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Yann Mongaburu

Renouvellement du dispositif d’éducation à l’environnement pour les écoles primaires du territoire

By Biodiversité, Climat, Education

Yann Mongaburu vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement propose le renouvèlement du dispositif d’éducation à l’environnement  pour les écoles primaires du territoire. En partenariat avec des associations environnementales, ce dispositif permet de mettre en place dix-neuf actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement sur des thématiques variées dans plusieurs écoles du territoire. Près de 10 000 enfants sont bénéficiaires du dispositif.

Nous organisons depuis 2012 des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement auprès des écoles primaires du territoire. Il s’agit de visites, sorties et animations d’éducation à l’environnement sur des thématiques relevant des compétences métropolitaines : impacts des transports sur la pollution de l’air, alimentation durable, transition énergétique. Certaines actions sont portées par les services de la métropole (comme les déchets). D’autres sont mises en place par des associations environnementales experte d’une thématique, et sont soutenues par la métropole. Ce dispositif, gratuit pour les écoles bénéficiaires touche près de 10 000 élèves sur le territoire (soit un élève sur quatre). 

L’éducation à l’environnement dans les écoles primaires permet de sensibiliser les enfants à leur environnement. Elle poursuit un triple objectif : la découverte à l’environnement, la compréhension des enjeux environnementaux, et l’action de protection de l’environnement

  • La découverte à l’environnement est une première marche du processus éducatif. Il s’agit de tisser un premier lien entre l’enfant et son environnement proche, d’attiser sa curiosité et de lui montrer les impacts des activités humaines sur son environnement.
  • La compréhension des enjeux environnementaux est la 2ème étape, elle est nécessaire pour que les enfants citoyennes et citoyens de demain aient les clés pour agir.
  • Les associations partenaires mettent aussi en place des méthodes pédagogiques pour démontrer l’impact de l’action citoyenne, individuelle ou collective, sur l’environnement.

Suite à une étude réalisée sur le territoire auprès des écoles et acteurs éducatifs pour faire un état des lieux des besoins en éducation à l’environnement sur le territoire, Yann Mongaburu a fait évoluer ce dispositif afin qu’il réponde au mieux aux besoins des écoles et des élèves. Répondant par ailleurs aux propositions de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat qui appelaient la métropole à étendre l’éducation à l’environnement aux établissements scolaires de l’enseignement secondaire.

Le dispositif est renforcé dans les écoles maternelles afin d’intervenir au plus tôt auprès des enfants. Le vice-président a mis en place des critères afin que les populations les plus précaires aient les mêmes conditions d’accès au dispositif, et que toutes les communes de la Métropole puissent en bénéficier. Les actions sur les thématiques eaux, agriculture et alimentation sont aussi renforcées.

Pour soutenir les associations environnementales qui vont mener les actions, un appel à projet à destination d’associations du territoire porteuses d’actions environnementales a été mis en place. Les porteurs d’actions ont été invités à proposer des projets sur le temps scolaire à destination des écoles primaires mais aussi sur le temps extrascolaire à destination des structures de loisirs.

Les dix-neuf projets retenus dans le cadre de l’Appel à Projet feront l’objet d’un appel à candidatures auprès des écoles et structures de loisirs à la rentrée de septembre. Parmi les projets retenus : des visites de fermes pédagogiques avec l’Ecole Buissonnière, des sorties scolaires en forêt, montagne avec France Nature Environnement et Jeunes et Nature, des sorties scolaires en zones urbaines pour découvrir les oiseaux ou des milieux aquatiques avec la LPO ou des ateliers jardinages et éducation à l’alimentation durable avec Cultivons !.

Journée internationale de la diversité biologique

By Biodiversité

Notre territoire possède un patrimoine naturel remarquable et varié, favorable à la biodiversité et aux corridors écologiques. Avec quatre massifs montagneux et trois cours d’eau majeurs notre grand territoire Grenoblois est unique en son genre. De nombreux espaces naturels sont déjà protégés dans les deux parc naturels régionaux (PNR Chartreuse et PNR Vercors) et les deux réserves sensibles régionales (les Isles du Drac et l’Étang de Haute-Jarrie).

La métropole et des communes comme Saint-Egrève mettent en place des observatoires de la biodiversité qui recensent l’état de la faune et de la flore des écosystèmes du territoire. Ils permettent d’identifier les corridors écologiques et aide les acteurs locaux dans leurs actions de préservation de la biodiversité. Il s’agit aussi de sensibiliser les habitant.es notamment les plus jeunes aux enjeux de préservation des espaces naturels.

Cette politique de préservation du patrimoine naturel est mis en œuvre dans la stratégie-cadre biodiversité et espaces naturel portée par Yann Mongaburu, vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement. Elle permet de restaurer et valoriser la trame verte et bleue métropolitaine qui constitue l’ensemble des continuités et corridors écologiques dans nos zones humides, nos forêts et nos espaces naturels de montagne. Ces corridors sont indispensables à la bonne santé de la faune et de la flore du territoire.

L’ONU le rappelle : La qualité de vie, la production agricole dépendent d’écosystèmes sains et dynamiques.  Tout cela implique le respect, la protection et la restauration de notre richesse biologique. Les cinq causes majeures du déclin de la biodiversité identifiée par l’ONU sont majoritairement d’origine humaine :

  • La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport
  • La surexploitation des espèces sauvages (déforestation, pêche, chasse)
  • Les pollutions de l’eau et des sols
  • Le changement climatique
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissante

Sur notre territoire l’urbanisation et l’artificialisation des milieux naturels (et donc la destruction des habitats) est la principale menace de destruction de la biodiversité. Viens ensuite la raréfaction d’une ressource en eau de qualité et en quantité suffisante – dû aux canicules l’été et aux pollutions des eaux par les industriels et les produits phytosanitaires. Nous devons cesser toute artificialisation d’espaces agricoles et naturels. Il s’agit aussi de protéger nos eaux et nos sols des pollutions mortifères pour la biodiversité, et aussi pour notre santé.

Nous devons aussi intégrer la protection des milieux naturels et de la biodiversité dans l’ensemble de des politiques publiques. Nous devons atteindre le bon état des eaux sur le territoire sans aucun polluant nocif pour la santé, comme l’exige la directive cadre sur l’eau de l’Union. Les modifications du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) doivent intégrer ces objectifs de préservation et de restauration d’espaces naturels et de zones humides.

De la richesse de la biodiversité de notre territoire dépend la qualité de vie de nos habitants et la production agricole de notre Métropole.

Des observatoires de la biodiversité pour protéger notre patrimoine naturel local !

By Biodiversité, Participation Citoyenne

Dans sa politique en faveur de la préservation de la biodiversité et de la nature en ville, la ville de Saint Egrève a mis en place en 2023 un observatoire dynamique de la biodiversité, en partenariat avec deux associations pour la protection de la biodiversité : la Ligue de Protection des Oiseaux et Gentiana qui participe à la préservation du patrimoine naturel végétal de l’Isère. Le développement d’un observatoire de la biodiversité à une échelle très locale permet d’améliorer la connaissance naturaliste du territoire.

Les objectifs de cet observatoire dynamique de la biodiversité sont multiples : c’est un état des lieux de la biodiversité locale qui participe à l’évaluation des impacts environnementaux des politiques publiques mises en place. Il est aussi une aide à la décision des acteurs locaux pour la préservation du patrimoine naturel. Il permet enfin de sensibiliser les habitants aux enjeux de la biodiversité sur leur territoire.

« Cette observatoire est à la fois dynamique, c’est-à-dire que l’observation de la biodiversité se fait dans la durée et en continue – et non ponctuellement- et participatif, afin que les habitants soient acteurs du projet »

Laurent Amadieu

Accessible en ligne, les habitants peuvent participer au projet via le recensement de trois espèces spécifiques et très présentes sur le territoire de la commune : le moineau, le hérisson et l’écureuil.

L’observatoire a trois priorités d’étude :

  1. Les insectes pollinisateurs dont la sauvegarde est un défi majeur pour la pollinisation des espaces naturels et agricoles : 35% de nos ressources alimentaires dépendent de la pollinisation
  2. La nature en ville dont la préservation en milieu urbain est fondamentale pour lutter contre les effets du changement climatique, notamment les chaleurs estivales
  3. Les milieux humides et cours d’eau qui sont essentiels à la bonne santé des écosystèmes et sont des réservoirs de biodiversité.

Ce travail est réalisé par des professionnels et des habitants il a permis de récolter des centaines de données pour la réalisation d’un inventaire de la faune et de la flore sur la commune. Au total 330 animaux différents et 700 espèces de plantes dont plusieurs protégées ont été identifiées.

A l’échelle métropolitaine, le patrimoine naturel fait lui aussi l’objet d’actions de préservation, inscrites dans la Stratégie-cadre Biodiversité et espaces naturel et mis en œuvre dans le cadre de la politique du Vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement Yann Mongaburu. Il s’agit en particulier de restaurer et valoriser la trame verte et bleue métropolitaine, l’ensemble des continuités et corridors écologiques indispensables à la bonne santé de la biodiversité dans nos zones humides, nos forêts et nos espaces naturels de montagne.

Parmi ces actions, un observatoire métropolitain de la biodiversité cartographie les sites métropolitains à enjeux, notamment les corridors écologiques. Aujourd’hui près de 500 espèces animales et 1600 espèces végétales ont été recensés sur le territoire. Le suivi quantitative et qualitative de la bonne santé des espèces sur le territoire constitue aussi une source d’information nécessaire à la prise de décision des élu.es.

Le déclin de la biodiversité observé depuis des décennies peut être enrayé. Les principales causes de l’effondrement de la biodiversité sont du fait des activités humaines : 

  • La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport
  • La surexploitation des espèces sauvages (déforestation, pêche, chasse)
  • Les pollutions de l’eau et des sols
  • Le changement climatique
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

L’artificialisation des sols est toujours la première cause d’érosion de la biodiversité. D’où l’importance de cesser nos consommations d’espaces naturels et agricoles. La richesse de la biodiversité de notre territoire dépend la qualité de vie de nos habitants et la production agricole de notre Métropole.

Des subventions aux associations de protection de l’environnement

By Biodiversité, Condition Animale

Le conseil métropolitain a adopté ce vendredi 29 mars, le financement de cinq associations de protection et de valorisation de l’environnement pour l’année 2024 pour un montant de 172 000€ :

La réalisation des programmes annuels de ces cinq associations contribue aux objectifs métropolitains de préservation et de restauration de la biodiversité. Ces nouveaux financements assurent une continuité dans les projets menés en faveur de la faune et la flore du territoire grenoblois. Ils s’inscrivent dans la « stratégie cadre biodiversité et espaces naturels » que pilote le vice-président Yann Mongaburu.

Les actions mises en œuvre par ces associations visent à préserver un réseau de connexions écologiques terrestres et aquatiques : la trame verte et bleue métropolitaine. Cette mesure vient du Grenelle de l’environnement et est inscrite dans la PLUi métropolitain. Elle permet de sanctuariser :

  •  10 000 hectares de réservoirs de biodiversité (« dits statutaires » dans le SCoT de la région urbaine grenobloise) soit 20% du territoire métropolitain
  • 43 corridors écologiques (dont 7 recensés dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique : SRCE),
  • 2 200 hectares de zones humides et tourbières,
  • 424 kilomètres linéaires de cours d’eau reconnus comme réservoirs de biodiversité aquatique.

Cette trame verte et bleue et la géographique de notre Métropole nous permettent d’avoir une biodiversité riche sur une zone très urbanisée : près de 500 espèces animales et végétales sont recensées sur le territoire. La biodiversité participe à la qualité du cadre de vie dans la métropole, permet la création de filières d’avenir et d’emplois durables dans des associations de protection de l’environnement, dans les filières d’éducation à l’environnement ou d’entretien des écosystèmes par exemple. Enfin la biodiversité offre un vaste champ à la recherche scientifique.

Aujourd’hui les activités humaines comme la consommation des espaces naturels, la pollution des eaux menacent la pérennité et la bonne santé des écosystèmes.

Selon un rapport de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable, les dépenses publiques « dommageables » à la biodiversité  qui devraient être « réorientées ou réaffectées » s’élèvent à 10 milliards d’euros  en France, contre seulement 4,7 milliards d’euros pour les dépenses favorables avec la biodiversité .

Face à ces enjeux, le soutien de la métropole aux associations de préservation et de valorisation de nous semblent donc prioritaires. Ces financements s’inscrivent à 100% dans le budget vert – dont le 1er diagnostic a été réalisé. Ils doivent être augmentés lors de la prochaine stratégie cadre biodiversité.

Biodiversité et Éducation à l’Environnement : Soutien à l’association Le Tichodrome !

By Biodiversité, Climat, Condition Animale

Le Tichodrome, centre de sauvegarde de la faune sauvage, est une association qui a pour but de recueillir et de soigner les animaux sauvages, blessés, malades, affaiblis ainsi que les juvéniles, en vue de les relâcher dans des sites appropriés.

L’association a également un rôle d’information et de sensibilisation du public à la protection de la faune sauvage et des milieux dans laquelle elle vit. Le centre de sauvegarde de la faune sauvage participe également au suivi sanitaire de la faune sauvage. Il peut organiser ou apporter sa participation à des formations ou des études concernant la faune sauvage ou son environnement.

En 2022, ce sont 1938 animaux qui ont été pris en charge au Tichodrome : c’est 7 % de plus que l’année précédente. Il est nécessaire de souligner que l’augmentation est beaucoup plus significative concernant certaines espèces : c’est le cas notamment des grands carnivores (principalement renards et blaireaux). Les causes probables identifiées sont, d’abord, la hausse des températures de cet été et la sécheresse, qui a poussé les animaux à couvrir de plus grandes distances pour se nourrir et pour trouver de l’eau

Les années défilent mais les causes identifiées d’arrivée des animaux restent les mêmes : c’est quasi exclusivement l’activité humaine qui est responsable des accueils.

Yann Mongaburu a proposé aux élu.es Métropolitain.es de conforter la subvention à l’association qui a un rôle primordial sur notre territoire Métropolitain, l’occasion également de remercier les communes qui sont de plus en plus nombreuses à soutenir la structure.

Article de France 3 sur l’action de l’association :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/victime-de-l-inflation-et-de-la-baisse-des-dons-l-unique-centre-de-soins-a-la-faune-sauvage-de-l-isere-est-contraint-d-accueillir-moins-d-animaux-2818847.html

Campagne de financement :

https://www.helloasso.com/associations/le-tichodrome/collectes/aider-le-tichodrome-face-aux-nouvelles-difficultes

Biodiversité un enjeu majeur pour notre territoire Métropolitain

By Alimentation, Biodiversité, Climat

Un changement radical de notre rapport à la nature et aux autres êtres vivants s’impose.

La biodiversité offre en d’innombrables services, tant au niveau local que mondial.

Alors que la communauté internationale, lors de la journée Internationale de la diversité biologique le 22 Mai, a appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple.

La Métropole mène de nombreuses actions pour préserver et protéger la biodiversité exceptionnelle de son territoire. La Métropole a par ailleurs lancé le projet « Mikado », à la confluence de l’Isère et du Drac, afin d’encourager la présence et la circulation de la biodiversité tout en proposant des espaces de vie agréables aux habitants.

Dans différentes communes de la Métropole sont organisées des activités d’observation et de préservation de la biodiversité :

  • Samedi 3 juin à 14h30, l’association Gentiana propose une sortie nature à la découverte des orchidées sauvages à Saint-Egrève. Objectif de cette balade accompagnée par un animateur spécialisé : mieux connaître ces fleurs, savoir les localiser, les comprendre et les déterminer.
  • Dimanche 11 juin de 9h30 à 17h la commune de Champ sur Drac organise la Fête de la Nature

Nos habitant.e.s Métropolitain.e.s peuvent être en première ligne pour préserver notre nature. L’Observatoire de la Biodiversité a pour but de faire-connaître la biodiversité du territoire.

Retour sur le Conseil Métropolitain de la Convention Citoyenne Climat du 28 avril

By Conseil métropolitain, Participation Citoyenne

Le 28 avril avait lieu un Conseil Métropolitain exceptionnel en réaction au rapport final de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat. Il s’agissait de reprendre, sans filtre, l’ensemble des 219 propositions émises par les conventionnel.le.s pour atteindre la neutralité carbone en 2050 sur notre territoire.

Retrouvez l’intervention de Chloé Pantel sur la démarche politique de la Convention Citoyenne Climat

Intervention Chloé Pantel

Retrouvez l’intervention de Laurent Amadieu sur les volets habitat-urbanisme

Intervention Laurent Amadieu

Retrouvez les interventions de Lionel Coiffard & Margot Belair sur le volet mobilités

Intervention Lionel Coiffard
Intervention Margot Belair

Retrouvez l’intervention de Florent Cholat sur les volets éducation-sensibilisation au changement climatique. Cette délibération était présentée par Yann Mongaburu, vice-président chargé du défi climatique, de la biodiversité et de l’éducation à l’environnement

Intervention Florent Cholat

Retrouvez l’intervention d’Alban Rosa sur le volet Insertion – Emploi. Cette délibération était présenté par Céline Deslattes, vice-présidente chargée de l’emploi, de l’insertion et de la jeunesse

Intervention Alban Rosa

LA MÉTROPOLE DÉCLARE L’ÉTAT D’URGENCE CLIMATIQUE – Conseil métropolitain du 24-9-2021

By Climat, Conseil métropolitain

Yann Mongaburu

Vice-président en charge du défi climatique

Vœu déposé par le groupe Une Métropole d’Avance

Séance du Conseil métropolitain du 24 septembre 2021.

Grenoble le 17 septembre 2021,

Le constat est sans appel : des phénomènes météorologiques extrêmes, la modification des écosystèmes et la perte de la biodiversité, le «futur climatique» se conjugue aujourd’hui pour demain. La multiplication des épisodes caniculaires, de périodes de sécheresse et d’inondation démontrent à nouveau que l’urgence est prégnante. Ce constat est d’autant plus alarmiste que les personnes les plus précaires sont les plus exposées à ces bouleversements.

Nous, élu.e.s métropolitains, voulons sonner, à tous les niveaux, l’alarme climatique. Nous inscrivons pleinement notre Métropole dans le plan de trajectoire d’une limitation, d’ici la fin du siècle à 1.5 °C d’augmentation de la moyenne globale des températures sur la planète issu des accords de Paris.

Toutes les métropoles doivent encore accroître leurs efforts pour atteindre cette trajectoire, qui passe par une mobilisation territoriale encore plus forte. L’urgence climatique doit être notre boussole.

Toutes les grandes orientations stratégiques de la métropole doivent être mobilisées en ce sens : le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUi), le Plan de Déplacements Urbains (PDU) et le programme local de l’habitat (PLH), le plan déchets doivent tous intégrer l’accélération de la transition énergétique. Cela conformément aux objectifs du Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) qui pose le cadre d’un territoire à faible émission de CO2 en prévoyant une réduction des gaz à effet de serre (GES) / habitant.

La transition énergétique reste le point de bascule qui doit et devra irriguer toutes les politiques publiques, l’urgence climatique nous enjoint à passer un cap supplémentaire. Elle ne pourra se faire sans la participation pleine et entière des métropolitaines et métropolitains. La convention citoyenne pour le Climat participera à nourrir et partager ce changement de cap et l’accélération des transitions climatiques et sociales. 

Ainsi, nous, élus métropolitains déclarons l’état d’urgence climatique et nous engageons à :

  • Amplifier la prise en compte de l’urgence climatique et environnementale dans toutes les politiques publiques avec le souci constant que la transition écologique ne créé pas plus d’inégalités sociales et territoriales ;
  • Renforcer l’attention auprès des plus précaires qui sont les plus touchés par les inégalités issues du dérèglement climatique par des dispositifs d’aides spécifiques ;
  • Guider et orienter toutes celles et tous ceux qui veulent s’engager localement pour le climat, vers des dispositifs dont il reste nécessaire d’accroître la visibilité comme les moyens financiers dédiés.

Enfin, l’accélération de la trajectoire que nous fixons à notre territoire n’est possible que si notre collectivité a les moyens de mettre en œuvre plus vite les transitions énergétique et écologique, afin d’atteindre les objectifs posés par les rapports successifs du GIEC.

C’est la raison pour laquelle nous, élu.e.s métropolitains, appelons le Gouvernement à déclarer l’état d’urgence climatique et à amplifier les moyens financiers dédiés aux territoires qui mettent et mettront concrètement en œuvre les transitions aujourd’hui pour les années à venir.