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Eric Piolle

Retour sur le conseil métropolitain du 31 mai 2024

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions des élu.es UMA lors des débats du conseil métropolitain du 31 mai 2024 sur les différents sujets à l’ordre du jour.

Le siège métropolitain : l’intervention de Lionel Coiffard

Réforme de l’audiovisuel public : l’intervention de Alan Confesson

Budget Climat : l’intervention de Vincent Fristot

Renouvellement urbain des espaces publics de la Villeneuve à Grenoble : les interventions de Eric Piolle, Chloé Pantel et Laura Siefert

Inventaire des zones d’activités économiques et sobriété foncière : l’intervention de Laurent Amadieu

Fonds de concours d’aide à l’investissement des communes pour l’exploitation de leurs équipements aquatiques : présentation de Thierry Semanaz

Nouvel incinérateur des déchets Athanor 2 : présentation de Lionel Coiffard et intervention de Alan Confesson

Modernisation de la chaufferie de la Poterne : l’intervention de Chloé Pantel

Futur mode de gestion des parkings métropolitains : l’intervention Lionel Coiffard

En attendant le RER grenoblois, quels projets de mobilités sur le territoire ?

By RER, SMMAG

Le projet de RER grenoblois est un projet de mobilité majeur et une alternative crédible à l’usage de la voiture individuelle, notamment pour les déplacements dans le grand territoire Grenoblois. Ce projet ferroviaire est inscrit depuis décembre 2023 dans la loi services express régionaux métropolitains qui a pour objectif de mettre en place des RER dans 10 Métropoles de France, dont Grenoble. Ces projets font l’objet d’une concertation entre l’État, la Région et les autorités organisatrices de la mobilité. C’est donc le SMMAG, la Région et l’Etat qui ont la charge de la mise en œuvre et du fonctionnement du RER sur notre territoire.

L’étoile ferroviaire grenobloise est composé de trois branches en direction des trois territoires générant le plus de déplacement quotidien : Le Pays Voironnais (104 000 déplacements/jour), la Communauté de communes le Grésivaudan (90 000 déplacements/jour) et le Sud Grenoblois (90 000 déplacements/jour).

la mise en service d’un RER nous semble une nécessité pour répondre à trois enjeux majeurs en terme de mobilités interterritoriales : 

  • Report Modal : le RER est une solution à la saturation du trafic routier aux entrées et sorties de l’agglomération et dans le cœur urbain. Il permet de fluidifier considérablement le trafic routier avec des bénéfices immédiats pour le quotidien des habitants.
  • Pollution de l’air :  Le transport routier est responsable de plus de 45% des dioxydes d’azotes et 15% des particules fines de l’agglomération, avec des conséquences néfastes sur la santé.
  • Emissions de CO2 : Les transports représentent 30% des émissions de la Métropole. La mise en service d’un RER grenoblois est indispensable pour atteindre les objectifs de notre Plan Climat Air-Energie métropolitain. Il est aussi plébiscité par la Convention Citoyenne Climat qui recommande «d’ Envisager la création de différentes lignes de RER dans l’agglomération qui permettent de relier : Grenoble/Brignoud et Vif/Saint-Egrève » (action 3.6.6) afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050

Le Plan de Déplacement Urbain 2030 voté à l’unanimité lors du précédent mandat propose une structuration des déplacements dans la métropole autour d’un RER à la grenobloise. Dans ce schéma des mobilités de l’agglomération, le projet de RER est articulé avec d’autres modes de transports en commun : tramways, bus, vélos, marche et voiture partagée.

Ce projet nécessite des investissements conséquents estimés à plus de 1 milliards d’euros. L’Etat n’est pas à la hauteur des enjeux : il a proposé seulement 800 millions d’euros pour l’ensemble des RER nationaux. Son inaction repousse la mise en service du RER.  La 1ère ligne Rives – Brignoud, initialement prévu pour 2025 a déjà été repoussé à 2029 au moins. Les autres lignes vers Clelles et Saint Marcellin ne seront pas mis en œuvre avant 2035.

Face à cette situation que pouvons-nous faire ?

Notre rôle est de répondre aux besoins des habitantes et habitants de la métropole. Le RER ne doit pas être l’alpha et l’omega de notre politique de mobilités.  Nous devons investir dans les mobilités et proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle, notamment pour les habitants du péri-urbains.

  • Augmenter les fréquences de bus Express vers le Voironnais et vers le sud grenoblois, ces territoires qui font face à un manque d’investissement de la part du SMMAG depuis plus de quatre ans.
  • Développer une ligne de Bus à Haut Niveau de Service avec une voie réservée partout ou cela est possible.
  • Développer l’auto-partage et le covoiturage. Aujourd’hui il y a 1,1 passager en moyenne sur les 330 000 voitures qui entrent dans le cœur urbain chaque jour.
  • Extension de la ligne de tram A jusqu’à Sassenage, extension de la ligne de tram D jusqu’à Lesguidières en passant par Grand Place.

«On ne peut pas attendre l’objectif final et laisser les gens dans les bouchons.  On ne doit pas se faire aveugler par l’horizon RER »  

Margot Belair

Le prochain contrat d’Obligation de Service Public qui lie le SMMAG à la TAG devra aussi intégrer ces enjeux de mobilités. Des investissements massifs sont indispensables pour la réalisation de nos objectifs politiques. La métropole doit augmenter sa contribution financière au SMMAG, au moins au niveau de 2014 afin de permettre au SMMAG de mettre en place un réel choc de l’offre de Transport en commun. Le RER viendra. Il s’agit aujourd’hui d’agir pour les mobilités quotidiennes.

🗞️💧🚡 Actualités Eau et Transport par câble

By Cycle de l'eau, Eau

🗞️💧Cette semaine dans le Canard enchainé https://www.lecanardenchaine.fr/ retrouvez Anne Sophie Olmos et Raymond Avriller sur la protection de l’eau Grenobloise



🗞️🚡 L’ancien Président du SMTC Yann Mongaburu s’exprime sur le projet de transport par câble.
https://www.ledauphine.com/transport/2024/04/15/isere-grenoble-metrocable-a-l-origine-du-projet-yann-mongaburu-sort-du-silence

Retour sur le conseil métropolitain du 29 mars 2024

By Conseil métropolitain

Retrouvez les interventions du groupe UMA au conseil métropolitain du 29 mars.

A l’ordre du jour notamment : une nouvelle convention d’objectifs avec le bailleur métropolitain ACTIS, la stratégie cadre agricole et alimentaire du territoire, l’opération d’aménagement de la Houille Blanche, une modification des statuts de Grenoble-Alpes Métropole, le financement du SMMAG en 2024, le nouveau réseau de chaleur à Seyssins et Seyssinet-Pariset, et le projet de Chronovélo entre Fontaine et Grenoble.

L’intervention de Céline Deslattes sur la convention d’objectif avec le bailleur métropolitain ACTIS

L’intervention de Chloé Pantel sur la stratégie agricole et alimentaire 2024-2030 :

L’intervention de Florent Cholat sur le bilan de la concertation préalable à l’opération d’aménagement de la Houille Blanche :

Les interventions de Lionel Coiffard, Anne-Sophie Olmos, Eric Piolle et Georges Oudjaoudi lors du débat sur la modification des statuts

Lionel Coiffard
Anne-Sophie Olmos
Eric Piolle
Georges Oudjaoudi
Anne-Sophie Olmos

Les interventions de Pierre Bejjaji et Alan Confesson sur le financement du SMMAG

Pierre Bejjaji
Alan Confesson

Et de Margot Belair sur la tarification solidaire :

L’intervention d’Alan Confesson sur la création d’un nouveau réseau de chaleur renouvelable sur les communes de Seyssins et Seyssinet-Pariset :

Les interventions de Gilles Namur et Alan Confesson sur le bilan de la concertation du projet de Chronovélo entre Grenoble et Fontaine :

Gilles Namur
Alan Confesson

« Sauver, Protéger, Témoigner » – Nous devons soutenir SOS Méditerranée

By Solidarités

Vendredi 15 Mars, l’association SOS Méditerranée était présente à la Métropole de Grenoble pour présenter l’association mais aussi les actions que peuvent mener les collectivités pour l’accueil des exilés

A cette occasion Emmanuel Carroz est intervenu pour le Groupe Une Métropole d’avance.

« Le 3 septembre 2015, Aylan Kurdi faisait la une des journaux internationaux. Ce petit Syrien de trois ans, retrouvé mort sur une plage de Bordum en Turquie, symbolisait malgré lui la cruelle réalité de la crise des migrantes et migrants cherchant à rejoindre l’Europe. Éveillant les consciences, cette image a été à l’origine d’un mouvement citoyen inédit, dépassant les clivages politiques, sociaux et religieux pour venir en aide aux migrant-es et réfugié-es.

Elle aura été à l’origine de la création de SOS Méditerranée, de la fondation de l’ANVITA ou encore de déclarations volontaristes de certains États européens.

Neuf ans plus tard, si SOS Méditerranée continue sa mission cruciale et si certains territoires se mobilisent toujours pour un accueil inconditionnel et solidaire, les annonces volontaristes de l’époque n’ont, en revanche, toujours pas été concrétisées, dans les actes, par de réelles politiques volontaristes. Comme un cruel symbole de cette inaction des États, en novembre 2021, 27 migrantes et migrants mourraient noyé-es dans la Manche pendant que les équipes de secours françaises et britanniques se renvoyaient la balle quant à la localisation de leur embarcation. Un an plus tard, alors qu’une enquête s’ouvrait sur ces événements, l’Océan Viking, interdit d’accostage par le Gouvernement italien, arrivait dans le port militaire de Toulon après 3 semaines de navigation en pleine mer.

L’Europe doit se doter d’une politique d’accueil coordonnée. En cette période électorale il est utile de le rappeler. Notre territoire, nos communes, effectivement doivent travailler a cet accueil. »

La Métropole s’organise sur l’hospitalité, par ses programmes comme RISING, porté par Céline Deslattes, ou avec le Conseil de développement qui travaille sur la notion de citoyenneté de territoire. Ce travail nous le prolongeons dans beaucoup de communes de la Métropole, dont Grenoble et Saint Egrève.

Ce travail est également porté par les collectivités membres de l’Association National des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA) dont la métropole est également adhérente.

Nos services publics doivent être protecteurs, accompagner… Le soutien à SOS méditerranée, premier maillon de cette aide est fondamental.

Inauguration de l’École du vélo grenobloise !

By Mobilités

La ville de Grenoble a inauguré cette semaine la 1ère école municipale du vélo, L’école du Vélo Grenobloise (EVG), située sous les tribunes de l’anneau de vitesse du parc Paul Mistral.

L’objectif de l’école du vélo est double : Apprendre à toute la population grenobloise à savoir rouler en vélo, et renforcer la culture du vélo dans la ville.

Le territoire Grenoblois qualifié de capitale française du vélo voit augmenter La pratique cyclable.

C’est une culture du vélo qui doit toucher toutes les générations. L’école du vélo grenobloise propose des cours pour adultes mais aussi pour les enfants via le «Savoir Rouler à Vélo» (SRAV) dans les écoles. Cette année 53 classes des écoles de la ville sont inscrites. L’objectif est que 100% des élèves de la ville sortent du primaire en ayant suivi les formations pour bien rouler, pour connaître les règles de base, pour pouvoir se rendre au collège en vélo, pour savoir réparer son vélo. Savoir rouler devenant ainsi un droit pour tous les enfants, au même titre que le savoir nager.

« Le Savoir Rouler à Vélo est le pilier central du projet »

Eric Piolle


L’EVG a sa propre flotte de 70 vélos pour assurer les cours pour toutes et tous, permettre à celles et ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir leur propre vélo de rouler de manière autonome. Les cours pour adultes se font avec les partenaires du territoire comme l’ADTC et le Smmag.

L’éducation a la pratique cyclable est un sujet crucial pour arriver a d’une part développer la pratique ainsi qu’a faire cohabiter les différents usages et usagers des espaces publiques sujet sur lesquels associations et conventionnels de la CCMC nous attendent

Liens vers articles :

La rentrée des classes 2023 sous le signe de l’égalité, du vivre ensemble et de l’écologie populaire !

By Education

Ce lundi 4 septembre c’était la rentrée des classes dans toutes les écoles maternelles et primaires du territoire. Des dizaines de milliers d’élèves ont donc fait leur rentrée, parfois leur première pour le plus gros stress des parents, mais souvent avec le sourire !

Les élu.es du groupe UMA étaient présent.es aux côtés des enfants métropolitains. Nos communes travaillent au quotidien pour que l’école soit un lieu inclusif et serein afin que tous les enfants s’y épanouissent et développer des projets d’éducation écologique et populaire dans les écoles. Le personnel éducatif est d’ailleurs formé pour intégrer ces enjeux au cœur des projets pédagogiques. La ville de Grenoble lance en parallèle son école du vélo. A l’instar du « savoir-nager » et de l’accès aux piscines, les enfants comme les grands peuvent apprendre à se déplacer, un « savoir-rouler » à bicyclette en sécurité et en sérénité.

Cette année, la démographie du territoire nous permet dans certaines communes, d’ouvrir des classes supplémentaires. C’est le cas de la commune de Champ sur Drac qui a ouvert une classe, en attendant l’inauguration de la nouvelle école maternelle prévue pour la rentrée 2025.

Au-delà des temps de classe, l’accueil de tous les enfants sur des temps de périscolaires conséquents, est une priorité. La mise en place de la tarification progressive en fonction des ressources est un choix politique. Personne ne doit être exclu de ces temps. Dans cette dynamique, la commune de Saint-Égrève est repassée en semaine de 4 jours pour les enfants avec une offre de périscolaire renforcée. Cette organisation scolaire est le résultat de la démarche de concertation sur les rythmes de l’enfant ouverte en septembre 2022.

Au-delà des temps de classe, l’accueil de tous les enfants sur des temps de périscolaires conséquents, est une priorité. La mise en place de la tarification progressive en fonction des ressources est un choix politique. Personne ne doit être exclu de ces temps. Dans cette dynamique, la commune de Saint-Égrève est repassée en semaine de 4 jours pour les enfants avec une offre de périscolaire renforcée. Cette organisation scolaire est le résultat de la démarche de concertation sur les rythmes de l’enfant ouverte en septembre 2022.

La restauration scolaire est aussi un temps fondamental du périscolaire. L’alimentation des enfants est une priorité. Il s’agit d’offrir des repas de qualité quotidiens aux enfants pour des prix mesurés. Une partie du coût de ces repas est donc pris en charge par les communes. Les produits bios, locaux, et de saison sont privilégiés dans les politiques d’achats des communes et les agents sont formés à réduction de la consommation de viande. Enfin les végétalisations des cours d’école, la piétonisation et sécurisation des espaces publics devant les écoles continuent. Nous travaillons pour que l’école soit un lieu de bien-être pour les enfants et un contact quotidien avec leur environnement.