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Yann Mongaburu

Des subventions aux associations de protection de l’environnement

By Biodiversité, Condition Animale

Le conseil métropolitain a adopté ce vendredi 29 mars, le financement de cinq associations de protection et de valorisation de l’environnement pour l’année 2024 pour un montant de 172 000€ :

La réalisation des programmes annuels de ces cinq associations contribue aux objectifs métropolitains de préservation et de restauration de la biodiversité. Ces nouveaux financements assurent une continuité dans les projets menés en faveur de la faune et la flore du territoire grenoblois. Ils s’inscrivent dans la « stratégie cadre biodiversité et espaces naturels » que pilote le vice-président Yann Mongaburu.

Les actions mises en œuvre par ces associations visent à préserver un réseau de connexions écologiques terrestres et aquatiques : la trame verte et bleue métropolitaine. Cette mesure vient du Grenelle de l’environnement et est inscrite dans la PLUi métropolitain. Elle permet de sanctuariser :

  •  10 000 hectares de réservoirs de biodiversité (« dits statutaires » dans le SCoT de la région urbaine grenobloise) soit 20% du territoire métropolitain
  • 43 corridors écologiques (dont 7 recensés dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique : SRCE),
  • 2 200 hectares de zones humides et tourbières,
  • 424 kilomètres linéaires de cours d’eau reconnus comme réservoirs de biodiversité aquatique.

Cette trame verte et bleue et la géographique de notre Métropole nous permettent d’avoir une biodiversité riche sur une zone très urbanisée : près de 500 espèces animales et végétales sont recensées sur le territoire. La biodiversité participe à la qualité du cadre de vie dans la métropole, permet la création de filières d’avenir et d’emplois durables dans des associations de protection de l’environnement, dans les filières d’éducation à l’environnement ou d’entretien des écosystèmes par exemple. Enfin la biodiversité offre un vaste champ à la recherche scientifique.

Aujourd’hui les activités humaines comme la consommation des espaces naturels, la pollution des eaux menacent la pérennité et la bonne santé des écosystèmes.

Selon un rapport de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable, les dépenses publiques « dommageables » à la biodiversité  qui devraient être « réorientées ou réaffectées » s’élèvent à 10 milliards d’euros  en France, contre seulement 4,7 milliards d’euros pour les dépenses favorables avec la biodiversité .

Face à ces enjeux, le soutien de la métropole aux associations de préservation et de valorisation de nous semblent donc prioritaires. Ces financements s’inscrivent à 100% dans le budget vert – dont le 1er diagnostic a été réalisé. Ils doivent être augmentés lors de la prochaine stratégie cadre biodiversité.

Biodiversité et Éducation à l’Environnement : Soutien à l’association Le Tichodrome !

By Biodiversité, Climat, Condition Animale

Le Tichodrome, centre de sauvegarde de la faune sauvage, est une association qui a pour but de recueillir et de soigner les animaux sauvages, blessés, malades, affaiblis ainsi que les juvéniles, en vue de les relâcher dans des sites appropriés.

L’association a également un rôle d’information et de sensibilisation du public à la protection de la faune sauvage et des milieux dans laquelle elle vit. Le centre de sauvegarde de la faune sauvage participe également au suivi sanitaire de la faune sauvage. Il peut organiser ou apporter sa participation à des formations ou des études concernant la faune sauvage ou son environnement.

En 2022, ce sont 1938 animaux qui ont été pris en charge au Tichodrome : c’est 7 % de plus que l’année précédente. Il est nécessaire de souligner que l’augmentation est beaucoup plus significative concernant certaines espèces : c’est le cas notamment des grands carnivores (principalement renards et blaireaux). Les causes probables identifiées sont, d’abord, la hausse des températures de cet été et la sécheresse, qui a poussé les animaux à couvrir de plus grandes distances pour se nourrir et pour trouver de l’eau

Les années défilent mais les causes identifiées d’arrivée des animaux restent les mêmes : c’est quasi exclusivement l’activité humaine qui est responsable des accueils.

Yann Mongaburu a proposé aux élu.es Métropolitain.es de conforter la subvention à l’association qui a un rôle primordial sur notre territoire Métropolitain, l’occasion également de remercier les communes qui sont de plus en plus nombreuses à soutenir la structure.

Article de France 3 sur l’action de l’association :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/victime-de-l-inflation-et-de-la-baisse-des-dons-l-unique-centre-de-soins-a-la-faune-sauvage-de-l-isere-est-contraint-d-accueillir-moins-d-animaux-2818847.html

Campagne de financement :

https://www.helloasso.com/associations/le-tichodrome/collectes/aider-le-tichodrome-face-aux-nouvelles-difficultes

Biodiversité un enjeu majeur pour notre territoire Métropolitain

By Alimentation, Biodiversité, Climat

Un changement radical de notre rapport à la nature et aux autres êtres vivants s’impose.

La biodiversité offre en d’innombrables services, tant au niveau local que mondial.

Alors que la communauté internationale, lors de la journée Internationale de la diversité biologique le 22 Mai, a appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple.

La Métropole mène de nombreuses actions pour préserver et protéger la biodiversité exceptionnelle de son territoire. La Métropole a par ailleurs lancé le projet « Mikado », à la confluence de l’Isère et du Drac, afin d’encourager la présence et la circulation de la biodiversité tout en proposant des espaces de vie agréables aux habitants.

Dans différentes communes de la Métropole sont organisées des activités d’observation et de préservation de la biodiversité :

  • Samedi 3 juin à 14h30, l’association Gentiana propose une sortie nature à la découverte des orchidées sauvages à Saint-Egrève. Objectif de cette balade accompagnée par un animateur spécialisé : mieux connaître ces fleurs, savoir les localiser, les comprendre et les déterminer.
  • Dimanche 11 juin de 9h30 à 17h la commune de Champ sur Drac organise la Fête de la Nature

Nos habitant.e.s Métropolitain.e.s peuvent être en première ligne pour préserver notre nature. L’Observatoire de la Biodiversité a pour but de faire-connaître la biodiversité du territoire.

Retour sur le Conseil Métropolitain de la Convention Citoyenne Climat du 28 avril

By Conseil métropolitain, Participation Citoyenne

Le 28 avril avait lieu un Conseil Métropolitain exceptionnel en réaction au rapport final de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat. Il s’agissait de reprendre, sans filtre, l’ensemble des 219 propositions émises par les conventionnel.le.s pour atteindre la neutralité carbone en 2050 sur notre territoire.

Retrouvez l’intervention de Chloé Pantel sur la démarche politique de la Convention Citoyenne Climat

Intervention Chloé Pantel

Retrouvez l’intervention de Laurent Amadieu sur les volets habitat-urbanisme

Intervention Laurent Amadieu

Retrouvez les interventions de Lionel Coiffard & Margot Belair sur le volet mobilités

Intervention Lionel Coiffard
Intervention Margot Belair

Retrouvez l’intervention de Florent Cholat sur les volets éducation-sensibilisation au changement climatique. Cette délibération était présentée par Yann Mongaburu, vice-président chargé du défi climatique, de la biodiversité et de l’éducation à l’environnement

Intervention Florent Cholat

Retrouvez l’intervention d’Alban Rosa sur le volet Insertion – Emploi. Cette délibération était présenté par Céline Deslattes, vice-présidente chargée de l’emploi, de l’insertion et de la jeunesse

Intervention Alban Rosa

LA MÉTROPOLE DÉCLARE L’ÉTAT D’URGENCE CLIMATIQUE – Conseil métropolitain du 24-9-2021

By Climat, Conseil métropolitain

Yann Mongaburu

Vice-président en charge du défi climatique

Vœu déposé par le groupe Une Métropole d’Avance

Séance du Conseil métropolitain du 24 septembre 2021.

Grenoble le 17 septembre 2021,

Le constat est sans appel : des phénomènes météorologiques extrêmes, la modification des écosystèmes et la perte de la biodiversité, le «futur climatique» se conjugue aujourd’hui pour demain. La multiplication des épisodes caniculaires, de périodes de sécheresse et d’inondation démontrent à nouveau que l’urgence est prégnante. Ce constat est d’autant plus alarmiste que les personnes les plus précaires sont les plus exposées à ces bouleversements.

Nous, élu.e.s métropolitains, voulons sonner, à tous les niveaux, l’alarme climatique. Nous inscrivons pleinement notre Métropole dans le plan de trajectoire d’une limitation, d’ici la fin du siècle à 1.5 °C d’augmentation de la moyenne globale des températures sur la planète issu des accords de Paris.

Toutes les métropoles doivent encore accroître leurs efforts pour atteindre cette trajectoire, qui passe par une mobilisation territoriale encore plus forte. L’urgence climatique doit être notre boussole.

Toutes les grandes orientations stratégiques de la métropole doivent être mobilisées en ce sens : le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi), le Plan de Déplacements Urbains (PDU) et le programme local de l’habitat (PLH), le plan déchets doivent tous intégrer l’accélération de la transition énergétique. Cela conformément aux objectifs du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) qui pose le cadre d’un territoire à faible émission de CO2 en prévoyant une réduction des gaz à effet de serre (GES) / habitant.

La transition énergétique reste le point de bascule qui doit et devra irriguer toutes les politiques publiques, l’urgence climatique nous enjoint à passer un cap supplémentaire. Elle ne pourra se faire sans la participation pleine et entière des métropolitaines et métropolitains. La convention citoyenne pour le Climat participera à nourrir et partager ce changement de cap et l’accélération des transitions climatiques et sociales. 

Ainsi, nous, élus métropolitains déclarons l’état d’urgence climatique et nous engageons à :

  • Amplifier la prise en compte de l’urgence climatique et environnementale dans toutes les politiques publiques avec le souci constant que la transition écologique ne créé pas plus d’inégalités sociales et territoriales ;
  • Renforcer l’attention auprès des plus précaires qui sont les plus touchés par les inégalités issues du dérèglement climatique par des dispositifs d’aides spécifiques ;
  • Guider et orienter toutes celles et tous ceux qui veulent s’engager localement pour le climat, vers des dispositifs dont il reste nécessaire d’accroître la visibilité comme les moyens financiers dédiés.

Enfin, l’accélération de la trajectoire que nous fixons à notre territoire n’est possible que si notre collectivité a les moyens de mettre en œuvre plus vite les transitions énergétique et écologique, afin d’atteindre les objectifs posés par les rapports successifs du GIEC.

C’est la raison pour laquelle nous, élu.e.s métropolitains, appelons le Gouvernement à déclarer l’état d’urgence climatique et à amplifier les moyens financiers dédiés aux territoires qui mettent et mettront concrètement en œuvre les transitions aujourd’hui pour les années à venir.