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Pierre Bejjaji

Retour sur le comité syndical du SMMAG du 4 juillet 2024 : attribution du contrat à M’Tag pour l’exploitation du réseau de transport en commun de l’agglomération

By Mobilités, SMMAG

Le comité syndical du Smmag s’est réuni ce jeudi 4 juillet 2024 pour attribuer le contrat d’exploitation du réseau de transport en commun de l’agglomération grenobloise. Un contrat qui ne propose pas de développement de l’offre des transports en commun sur le territoire, et ouvre la porte à une privatisation du réseau.

Retrouvez les interventions de Pierre Bejjaji pour le groupe Une Métropole d’Avance :

En attendant le RER grenoblois, quels projets de mobilités sur le territoire ?

By RER, SMMAG

Le projet de RER grenoblois est un projet de mobilité majeur et une alternative crédible à l’usage de la voiture individuelle, notamment pour les déplacements dans le grand territoire Grenoblois. Ce projet ferroviaire est inscrit depuis décembre 2023 dans la loi services express régionaux métropolitains qui a pour objectif de mettre en place des RER dans 10 Métropoles de France, dont Grenoble. Ces projets font l’objet d’une concertation entre l’État, la Région et les autorités organisatrices de la mobilité. C’est donc le SMMAG, la Région et l’Etat qui ont la charge de la mise en œuvre et du fonctionnement du RER sur notre territoire.

L’étoile ferroviaire grenobloise est composé de trois branches en direction des trois territoires générant le plus de déplacement quotidien : Le Pays Voironnais (104 000 déplacements/jour), la Communauté de communes le Grésivaudan (90 000 déplacements/jour) et le Sud Grenoblois (90 000 déplacements/jour).

la mise en service d’un RER nous semble une nécessité pour répondre à trois enjeux majeurs en terme de mobilités interterritoriales : 

  • Report Modal : le RER est une solution à la saturation du trafic routier aux entrées et sorties de l’agglomération et dans le cœur urbain. Il permet de fluidifier considérablement le trafic routier avec des bénéfices immédiats pour le quotidien des habitants.
  • Pollution de l’air :  Le transport routier est responsable de plus de 45% des dioxydes d’azotes et 15% des particules fines de l’agglomération, avec des conséquences néfastes sur la santé.
  • Emissions de CO2 : Les transports représentent 30% des émissions de la Métropole. La mise en service d’un RER grenoblois est indispensable pour atteindre les objectifs de notre Plan Climat Air-Energie métropolitain. Il est aussi plébiscité par la Convention Citoyenne Climat qui recommande «d’ Envisager la création de différentes lignes de RER dans l’agglomération qui permettent de relier : Grenoble/Brignoud et Vif/Saint-Egrève » (action 3.6.6) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050

Le Plan de Déplacement Urbain 2030 voté à l’unanimité lors du précédent mandat propose une structuration des déplacements dans la métropole autour d’un RER à la grenobloise. Dans ce schéma des mobilités de l’agglomération, le projet de RER est articulé avec d’autres modes de transports en commun : tramways, bus, vélos, marche et voiture partagée.

Ce projet nécessite des investissements conséquents estimés à plus de 1 milliards d’euros. L’Etat n’est pas à la hauteur des enjeux : il a proposé seulement 800 millions d’euros pour l’ensemble des RER nationaux. Son inaction repousse la mise en service du RER.  La 1ère ligne Rives – Brignoud, initialement prévu pour 2025 a déjà été repoussé à 2029 au moins. Les autres lignes vers Clelles et Saint Marcellin ne seront pas mis en œuvre avant 2035.

Face à cette situation que pouvons-nous faire ?

Notre rôle est de répondre aux besoins des habitantes et habitants de la métropole. Le RER ne doit pas être l’alpha et l’omega de notre politique de mobilités.  Nous devons investir dans les mobilités et proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les habitants du péri-urbains.

  • Augmenter les fréquences de bus Express vers le Voironnais et vers le sud grenoblois, ces territoires qui font face à un manque d’investissement de la part du SMMAG depuis plus de quatre ans.
  • Développer une ligne de Bus à Haut Niveau de Service avec une voie réservée partout ou cela est possible.
  • Développer l’auto-partage et le covoiturage. Aujourd’hui il y a 1,1 passager en moyenne sur les 330 000 voitures qui entrent dans le cœur urbain chaque jour.
  • Extension de la ligne de tram A jusqu’à Sassenage, extension de la ligne de tram D jusqu’à Lesguidières en passant par Grand Place.

«On ne peut pas attendre l’objectif final et laisser les gens dans les bouchons.  On ne doit pas se faire aveugler par l’horizon RER »  

Margot Belair

Le prochain contrat d’Obligation de Service Public qui lie le SMMAG à la TAG devra aussi intégrer ces enjeux de mobilités. Des investissements massifs sont indispensables pour la réalisation de nos objectifs politiques. La métropole doit augmenter sa contribution financière au SMMAG, au moins au niveau de 2014 afin de permettre au SMMAG de mettre en place un réel choc de l’offre de Transport en commun. Le RER viendra. Il s’agit aujourd’hui d’agir pour les mobilités quotidiennes.

La prévention de la délinquance sur le territoire : une politique intercommunale de proximité et de solidarité.

By Prévention Spécialisée

Pierre Bejjaji, conseiller métropolitain délégué à la prévention spécialisée et à la prévention de la délinquance a représenté Grenoble-Alpes Métropole le 26 avril au conseil national de la refondation consacrée à la prévention de la délinquance. L’occasion de mettre en avant au niveau national cette double politique que nous portons sur le territoire grenoblois.

La métropole a repris en 2017 la compétence prévention spécialisée et anime le Conseil intercommunal de Prévention de la Délinquance (CISPD) depuis sa création. Cette instance partenariale entre collectivités met en œuvre des actions en faveur de la lutte contre l’insécurité, du développement de toutes les formes de prévention (harcèlements, conduites et consommations à risques, violences faites à autrui) et du renforcement de la tranquillité publique. Il est organisé en quatre axes :

  • Prévention de la délinquance, protection des jeunes, très jeunes
  • Protection des personnes vulnérables et prévention des risques santé
  • Mobilités, protection du cadre de vie et protection de l’environnement
  • Coordination et accompagnement à l’ingénierie des politiques publiques de sécurité & outils d’analyse du territoire

Ces politiques de proximité et de solidarités se font principalement sur le terrain avec des personnels spécialisés qui s’adaptent aux besoins des habitant.es et aux spécificités de chaque quartier. Elles nécessitent des moyens humains conséquents pour les agents sur le terrain (travailleurs sociaux, médiateurs et médiatrices de proximités éducatrices et éducateurs spécialisées, personnels du ministère de la justice, gendarmes, policiers nationaux et municipaux).

Les phénomènes de délinquance, comme les violences intra-familiales touchent tous les territoires, sans distinction géographique. Le trafic de drogue est lui concentré dans les zones urbaines mais concerne là aussi plusieurs communes. La coopération intercommunale permet donc une mutualisation des moyens communaux et un échange de bonnes pratiques pour répondre aux besoins des populations sur le terrain. Les actions de cette politique sont surtout destinées aux jeunes. Le but est de travailler en amont des situations de délinquances, sur les causes qui font basculer certains adolescents dans la délinquance, et favoriser les processus de « désistance »qui à sortir les jeunes de la délinquance.

Parallèlement Pierre Bejjaji a initié un dispositif commun de médiation sociale de proximité porté par les villes de Grenoble, Eybens et Saint-Egrève et coordonné par la métropole. Il s’agit de mettre en place des actions de médiation sociales dans certains équipements fréquentés : la piscine Jean Bron, la patinoire PôleSud et dans les parcs et jardins des trois communes. L’objectif est de répondre aux préoccupations de bien-vivre ensemble et de tranquillité publique des habitantes et habitants. A terme les communes souhaitent s’engager dans une démarche de constitution d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) médiation sociale, qui serait piloté par la ville de Grenoble et co-animé par la métropole (la médiation sociale est toujours une compétence communale). Tous les moyens matériels et humains seront mutualisés dans l’objectif de pérenniser des postes existants (par exemple ceux de correspondants de nuit à Grenoble), en offrant aux agents de terrains de vraies perspectives, des possibilités d’évolution et de formation professionnelle. La création d’une tel GIP à l’échelle métropolitaine va dans le sens des politiques de solidarités intercommunales que nous portons. La souplesse de la structure permettra d’intégrer de nouvelles communes intéressées par une politique de médiation sociale de proximité. Il sera aussi possible de faire évoluer les activités du GIP en fonction des besoins des communes.  

Pierre Bejjaji au Brief Métro du 25 mars 2024 :

Retour sur le conseil métropolitain du 29 mars 2024

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions du groupe UMA au conseil métropolitain du 29 mars.

A l’ordre du jour notamment : une nouvelle convention d’objectifs avec le bailleur métropolitain ACTIS, la stratégie cadre agricole et alimentaire du territoire, l’opération d’aménagement de la Houille Blanche, une modification des statuts de Grenoble-Alpes Métropole, le financement du SMMAG en 2024, le nouveau réseau de chaleur à Seyssins et Seyssinet-Pariset, et le projet de Chronovélo entre Fontaine et Grenoble.

L’intervention de Céline Deslattes sur la convention d’objectif avec le bailleur métropolitain ACTIS

L’intervention de Chloé Pantel sur la stratégie agricole et alimentaire 2024-2030 :

L’intervention de Florent Cholat sur le bilan de la concertation préalable à l’opération d’aménagement de la Houille Blanche :

Les interventions de Lionel Coiffard, Anne-Sophie Olmos, Eric Piolle et Georges Oudjaoudi lors du débat sur la modification des statuts

Lionel Coiffard
Anne-Sophie Olmos
Eric Piolle
Georges Oudjaoudi
Anne-Sophie Olmos

Les interventions de Pierre Bejjaji et Alan Confesson sur le financement du SMMAG

Pierre Bejjaji
Alan Confesson

Et de Margot Belair sur la tarification solidaire :

L’intervention d’Alan Confesson sur la création d’un nouveau réseau de chaleur renouvelable sur les communes de Seyssins et Seyssinet-Pariset :

Les interventions de Gilles Namur et Alan Confesson sur le bilan de la concertation du projet de Chronovélo entre Grenoble et Fontaine :

Gilles Namur
Alan Confesson

Retour sur le Comité Syndical du SMMAG du 28 mars 2024

By Mobilités, SMMAG

Jeudi 28 mars, 2 jours après les avis défavorables du rapport d’enquête public sur le projet de transport par câble, le comité syndical du SMMAG débattait du budget primitif 2024. Le groupe UMA a renouvelé sa demande d’augmentation de la subvention de la Métropole au SMMAG pour retrouver a minima son niveau de participation de 2014. Notre amendement au budget métropolitain du 09 février visait au augmenter cette participation. La mise en œuvre des politiques de mobilités est essentielle pour les habitantes et habitants de notre grand territoire Grenoblois.

Les interventions de Pierre Bejjaji sur le budget primitif du SMMAG et son sous-financement chronique :

Les interventions de Margot Belair sur la mise en œuvre du PDU et le projet de transport par câble :

Le conseil métropolitain vote le soutien à cinq structures de la prévention pour leurs actions auprès de la jeunesse

By Education, insertion, Prévention Spécialisée

Dans le cadre de la mise en place de la politique de prévention spécialisée et de prévention des risques, Pierre Bejjaji peut s’appuyer sur des associations qui effectuent un travail de terrain au plus près des populations vulnérables. Elles connaissent les publics et font aussi un travail de cohésion sociale.

Le conseil métropolitain vient de délibérer ce vendredi 22 décembre 2023, un soutien financier à 5 associations permettant de mener à bien la politique de prévention spécialisée et de prévention des risques au plus près des personnes dans le besoin, notamment les plus jeunes.

Concernant le soutien métropolitain à deux associations de prévention spécialisée :

Il s’agit de soutenir les deux associations historiques du territoire et opératrices de la politique de prévention spécialisée : l’Acteur de la Prévention Spécialisée en Isère (l’APASE) et le Comité Dauphinois d’Action Socio-Educative (CODASE).

Ces deux structures interviennent sur 11 communes de l’agglomération, directement auprès des populations les plus susceptibles d’être en rupture sociale. Ces éducateurs et éducatrices spécialisé.es sont par leur présence sur le terrain un véritable relai pour les structures d’accompagnement et les pouvoirs publics.

L’objectif de la prévention spécialisée est d’intervenir avec l’ensemble des acteurs socio-éducatifs de son territoire d’implantation (services jeunesse, établissement scolaires, prévention de la délinquance, programmes de réussite éducatives, acteurs de la santé et du développement territorial)

La délibération voté ce vendredi 22 décembre permet d’adopter les deux contrats d’objectifs territoriaux de Prévention spécialisée 2023-2026. Celle relative aux interventions de prévention spécialisée de l’APASE auprès des jeunes en errance, effectué par l’équipe spécialisée « Agglo jeunes France », ainsi que les interventions du CODASE sur le territoire de Vizille.

Une délibération pour réduire la consommation de produits psychoactifs chez les jeunes

La 2ème délibération permet de soutenir conjointement avec la ville de Grenoble, trois association à hauteur de 40 000€, pour leurs interventions en faveur de la réduction des risques et des dommages liés aux consommations d’alcool et autres substances psychoactives en milieu festif.

A l’issue d’un appel à projet, les associations Keep Smiling, Serein.e.s et Avenir Santé ont été sélectionnées. Agissant auprès des jeunes pendant d’évènements festifs et nocturnes, elles permettent la prévention et la lutte contre la consommation de substances psychoactives, tout en effectuant une veille sur les problématiques de harcèlement et de violences discriminatoires et liées aux genres en milieu festif.

Au total, ce sont près de 6000 jeunes qui ont été touchés par ces actions de sensibilisation l’année passée.

« Ces actions sont importantes sur le territoire pour limiter les consommations de substances psychoactives par les jeunes bien sûr, mais aussi pour éviter la banalisation de cette consommation lors de temps festifs ou même parfois dans l’espace public »

Pierre Bejjaji

Ces associations poursuivront leur travail en 2024 sur le territoire métropolitain, et développeront des actions d’aller-vers, sur des évènements tardifs par exemple (00h-06h00). Elles proposeront également des actions spécifiquement liées à la prévention des consommations du protoxyde d’azote, dont la consommation est en hausse sur le territoire.

A travers le financement de ces cinq associations, l’enjeu est d’offrir des réponses adaptées aux problématiques liées à la consommation des produits par les jeunes du territoire Grenoblois, dans la prévention spécialisée du quotidien.

La prévention spécialisée, politique sociale du quotidien

By insertion, Non classé, Solidarités

Les 50èmes journées nationales du Comité National des Acteurs de la Prévention Spécialisée ont eu lieu à Grenoble la semaine dernière. L’occasion de revenir sur les enjeux de cette politique publique avec les professionnels du secteur.

La prévention spécialisée est une politique éducative et sociale qui se développe au cœur des quartiers, au plus près des populations en situation de marginalisation ou d’isolement social. Notamment les jeunes. Le retour d’une présence humaine dans l’espace public est primordial. La prévention spécialisée permet aussi par le dialogue social, de prévenir de la délinquance, de la prostitution et des addictions. C’est plus globalement une politique de lutte contre les inégalités sociales.

La prévention spécialisée est depuis 2017 de compétence métropolitaine. Sur notre territoire, c’est Pierre Bejjaji, conseillé délégué à la prévention de la délinquance et à la prévention spécialisée qui met en œuvre cette politique publique de protection de l’enfance et de cohésion sociale. Il s’appuie en particulier sur deux associations opératrices : l’Acteur de la Prévention Spécialisée en Isère (l’APASE) et le Comité Dauphinois d’Action Socio-Educative (CODASE).

Ces deux structures interviennent sur 11 communes de l’agglomération, directement auprès des populations les plus susceptibles d’être en rupture social. Elles coordonnent 44 éducateurs et éducatrices spécialisé.es. Ces éducateurs et éducatrices spécialisé.es sont par leur présence sur le terrain un véritable relai pour les structures d’accompagnement et les pouvoirs publics.  Plus de 3200 jeunes ont ainsi été accompagnés l’année dernière.

Pour Pierre Bejjaji l’enjeu est d’offrir des réponses adaptées aux besoins des communes et de leurs habitants en faisant de ce pilotage local une réelle plus-value pour les populations.

La protection de l’enfance est la mission première des éducateurs et éducatrices spécialisé.es 

Pierre Bejjaji

Ces politiques sociales de terrain nécessitent un travail sur du temps long. Il s’agit créer à nouveau du lien social par de la présence humaine pour que les jeunes, notamment les filles se réapproprient entre autre l’espace public.

Les éducateurs et éducatrices spécialisé.es, par leur travail d’aller vers et leur présence sur le terrain ont aussi un rôle de médiateurs et médiatrices social.e.

Un dispositif de médiation sociale de proximité à l’échelle intercommunal est donc actuellement en cours d’expérimentation sur 3 communes de l’agglomération (Grenoble Saint-Egrève et Eybens) : Il s’agit de mettre en place des actions de médiations sociales dans l’enceinte de certains équipements sportifs (piscines municipales, la Patinoire Pôlesud) ; ainsi que des équipes mobiles dans les espaces publics naturels (parcs et jardins) de Grenoble, Saint Egrève et Eybens. L’objectif principal étant de favoriser les conditions de la tranquillité publique sur des secteurs. Cette coopération sur la médiation de proximité est inédite. Les communes partagent les mêmes préoccupations en termes d’amélioration de la tranquillité publique et de bien-vivre ensemble.

Comité Syndical du SMMAG du 16 novembre : nouvelle tarification du réseau de transports et impacts sur les jeunes

By Mobilités

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors du comité syndical du SMMAG du 16 novembre. Réforme tarifaire des réseau de transports et validation du schéma directeur cyclable sont à l’ordre du jour.

L’intervention de Margot Belair sur la nouvelle tarification des réseaux de transport M’TAG et M’TOUGO :

« Une réforme tarifaire qui pèse avant tout sur les jeunes et qui s’éloigne de l’objectif initial : celui d’une tarification juste et incitative à prendre les transports en commun à tous les âges de la vie »

Les interventions de Pierre Bejjaji et Florent Cholat sur l’actualisation du schéma directeur des itinéraires cyclables :