisation du centre de compostage prévoit la création d’une nouvelle unité de méthanisation, qui produira du biogaz à partir de la fermentation des déchets alimentaires.

Celle-ci impliquera la réalisation des travaux suivants :

  • Un hall de préparation des matières et de compostage
  • Un hangar de préparation des déchets verts (ou déchets de jardin)
  • Un digesteur, qui permettra de créer le biogaz (du biométhane précisément)
  • Une installation d’épuration du biogaz, pour  obtenir le biométhane ayant la qualité requise pour être injecté sur le réseau
  • Un gazomètre, volume tampon de biogaz avant injection au réseau GRDF
  • En complément, le biofiltre présent sur site devra être déplacé et agrandi pour un traitement de l’air adapté

L’ensemble de ces travaux est estimé à 15 M€ HT, auquel il faudra ajouter une mise à niveau des installations actuelles.

 

La production est estimée à 10 Gwh/an. Cela représente l’équivalent d’1 million de litres de gasoil (soit 2000 véhicules consommant 5l/100 et roulant chacun 10.000 km/an). Après purification, ce biogaz sera injecté dans le réseau de distribution de GRDF et sera consommé localement.

Un mécanisme administratif de « garanties d’origines » sera mis en place pour permettre la revente de cette énergie renouvelable dans la Métropole. Une partie des 69 bus de la SEMITAG fonctionne déjà au biogaz produit par la station d’épuration Aquapole et toutes les bennes à ordures ménagères rouleront au gaz naturel de véhicules d’ici 2025.

Une fois les déchets alimentaires « méthanisés », le résidu sera ensuite composté. Environ 8 000 tonnes de compost de haute qualité seront produites chaque année.

La nouvelle déchèterie d’Échirolles inaugurée

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président

L’équipement flambant neuf propose sur plus de 4000 m2 dix bennes de tri, des points de collecte des déchets dangereux et de nouveaux services aux particuliers.

Le changement se fait sentir dès le franchissement du portail d’entrée : voies de circulation plus larges, zone d’attente pour les véhicules, quai surélevé, garde-corps adaptés… Le nouvel équipement, trois fois plus grand que le précédent situé à seulement quelques enjambées, prend ses aises pour un meilleur service aux usagers.

Faciliter le geste de tri

Dix bennes ainsi que des points de collecte spécifiques aux déchets dangereux permettent d’accueillir la plupart des déchets et d’assurer une meilleure finesse de tri (encombrants, différents types de bois, déchets verts, métaux, verre, gravats, cartons, huiles, déchets électriques et électroniques…).

Parmi les nouveautés, les usagers pourront prochainement s’approvisionner gratuitement en broyat et un espace sera aménagé afin d’accueillir ponctuellement la recyclerie mobile (celle-ci permet aux habitants de se débarrasser d’un objet en bon état ou nécessitant de petites réparations afin de lui donner une seconde vie).

« Cet équipement représente une réelle plus-value pour notre territoire en matière de collecte et de valorisation des déchets mais aussi de lutte contre les dépôts sauvages », indique Renzo Sulli, maire d’Echirolles.

La déchèterie est également sécurisée par un système de vidéosurveillance et verra la toiture de son bâtiment d’accueil prochainement végétalisée.

70 % des déchèteries modernisées à l’horizon 2030

L’équipement s’inscrit pleinement dans les orientations du Schéma directeur déchets de la Métropole 2030 qui vise à réduire de 20% la quantité de déchets produite par habitant, de diviser par deux le poids de la poubelle d’ordures ménagères et de parvenir à recycler 2/3 des déchets, dont 85% de ceux réceptionnés en déchèteries.

Pour y parvenir, le plan intègre notamment la modernisation de 70% des déchèteries métropolitaines afin de proposer aux usagers un service plus pratique, plus rapide et plus adapté aux usages actuels.

 » Dans la Métropole, la moitié des déchets sont déposés en déchèteries et nous avons vu à quel point l’accès à ces équipements était un sujet essentiel pendant la crise du Covid. Aujourd’hui, les déchèteries deviennent de véritables « petites usines à déchets » face à l’évolution des consignes de tri et aux impératifs environnementaux ”, précise Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole.

Cinq autres chantiers sont d’ores et déjà prévus à Sassenage, Varces-Allières-et-Risset, Grenoble-Jacquard, la Tronche et Fontaine.

Les déchèteries métropolitaines

  • 21 déchèteries sur le territoire métropolitain
  • 800 000 passages par an
  • 202 kg/an/habitant collectés en déchèteries en 2019
  • 86% des déchets collectés en déchèteries sont valorisés (matière et énergie)
  • 32 M€ d’investissement à l’horizon 2030 pour la création et le renouvellement des déchèteries

 

Séance de travail au centre de tri de La Tronche

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président à la prévention, la collecte et valorisation des déchets

5 heures du mat. La métropole s’éveille. Les équipages fourmillent pour récupérer les dernières infos avant de partir à bord de leur B.O.M. (Benne à Ordures Ménagères).

De ce centre à La Tronche caché aux abords du grand incinérateur vont démarrer 18 camions qui vont faire 1 ou 2 tournées dans la matinée organisées par des coordinateurs.Des messagers de la collecte se préparent aussi pour venir en accompagnement des équipages sur des points particuliers, des soucis de voirie, des questions de mauvaise qualité du contenu des poubelles. La Métropole a 4 centres techniques comme celui de La Tronche répartis dans l’agglomération pour cette organisation de fourmis travailleuses. Je reviendrai vous en parler dans un prochain post puisque je vais accompagner une tournée complète début février pour me faire expliquer le terrain directement par les agents qui en plus de récupérer nos déchets sont confrontés à des difficultés très concrètes.Le relevé par les B.O.M. est le moment où un premier regard est posé sur le contenu de nos poubelles. Les ripeurs ont maintenant à l’arrière des camions une série de capteurs, et une sorte de digicode qui permet de « noter » la qualité du tri en particulier ou la mauvaise qualité de la poubelle générale.Les bacs étant maintenant doté d’une « puce électronique » ces informations permettent de revenir (campagne d’information, lettre personnalisée, et pourquoi pas sanction future) vers le propriétaire du bac-poubelle.

 

AU CŒUR DU CENTRE DE TRI MÉTROPOLITAIN À LA TRONCHE : BASE DE LA STRATÉGIE DE VALORISATION DE NOS DÉCHETS

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président à la prévention, collecte et valorisation des déchets

En réalité c’est l’usine qui trie, re-trie et re-re-trie nos poubelles de tri sélectif à domicile (selon les quartiers et les communes) et les points d’apport volontaire de tri que l’on trouve dans nos quartiers dans les autres cas.

(Attention : tout ce qui se trouve dans la poubelle classique où tout est mélangé ne passe pas par l’usine de tri et est incinéré directement).
Les citoyens ont fait le premier travail en séparant au mieux les emballages, les cartons, les bouteilles plastiques, les packs de lait, les pots de yaourt (sans besoin de les laver !).
Le verre part directement vers le recyclage sans passer par cette usine.
Tout arrive donc à Athanor et va subir une multitude de sous-tri avec des technologies mécaniques, informatique, des aimants, des souffleries.
  • Les déchets sont malmenés dans tous les sens. Le but étant de les séparer très finement pour qu’ensuite sous forme de gros ballots-paquets ils repartent pour leur seconde vie.
  • Les machines font le gros du travail et des salariés finissent la sélection en enlevant ce qu’il reste des « erreurs de tri des machines ».
Ce travail demeure essentiel et dans une atmosphère éprouvante, il faut vraiment saluer les employés de la société concessionnaire qui font le job.
Grand merci à eux sans lesquels la chaine de recyclage ne serait pas possible !!
Le centre de tri actuel date des années 90 et les nouvelles technologies (les premiers véritables robots à Intelligence Artificielle vont être utilisés) peuvent aujourd’hui encore améliorer la séparation des matières.
Nous allons le reconstruire totalement d’ici 2024. Le chantier en est à la fin des phases études.