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Salima Djidel

Les contrats locaux de santé : des outils de réduction des inégalités territoriales de santé

By santé

Les contrats locaux de santé sont des contrats signés entre collectivités, EPCI et agences de l’Etat. Ils visent à assurer la promotion de la santé de proximité et à réduire les inégalités d’accès à la santé. Le conseil métropolitain a délibéré la signature de trois contrats locaux de santé sur les communes d’Echirolles, du Pont-de-Claix et de Saint-Egrève.

Un contrat local de santé est porté conjointement par la commune et l’Agence régionale de Santé, auxquels peut s’associer un EPCI et des établissements de santé. Il porte sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médico-social. Il a vocation à identifier les territoires vulnérables et à renforcer les partenariats d’acteurs de la santé.

Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’échelon communal est un échelon efficace pour promouvoir des stratégies de réduction des inégalités d’accès à la santé. La signature de contrats locaux de santé permet aux communes de développer des dynamiques territoriales de santé associant les professionnels du secteur, l’ensemble des acteurs institutionnels, associatifs et les habitants, pour la santé de proximité et la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé.

La métropole intervient pour coordonner l’action des intervenants locaux. Avec ces contrats locaux elle participe aux projets de santé portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires à destination des publics les plus fragiles et pour la construction d’un environnement favorable à la santé

La participation de la métropole, via l’action de Salima Djidel, vice-présidente à la santé et la sécurité alimentaire, s’inscrit dans notre objectif de mettre la santé des habitantes et habitants au cœur de nos politiques publiques : environnementales, éducatives, alimentaires, nos politiques de solidarités vers les publics vulnérables.

Le contrat local de la ville de Saint Egrève

La signature du contrat local de santé de Saint-Egrève avec la Métropole, l’ARS, le Centre Hospitalier Alpes Isère et la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé Néron Chartreuse permet d’une part de mettre en réseau l’ensemble des acteurs et des institutions de « santé » locales : élus locaux, ARS, professionnels de santé et associations, dans le but de réaliser un  premier diagnostic des besoins sanitaires de la commune : combien de patients en attente d’un médecin, combien de départs de médecins n’ont pas été remplacés. Dans un second temps, le contrat local permet aux acteurs locaux de santé signataires de participer aux différentes politiques publiques municipales à travers quatres axes sanitaires

  • Renforcer l’accès aux soins : participation à l’ouverture d’un centre de santé à horizon 2025
  • Santé mentale : participation à la politique de lutte contre le harcèlement scolaire et prévention des violences conjugales et intrafamiliales
  • Promouvoir un environnement favorable : promotion d’une alimentation durable, et travail sur la qualité de l’air
  • Promouvoir la bonne santé a tous les âges : soutien aux personnes âgées et aidant.es, aide à la parentalité.

Ces contrats locaux de santé sont des outils pertinents pour la mise en œuvre d’une politique de santé locale volontariste et transversale. La métropole peut aider les communes à lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé et l’accès à une santé de proximité.

Colère du monde agricole : quels leviers d’action pour soutenir les agricultrices et agriculteurs du territoire ?

By Agriculture, Alimentation, Biodiversité

Fin janvier les agricultrices et agriculteurs se sont mobilisé.es pour dénoncer des rémunérations peu attractives et la disparition progressive de la profession. D’ici dix ans, un tiers des agriculteurs français, soit 166 000 personnes, seront partis à la retraite. Quel avenir pour l’agriculture française ? Quel avenir pour l’agriculture de notre territoire ?

Alors que le gouvernement et le Président de la république prônent la valeur travail et la méritocratie, la question agricole cristallise cette impasse productiviste et de fracture sociale.

Comment accepter que des femmes et des hommes qui travaillent autant gagnent si peu ?

Comment accepter que des femmes et des hommes s’endettent à ce point pour leurs moyens de production ?

Comment accepter que la valeur soit aussi mal partagée dans le monde agricole ?

Comment faire des écologistes les responsables d’un système ultralibéral qui ne protège pas les paysannes et les paysans ?

Notre groupe politique, dans toutes ses composantes prône la défense des paysannes et des paysans, sur notre territoire et dans le monde. L’agriculture utilise le vivant et ses propriétés pour produire, de fait elle a un impact sur les écosystèmes. La biodiversité est la base de l’agriculture.

Les effets du changement climatique devraient impacter de manière inégale le territoire, entraînant la limitation des rendements et une plus forte variabilité, voire de très fortes contraintes de stress hydrique et thermique. Pour certaines filières le changement climatique peut engendrer la disparition de certaines productions. 

Le changement climatique entraîne une accélération en  nombre et en puissance des aléas climatiques auxquels sont confrontés les agricultrices et agriculteurs. Le soutien et le développement de systèmes agricoles plus résilients constituent la priorité. Pour cela il est primordial d’améliorer la résilience de l’agriculture.

Il nous faut accompagner les agriculteurs dans leurs projets sur la durée : installation, changement vers des pratiques agroécologiques, événements climatiques exceptionnels.

Aujourd’hui nous avons un levier : la commande publique. Elle assure une qualité d’alimentation pour nos habitants et usagers et permet de soutenir les agriculteurs qui s’engagent dans un changement de système. La commande publique, parce qu’elle garantie un débouché commercial sécurise les revenus agricoles et permet a celles et ceux qui nous nourrissent de eux aussi pouvoir vivre de leur travail.

Il nous faut sanctuariser les terres agricoles par une politique foncière volontariste. Les terres agricoles font l’objet d’une intense concurrence en matière d’occupation des sols et de prix du foncier. L’agriculture n’est qu’une des possibilités d’utilisation des terres, confrontée à bien d’autres usages. Dans ce jeu concurrentiel, la valorisation des surfaces agricoles n’est pas comparable avec celle des usages alternatifs. Il en résulte des tensions, des conflits, une pression à l’urbanisation et à l’artificialisation, qui conduisent au recul des sols agricoles. Pour protéger les terres agricoles et les rendre accessible aux agriculteurs et futurs agriculteurs la Métropole doit agir pour la préservation du foncier.

L’association d’aide médicosocial Solident inaugure ses nouveaux locaux : un bel exemple de solidarité sur le territoire

By santé, Solidarités

L’association Solident a inauguré, ce vendredi 12 janvier, son nouveau centre de soins dentaires au sein du CHU Grenoble-Alpes. Crée à l’automne 2015, par Alexandre Sage, un dentiste grenoblois, l’association Solident œuvre à la réduction des inégalités de santé bucco-dentaire.

Constatant le diagnostic de plusieurs structures médico-sociales grenobloises sur l’impossibilité d’accès aux soins bucco-dentaires pour un nombre très important de personnes précaires dans l’agglomération, Solident se veut être un cabinet dentaire accueillant et non discriminant vis-à-vis de ces personnes exclues du système de soin.

Solident porte aujourd’hui plusieurs activités pour répondre à son projet associatif :

  • Des soins de santé dentaires gratuits à destination principale de patient.es en situation de précarité exclus des soins.
  • Une activité de soins bénévoles pour des patient.es sans couverture médicale.
  • Des actions de prévention et dépistage pour des publics vivant des situations de grande précarité.
  • Des actions de plaidoyer pour permettre la réduction des inégalités de santé bucco-dentaires.

Après avoir reçu l’habilitation de centre de santé par l’ARS en 2021, l’ouverture en juin 2023 de son centre dans les locaux du CHU Grenoble-Alpes est synonyme d’augmentation de l’activité médicale de l’association. Elle est passée de 350 consultation par an à 2500 cette année. Sa mission d’accompagnement social sera aussi facilitée par ces nouveaux locaux.

C’est par une synergie des acteurs locaux de la santé et de l’économie sociale et solidaire que le projet de Solident peut se réaliser. Le soutien d’un acteur tel que le CHU permettra de consolider de développer l’activité de Solident.

Dans un contexte politique national où l’universalité de l’accès du soin est ébranlée, où la volonté d’une partie de la classe politique en exercice est de distinguer des catégories de « bons » et de « mauvais » patient.es, l’action de Solident est fondamentale et contribue à défendre la dignité de toutes et tous sur le territoire, en particulier des plus démuni.es.

Notre projet de transformation des politiques publiques s’appuie sur des innovations sociales et environnementales dont l’objectif est de réduire les inégalités. C’est en agissant sur les problématiques concrètes des habitants de notre territoire que nous répondons à un double objectif de santé et de solidarité.

Retour sur le conseil métropolitain du 24 novembre 2023

By Conseil métropolitain, Non classé

Retrouvez les différentes interventions du groupe UMA lors du conseil métropolitain du 24 novembre 2023 : scénario pour notre système agricole 2050, centre commercial de Grand Place, gestion en flux des logements sociaux, subvention à une association des industriels du Sud Grenoblois, élection d’un nouveau Vice-Président à l’habitat et premier bilan du Schéma de Promotion des Achats Socialement et Écologiquement responsables.

L’intervention de Salima Djidel sur la définition d’un scénario souhaitable du système agricole et alimentaire pour 2050 à l’échelle du Projet Alimentaire inter Territorial (PAiT) de la grande région grenobloise :

Les interventions de Alan Confesson et Elizabeth Debeunne sur l’ouverture de nouvelles enseignes au centre commercial de Grand-Place :

Alan Confesson
Elizabeth Debeunne

L’intervention de Christine Garnier sur la gestion en flux des logements sociaux sur le territoire :

Les interventions de Florent Cholat et Yann Mongaburu sur Attribution d’une subvention à l’Association des Industriels du Sud Grenoblois (AISG) pour l’animation et la promotion du parc industriel Hytech Vallée en 2023 :

Yann Mongaburu
Florent Cholat

L’intervention de Célines Deslattes sur le 1er bilan Schéma de Promotions des Achats Socialement et Ecologiquement Responsable (SPASER) :

Enfin, retrouvez la réaction du groupe UMA par Kheira Capdepon suite à l’élection du nouveau vice-président au logement et à l’habitat Jérome Rubes, et celle de Eric Piolle sur la parité au sein de l’exécutif et du conseil métropolitain :

Kheira Capdepon
Eric Piolle

Le mois de la transition alimentaire commence le 29 septembre !

By Alimentation

Retrouvez le mois de la transition alimentaire sur le territoire métropolitain. Visites à la ferme, ateliers ludiques, conférences et dégustations, c’est une occasion de placer la question alimentaire au centre de nos réflexions. Ce sont plus de 150 actions qui vont avoir lieu pendant 29.09 au 1.11 sur l’ensemble des neuf territoires du le Projet Alimentaire inter-Territorial de la grande région grenobloise.  

Salima Djidel, vice-présidente à la santé, la stratégie et la sécurité alimentaire porte la voix de la Métropole sur ces enjeux de santé publique et d’agriculture. La transition vers un système alimentaire plus local nécessite à la fois l’accompagnement des circuits de proximité, le développement de la part de produits locaux et biologiques dans les cantines scolaires mais aussi des politiques publiques fortes pour l’aide à l’installation des agriculteurs.

Le PAiT concentre concrètement son action sur 3 axes principaux :

  1. L’accompagnement à la mise en place d’une restauration collective saine, durable et responsable, comme c’est actuellement le cas dans la plupart des cantines scolaires du territoire.
  2. La modélisation d’un scénario souhaitable et durable pour l’agriculture du territoire en 2050
  3. L’accompagnement au changement de comportement alimentaire, dont le mois de la transition alimentaire est un rendez-vous majeur.

L’évènement de la « terre à l’assiette », le 1er octobre de 10h à 17h au jardin pédagogique de l’Île d’Amour à Meylan qui relie les thématiques déchets et alimentation fait partie de la programmation du mois de la transition alimentaire. Lionel Coiffard, vice-président aux déchets, sera présent pour échanger sur l’importance du compostage et de la valorisation des déchets alimentaires. Le programme complet est disponible sur : https://pait-transition-alimentaire.org.

Autre évènement majeur sur la même thématique : les 60 ans du Marché d’Intérêt National le 7 octobre à Grenoble. Cet évènement, ouvert au public propose différents ateliers et conférences autour de plusieurs pôles allant d’activités pédagogiques autour des animaux de la ferme, jusqu’à la découverte de produits d’ici et d’ailleurs ou des débats sur la gastronomie et la transition énergétique et alimentaire. Le programme complet ici.

Le Marché d’Intérêt National vise à améliorer la distribution des produits frais sur la commune de Grenoble. Il participe au plan de lutte nationale contre le gaspillage alimentaire vise à diviser par deux la quantité des déchets alimentaires d’ici 2025.