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Biodiversité

Renouvellement du dispositif d’éducation à l’environnement pour les écoles primaires du territoire

By Biodiversité, Climat, Education

Yann Mongaburu vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement propose le renouvèlement du dispositif d’éducation à l’environnement  pour les écoles primaires du territoire. En partenariat avec des associations environnementales, ce dispositif permet de mettre en place dix-neuf actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement sur des thématiques variées dans plusieurs écoles du territoire. Près de 10 000 enfants sont bénéficiaires du dispositif.

Nous organisons depuis 2012 des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement auprès des écoles primaires du territoire. Il s’agit de visites, sorties et animations d’éducation à l’environnement sur des thématiques relevant des compétences métropolitaines : impacts des transports sur la pollution de l’air, alimentation durable, transition énergétique. Certaines actions sont portées par les services de la métropole (comme les déchets). D’autres sont mises en place par des associations environnementales experte d’une thématique, et sont soutenues par la métropole. Ce dispositif, gratuit pour les écoles bénéficiaires touche près de 10 000 élèves sur le territoire (soit un élève sur quatre). 

L’éducation à l’environnement dans les écoles primaires permet de sensibiliser les enfants à leur environnement. Elle poursuit un triple objectif : la découverte à l’environnement, la compréhension des enjeux environnementaux, et l’action de protection de l’environnement

  • La découverte à l’environnement est une première marche du processus éducatif. Il s’agit de tisser un premier lien entre l’enfant et son environnement proche, d’attiser sa curiosité et de lui montrer les impacts des activités humaines sur son environnement.
  • La compréhension des enjeux environnementaux est la 2ème étape, elle est nécessaire pour que les enfants citoyennes et citoyens de demain aient les clés pour agir.
  • Les associations partenaires mettent aussi en place des méthodes pédagogiques pour démontrer l’impact de l’action citoyenne, individuelle ou collective, sur l’environnement.

Suite à une étude réalisée sur le territoire auprès des écoles et acteurs éducatifs pour faire un état des lieux des besoins en éducation à l’environnement sur le territoire, Yann Mongaburu a fait évoluer ce dispositif afin qu’il réponde au mieux aux besoins des écoles et des élèves. Répondant par ailleurs aux propositions de la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat qui appelaient la métropole à étendre l’éducation à l’environnement aux établissements scolaires de l’enseignement secondaire.

Le dispositif est renforcé dans les écoles maternelles afin d’intervenir au plus tôt auprès des enfants. Le vice-président a mis en place des critères afin que les populations les plus précaires aient les mêmes conditions d’accès au dispositif, et que toutes les communes de la Métropole puissent en bénéficier. Les actions sur les thématiques eaux, agriculture et alimentation sont aussi renforcées.

Pour soutenir les associations environnementales qui vont mener les actions, un appel à projet à destination d’associations du territoire porteuses d’actions environnementales a été mis en place. Les porteurs d’actions ont été invités à proposer des projets sur le temps scolaire à destination des écoles primaires mais aussi sur le temps extrascolaire à destination des structures de loisirs.

Les dix-neuf projets retenus dans le cadre de l’Appel à Projet feront l’objet d’un appel à candidatures auprès des écoles et structures de loisirs à la rentrée de septembre. Parmi les projets retenus : des visites de fermes pédagogiques avec l’Ecole Buissonnière, des sorties scolaires en forêt, montagne avec France Nature Environnement et Jeunes et Nature, des sorties scolaires en zones urbaines pour découvrir les oiseaux ou des milieux aquatiques avec la LPO ou des ateliers jardinages et éducation à l’alimentation durable avec Cultivons !.

Journée internationale de la diversité biologique

By Biodiversité

Notre territoire possède un patrimoine naturel remarquable et varié, favorable à la biodiversité et aux corridors écologiques. Avec quatre massifs montagneux et trois cours d’eau majeurs notre grand territoire Grenoblois est unique en son genre. De nombreux espaces naturels sont déjà protégés dans les deux parc naturels régionaux (PNR Chartreuse et PNR Vercors) et les deux réserves sensibles régionales (les Isles du Drac et l’Étang de Haute-Jarrie).

La métropole et des communes comme Saint-Egrève mettent en place des observatoires de la biodiversité qui recensent l’état de la faune et de la flore des écosystèmes du territoire. Ils permettent d’identifier les corridors écologiques et aide les acteurs locaux dans leurs actions de préservation de la biodiversité. Il s’agit aussi de sensibiliser les habitant.es notamment les plus jeunes aux enjeux de préservation des espaces naturels.

Cette politique de préservation du patrimoine naturel est mis en œuvre dans la stratégie-cadre biodiversité et espaces naturel portée par Yann Mongaburu, vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement. Elle permet de restaurer et valoriser la trame verte et bleue métropolitaine qui constitue l’ensemble des continuités et corridors écologiques dans nos zones humides, nos forêts et nos espaces naturels de montagne. Ces corridors sont indispensables à la bonne santé de la faune et de la flore du territoire.

L’ONU le rappelle : La qualité de vie, la production agricole dépendent d’écosystèmes sains et dynamiques.  Tout cela implique le respect, la protection et la restauration de notre richesse biologique. Les cinq causes majeures du déclin de la biodiversité identifiée par l’ONU sont majoritairement d’origine humaine :

  • La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport
  • La surexploitation des espèces sauvages (déforestation, pêche, chasse)
  • Les pollutions de l’eau et des sols
  • Le changement climatique
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissante

Sur notre territoire l’urbanisation et l’artificialisation des milieux naturels (et donc la destruction des habitats) est la principale menace de destruction de la biodiversité. Viens ensuite la raréfaction d’une ressource en eau de qualité et en quantité suffisante – dû aux canicules l’été et aux pollutions des eaux par les industriels et les produits phytosanitaires. Nous devons cesser toute artificialisation d’espaces agricoles et naturels. Il s’agit aussi de protéger nos eaux et nos sols des pollutions mortifères pour la biodiversité, et aussi pour notre santé.

Nous devons aussi intégrer la protection des milieux naturels et de la biodiversité dans l’ensemble de des politiques publiques. Nous devons atteindre le bon état des eaux sur le territoire sans aucun polluant nocif pour la santé, comme l’exige la directive cadre sur l’eau de l’Union. Les modifications du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) doivent intégrer ces objectifs de préservation et de restauration d’espaces naturels et de zones humides.

De la richesse de la biodiversité de notre territoire dépend la qualité de vie de nos habitants et la production agricole de notre Métropole.

Des observatoires de la biodiversité pour protéger notre patrimoine naturel local !

By Biodiversité, Participation Citoyenne

Dans sa politique en faveur de la préservation de la biodiversité et de la nature en ville, la ville de Saint Egrève a mis en place en 2023 un observatoire dynamique de la biodiversité, en partenariat avec deux associations pour la protection de la biodiversité : la Ligue de Protection des Oiseaux et Gentiana qui participe à la préservation du patrimoine naturel végétal de l’Isère. Le développement d’un observatoire de la biodiversité à une échelle très locale permet d’améliorer la connaissance naturaliste du territoire.

Les objectifs de cet observatoire dynamique de la biodiversité sont multiples : c’est un état des lieux de la biodiversité locale qui participe à l’évaluation des impacts environnementaux des politiques publiques mises en place. Il est aussi une aide à la décision des acteurs locaux pour la préservation du patrimoine naturel. Il permet enfin de sensibiliser les habitants aux enjeux de la biodiversité sur leur territoire.

« Cette observatoire est à la fois dynamique, c’est-à-dire que l’observation de la biodiversité se fait dans la durée et en continue – et non ponctuellement- et participatif, afin que les habitants soient acteurs du projet »

Laurent Amadieu

Accessible en ligne, les habitants peuvent participer au projet via le recensement de trois espèces spécifiques et très présentes sur le territoire de la commune : le moineau, le hérisson et l’écureuil.

L’observatoire a trois priorités d’étude :

  1. Les insectes pollinisateurs dont la sauvegarde est un défi majeur pour la pollinisation des espaces naturels et agricoles : 35% de nos ressources alimentaires dépendent de la pollinisation
  2. La nature en ville dont la préservation en milieu urbain est fondamentale pour lutter contre les effets du changement climatique, notamment les chaleurs estivales
  3. Les milieux humides et cours d’eau qui sont essentiels à la bonne santé des écosystèmes et sont des réservoirs de biodiversité.

Ce travail est réalisé par des professionnels et des habitants il a permis de récolter des centaines de données pour la réalisation d’un inventaire de la faune et de la flore sur la commune. Au total 330 animaux différents et 700 espèces de plantes dont plusieurs protégées ont été identifiées.

A l’échelle métropolitaine, le patrimoine naturel fait lui aussi l’objet d’actions de préservation, inscrites dans la Stratégie-cadre Biodiversité et espaces naturel et mis en œuvre dans le cadre de la politique du Vice-président au défi climatique, à la biodiversité et à l’éducation à l’environnement Yann Mongaburu. Il s’agit en particulier de restaurer et valoriser la trame verte et bleue métropolitaine, l’ensemble des continuités et corridors écologiques indispensables à la bonne santé de la biodiversité dans nos zones humides, nos forêts et nos espaces naturels de montagne.

Parmi ces actions, un observatoire métropolitain de la biodiversité cartographie les sites métropolitains à enjeux, notamment les corridors écologiques. Aujourd’hui près de 500 espèces animales et 1600 espèces végétales ont été recensés sur le territoire. Le suivi quantitative et qualitative de la bonne santé des espèces sur le territoire constitue aussi une source d’information nécessaire à la prise de décision des élu.es.

Le déclin de la biodiversité observé depuis des décennies peut être enrayé. Les principales causes de l’effondrement de la biodiversité sont du fait des activités humaines : 

  • La destruction et la fragmentation des milieux naturels liées, notamment, à l’urbanisation et au développement des infrastructures de transport
  • La surexploitation des espèces sauvages (déforestation, pêche, chasse)
  • Les pollutions de l’eau et des sols
  • Le changement climatique
  • L’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

L’artificialisation des sols est toujours la première cause d’érosion de la biodiversité. D’où l’importance de cesser nos consommations d’espaces naturels et agricoles. La richesse de la biodiversité de notre territoire dépend la qualité de vie de nos habitants et la production agricole de notre Métropole.

Des subventions aux associations de protection de l’environnement

By Biodiversité, Condition Animale

Le conseil métropolitain a adopté ce vendredi 29 mars, le financement de cinq associations de protection et de valorisation de l’environnement pour l’année 2024 pour un montant de 172 000€ :

La réalisation des programmes annuels de ces cinq associations contribue aux objectifs métropolitains de préservation et de restauration de la biodiversité. Ces nouveaux financements assurent une continuité dans les projets menés en faveur de la faune et la flore du territoire grenoblois. Ils s’inscrivent dans la « stratégie cadre biodiversité et espaces naturels » que pilote le vice-président Yann Mongaburu.

Les actions mises en œuvre par ces associations visent à préserver un réseau de connexions écologiques terrestres et aquatiques : la trame verte et bleue métropolitaine. Cette mesure vient du Grenelle de l’environnement et est inscrite dans la PLUi métropolitain. Elle permet de sanctuariser :

  •  10 000 hectares de réservoirs de biodiversité (« dits statutaires » dans le SCoT de la région urbaine grenobloise) soit 20% du territoire métropolitain
  • 43 corridors écologiques (dont 7 recensés dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique : SRCE),
  • 2 200 hectares de zones humides et tourbières,
  • 424 kilomètres linéaires de cours d’eau reconnus comme réservoirs de biodiversité aquatique.

Cette trame verte et bleue et la géographique de notre Métropole nous permettent d’avoir une biodiversité riche sur une zone très urbanisée : près de 500 espèces animales et végétales sont recensées sur le territoire. La biodiversité participe à la qualité du cadre de vie dans la métropole, permet la création de filières d’avenir et d’emplois durables dans des associations de protection de l’environnement, dans les filières d’éducation à l’environnement ou d’entretien des écosystèmes par exemple. Enfin la biodiversité offre un vaste champ à la recherche scientifique.

Aujourd’hui les activités humaines comme la consommation des espaces naturels, la pollution des eaux menacent la pérennité et la bonne santé des écosystèmes.

Selon un rapport de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’environnement et du développement durable, les dépenses publiques « dommageables » à la biodiversité  qui devraient être « réorientées ou réaffectées » s’élèvent à 10 milliards d’euros  en France, contre seulement 4,7 milliards d’euros pour les dépenses favorables avec la biodiversité .

Face à ces enjeux, le soutien de la métropole aux associations de préservation et de valorisation de nous semblent donc prioritaires. Ces financements s’inscrivent à 100% dans le budget vert – dont le 1er diagnostic a été réalisé. Ils doivent être augmentés lors de la prochaine stratégie cadre biodiversité.

Saint Egrève s’engage pour soutenir le maraichage Bio !

By Agriculture, Alimentation, Biodiversité

L’agriculture est à la croisée de nombreuses politiques (foncière, économique, environnementale…). Elle est affectée ou susceptible de l’être, volontairement ou non, par l’ensemble des échelons territoriaux agissant dans leur bloc de compétence ou via la fameuse clause générale de compétence. Certaines municipalités prennent ce sujet à bras le corps.  

Des politiques foncières et d’accès à la terre volontaristes pour les communes et la Métropole peuvent se traduire de la manière suivante :

  • Par les orientations et l’application des documents d’urbanisme
  • Par l’aménagement des zones agricoles et leur contrôle
  • Par des coopérations avec les Safer
  • Par la valorisation de leurs propres propriétés foncières
  • Par des acquisitions foncières

C’est le choix qu’a fait la commune de Saint Egrève. Elle a acheté du foncier pour permettre la réalisation d’un projet de maraîchage. La commune dispose aujourd’hui d’un terrain d’environ 2.5 hectares de surface cultivable qu’elle met à disposition pour un projet de maraichage. 

Ce projet comporte plusieurs volets : une volonté forte de réimplanter de l’agriculture sur la commune, de développer les circuits courts mais aussi une visée pédagogique pour les habitants et enfin une gestion durable des ressources.

Colère du monde agricole : quels leviers d’action pour soutenir les agricultrices et agriculteurs du territoire ?

By Agriculture, Alimentation, Biodiversité

Fin janvier les agricultrices et agriculteurs se sont mobilisé.es pour dénoncer des rémunérations peu attractives et la disparition progressive de la profession. D’ici dix ans, un tiers des agriculteurs français, soit 166 000 personnes, seront partis à la retraite. Quel avenir pour l’agriculture française ? Quel avenir pour l’agriculture de notre territoire ?

Alors que le gouvernement et le Président de la république prônent la valeur travail et la méritocratie, la question agricole cristallise cette impasse productiviste et de fracture sociale.

Comment accepter que des femmes et des hommes qui travaillent autant gagnent si peu ?

Comment accepter que des femmes et des hommes s’endettent à ce point pour leurs moyens de production ?

Comment accepter que la valeur soit aussi mal partagée dans le monde agricole ?

Comment faire des écologistes les responsables d’un système ultralibéral qui ne protège pas les paysannes et les paysans ?

Notre groupe politique, dans toutes ses composantes prône la défense des paysannes et des paysans, sur notre territoire et dans le monde. L’agriculture utilise le vivant et ses propriétés pour produire, de fait elle a un impact sur les écosystèmes. La biodiversité est la base de l’agriculture.

Les effets du changement climatique devraient impacter de manière inégale le territoire, entraînant la limitation des rendements et une plus forte variabilité, voire de très fortes contraintes de stress hydrique et thermique. Pour certaines filières le changement climatique peut engendrer la disparition de certaines productions. 

Le changement climatique entraîne une accélération en  nombre et en puissance des aléas climatiques auxquels sont confrontés les agricultrices et agriculteurs. Le soutien et le développement de systèmes agricoles plus résilients constituent la priorité. Pour cela il est primordial d’améliorer la résilience de l’agriculture.

Il nous faut accompagner les agriculteurs dans leurs projets sur la durée : installation, changement vers des pratiques agroécologiques, événements climatiques exceptionnels.

Aujourd’hui nous avons un levier : la commande publique. Elle assure une qualité d’alimentation pour nos habitants et usagers et permet de soutenir les agriculteurs qui s’engagent dans un changement de système. La commande publique, parce qu’elle garantie un débouché commercial sécurise les revenus agricoles et permet a celles et ceux qui nous nourrissent de eux aussi pouvoir vivre de leur travail.

Il nous faut sanctuariser les terres agricoles par une politique foncière volontariste. Les terres agricoles font l’objet d’une intense concurrence en matière d’occupation des sols et de prix du foncier. L’agriculture n’est qu’une des possibilités d’utilisation des terres, confrontée à bien d’autres usages. Dans ce jeu concurrentiel, la valorisation des surfaces agricoles n’est pas comparable avec celle des usages alternatifs. Il en résulte des tensions, des conflits, une pression à l’urbanisation et à l’artificialisation, qui conduisent au recul des sols agricoles. Pour protéger les terres agricoles et les rendre accessible aux agriculteurs et futurs agriculteurs la Métropole doit agir pour la préservation du foncier.

Pour un libre accès aux espaces naturels et forestiers !

By Biodiversité, Foncier

La réserve naturelle des Hauts de Chartreuse est au cœur d’une polémique nationale suite à la tentative de fermeture totale aux randonneurs et au public de 750 hectares du secteur de la tour percée.

Le marquis Bruno de Quinsonas-Oudinot qui possède la parcelle souhaite interdire l’accès aux randonneurs et louer cet espace pour des safaris de chasse. L’affaire fait l’objet de contentieux juridiques notamment de la part des usagers et du Syndicat interprofessionnel de la montagne. Le collectif « Chartreuse Libre » a lancé une pétition et organisé une manifestation le 14 octobre aux abords de la zone privée.

Cette tentative de privatisation totale d’un espace naturel a le mérite de poser le débat de l’accès à la nature pour toutes et tous ; et de son accaparement pour des motifs économiques au détriment d’un accès inconditionnel et gratuit !

Plus de 2/3 des forêts françaises sont privées. Ce conflit d’usage dans la réserve de Haute-Chatreuse n’est donc pas isolé : il en existe aussi dans d’autres territoires. A l’heure des étés caniculaires, l’accès pour toutes et tous à la forêt et aux espaces naturels est primordial. Pouvoir sortir facilement des zones urbaines est aussi une mesure d’adaptation.

Notre action politique doit-être guidée par la protection des biens communs et un accès à la nature inconditionnelle. Il est donc nécessaire de mettre en place des concertations entre tous les usagers, les professionnels et les propriétaires pour éviter les conflits d’usages dans ces espaces.

Quelle législation locale et nationale pour la gestion durable des forêts ?

A l’occasion de la mobilisation pour la liberté de circulation dans les Hauts de Chartreuse, Jérémie Iordanoff, député de la 5ème circonscription de l’Isère a annoncé qu’une proposition de loi sur « l’accès à la nature », et « un rééquilibrage entre la propriété privée rurale et forestière et la liberté d’aller et venir » sera à l’ordre du jour de l’assemblée nationale.

Concernant notre territoire, La métropole de Grenoble, 1ère métropole forestière de France, possède un couvert forestier recouvrant 57% de son territoire. Elle est donc au cœur de ces réflexions sur l’avenir et la gestion durable des zones naturelles. La délibération cadre-forêt 2030 et le Périmètre de Protection et de mise en valeur des Espaces Agricoles et Naturels périurbains (PAEN) sont deux premières étapes bientôt mis en œuvre par GAM permettent de hiérarchiser les usages de protéger certains espaces stratégiques de l’urbanisation.

  • La délibération cadre-forêt 2030 :  votée par le conseil métropolitain en septembre dernier, elle liste les différentes fonctions des forêts. La fonction environnementale, la fonction sociale, l’enjeu que représente la forêt pour la préservation de la biodiversité et comme ressource pour les filières bois locales sont désormais reconnues.
  • Le Périmètre de Protection et de mise en valeur des Espaces Agricoles et Naturels périurbains (PAEN) : encore en cours d’élaboration, il établit un périmètre de protection de certains espaces naturels et agricoles périurbains. Il doit protéger et valoriser des espaces agricoles et naturels soumis à une forte pression foncière.

Nous encourageons la Métropole à aller plus loin dans la préservation du territoire forestier : Il faut désormais sanctuariser massivement ces espaces, en donnant la priorité aux corridors écologiques et réserves de biodiversité. Il s’agit aussi de hiérarchiser les usages des forêts avec l’objectif de conserver durablement la biodiversité, leur attrait et leur potentiel économique pour les filières locales sans les fragiliser davantage.

Certaines actions recommandées par la Convention Citoyenne Métropolitaine pour le Climat peuvent rapidement être mises en place par la Métropole pour permettre une gestion effective et durable des forêts :

  • Soutenir les structures comme le CNPF qui aident les propriétaires à une gestion durable des forêts
  • Sensibiliser les propriétaires aux différentes pressions auxquelles vont être soumis les écosystèmes forestiers : incendies, activités sylvicoles focalisées sur la production de bois, gestion des populations d’ongulés.  
  • Racheter des parcelles

Le pastoralisme et les grands espaces de montagne au cinéma et dans les rues de l’agglomération grenobloise du 12 au 15 octobre !

By Agriculture, Alimentation, Biodiversité, Condition Animale

Le 1er des trois festivals de cinéma qui ont lieu cet automne dans l’agglomération grenobloise commence cette semaine. Il s’agit de la 15ème édition du festival « Pastoralismes et Grands Espaces ». Organisé par la Fédération des Alpages de l’Isère, il met en lumière les activités pastorales, et tout particulièrement l’engagement des éleveurs.euses et bergers.ères qui les font vivre, à travers une sélection de films et d’évènements entre jeudi 12 octobre et dimanche 15 octobre au club. Parmi eux : « Loups, la charge mentale « qui aborde les relations entre les bergers et les loups ; « Ramboy » où il est question de la transmission de la paysannerie ; ou encore « Rasco & nous » sur les chiens de protection des troupeaux en alpages.

Le programme détaillé ici : https://www.festival-pastoralismes.com/.

Les pratiques agricoles de montagnes seront aussi présentes dans les rues ce week-end : l’évènement La descente des alpages a lieu samedi 14 octobre et dimanche 15 octobre à Grenoble. L’occasion de développer l’identité alpine, et de sensibiliser sur les défis de l’élevage et de l’agriculture des massifs environnants notamment via la promotion des filières courtes et la mise en valeur de la gastronomie locale grâce aux produits locaux.

La filière pastorale, nécessaire pour la bonne santé des prairies alpines, est aujourd’hui en grande difficulté et fait face aux défis du changement climatique et des pressions économiques de l’agro-industrie. Valoriser ces pratiques traditionnelles permet de sensibiliser le grand public à la gestion durable de nos espaces agricoles de montagne.

L’ensemble des écosystèmes de nos massifs est aujourd’hui en tension. La protection de ces grands espaces, de la faune qui y vit, et le questionnement de la durabilité de toutes les activités humaines en zone de montagne sont des réflexions que nous portons à travers les politiques agricole, bien-être animal et alimentaires.

Les festivals « Rencontres Ciné-Montagne«  (au palais des sports de Grenoble du 7 au 11 novembre), dont la programmation est rendue publique aujourd’hui, et le « festival du cinéma Nature et Environnement » (organisé par France Nature Environnement du 26/11 au 3/12) amènent des réflexions plus globales sur l’avenir de nos montagnes.

Biodiversité et Éducation à l’Environnement : Soutien à l’association Le Tichodrome !

By Biodiversité, Climat, Condition Animale

Le Tichodrome, centre de sauvegarde de la faune sauvage, est une association qui a pour but de recueillir et de soigner les animaux sauvages, blessés, malades, affaiblis ainsi que les juvéniles, en vue de les relâcher dans des sites appropriés.

L’association a également un rôle d’information et de sensibilisation du public à la protection de la faune sauvage et des milieux dans laquelle elle vit. Le centre de sauvegarde de la faune sauvage participe également au suivi sanitaire de la faune sauvage. Il peut organiser ou apporter sa participation à des formations ou des études concernant la faune sauvage ou son environnement.

En 2022, ce sont 1938 animaux qui ont été pris en charge au Tichodrome : c’est 7 % de plus que l’année précédente. Il est nécessaire de souligner que l’augmentation est beaucoup plus significative concernant certaines espèces : c’est le cas notamment des grands carnivores (principalement renards et blaireaux). Les causes probables identifiées sont, d’abord, la hausse des températures de cet été et la sécheresse, qui a poussé les animaux à couvrir de plus grandes distances pour se nourrir et pour trouver de l’eau

Les années défilent mais les causes identifiées d’arrivée des animaux restent les mêmes : c’est quasi exclusivement l’activité humaine qui est responsable des accueils.

Yann Mongaburu a proposé aux élu.es Métropolitain.es de conforter la subvention à l’association qui a un rôle primordial sur notre territoire Métropolitain, l’occasion également de remercier les communes qui sont de plus en plus nombreuses à soutenir la structure.

Article de France 3 sur l’action de l’association :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/grenoble/victime-de-l-inflation-et-de-la-baisse-des-dons-l-unique-centre-de-soins-a-la-faune-sauvage-de-l-isere-est-contraint-d-accueillir-moins-d-animaux-2818847.html

Campagne de financement :

https://www.helloasso.com/associations/le-tichodrome/collectes/aider-le-tichodrome-face-aux-nouvelles-difficultes