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Le groupe UMA veut une ZFE juste et efficace !

By Climat, Mobilités, Non classé, pollution, qualité de l'air

Il s’agit pour nous de manier pédagogie et contrainte, accompagnements et interdictions, subventions et règlementations, de faire émerger de nouvelles libertés, de nouveaux droits et de nouvelles sécurités pour faire reculer l’usage des voitures, et particulièrement des motorisations les plus polluantes.

Il s’agit également d’apporter des alternatives à l’ensemble de la population de notre métropole et plus que de la métropole, de la région grenobloise. Notamment pour  des ménages en situation de forte dépendance à l’automobile, pour lesquels l’augmentation continue du coût du carburant déséquilibre le budget. Des budgets qui pourraient être soulagés par des mesures de gratuités, comme la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat nous y appelle !

Pour le groupe Une Métropole d’Avance, le principe d’une ZFE pour les Véhicules particuliers est une nécessité et une obligation légale. Une obligation légale connue depuis décembre 2019 (et la Loi d’Orientation des Mobilités) et renforcée à l’été 2021 par la loi Climat, suite à la Convention citoyenne Climat (nationale). De tous les territoires soumis à cette obligation légale, nous sommes la dernière Métropole de France, à la mettre en place.

Pour le groupe Une Métropole d’Avance, le principe d’une ZFE pour les Véhicules particuliers est une nécessité et une obligation légale. Une obligation légale connue depuis décembre 2019 (et la Loi d’Orientation des Mobilités) et renforcée à l’été 2021 par la loi Climat, suite à la Convention citoyenne Climat (nationale). De tous les territoires soumis à cette obligation légale, nous sommes la dernière Métropole de France, à la mettre en place.

Nous souhaitons ici rappeler la responsabilité de l’État :

  • Le gouvernement affirme que la pollution de l’air tue. C’est vrai.
  • Qu’elle tue les plus fragiles et les plus précarisés. C’est vrai.
  • Une des pollutions que cherche à limiter les ZFE est le dioxyde d’azote. L’État a été condamné à ce titre pour ses manquements.
  • Les seuils de pollution de l’air de l’OMS et les objectifs de réduction des gaz à effets de serre ne peuvent pas être respectés en se limitant au cadre proposé par l’État. L’État français se fera de nouveau condamné pour ses manquements.
  • Aucun moyen de contrôle ne sont mis en place par l’État pour permettre que ces ZFE soient respectées et donc efficaces.
  • Trop peu de moyens financiers sont consacrés par l’État aux aides aux particuliers (et malgré la promesse d’Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle, les Français attendent toujours le leasing de la voiture décarbonée à 100€ par mois!) et aucune aide financière de l’État envers les collectivités pour la mise en œuvre des ZFE à ce jour.
  • Quand aux RER autour des métropoles, le passage à l’acte de l’État est bien lent alors que ces RER sont des outils attendus pour relier les territoires et des plus efficaces pour décarboner les mobilités périurbaines
  • Le gouvernement fait un « En même temps » qui ne va satisfaire personne : ni les habitants malades de la pollution de l’air, ni les habitants victimes de l’accélération des dérèglements climatiques, ni les habitants qui vont devoir changer de véhicule pour des objectifs qui ne seront pas atteints. 
  • Soit on agit concrètement, soit on fait de la communication.

Les facteurs favorisant cette forte dépendance des ménages à l’automobile sont les suivants : un lieu de résidence en deuxième couronne de la métropole (le pays vizillois, le secteur sud autour de la commune de Vif et les balcons de chartreuse), des familles, un profil d’actifs en milieu de carrière, de CSP moyenne, propriétaire ou accédant. Ces ménages ont souvent optimisé leurs frais de déplacements en se tournant majoritairement vers la motorisation diesel (du temps où l’État en faisant allègrement, injustement la promotion). Ces ménages ne sont pas responsables, encore moins coupables. Ils ont été piégés par la dépendance de l’État français aux lobbys du diesel et aux insuffisances de l’État français dans la décarbonation des mobilités.

Pour cette catégorie de ménages, l’enjeu est de diminuer leur dépendance à l’automobile en leur offrant des alternatives crédibles de report modal, afin de limiter le risque de déséquilibre du budget en lien avec une potentielle augmentation brutale du coût de l’énergie et, pour celles et ceux qui auront toujours besoin de voitures, de les accompagner dans la transition vers le (bio)gnv et l’électricité (verte), carburants moins coûteux à l’usage.

Nous estimons que les choix réglementaires et notamment la non permanence de la ZFE ne doivent pas être un prétexte pour ne pas consacrer les moyens nécessaires à la décarbonation des mobilités. Lors de la concertation de cet automne menée par la Métropole concernant l’accompagnement, 67 % des concertés ont demandé « un système de mobilité qui permette d’être moins dépendant de la voiture ». C’est bien plus que les 26 % pour des aides au renouvellement. Par ordre d’importance des demandes dans le bilan de la concertation : 49 % nous réclamaient alors des transports publics plus rapides que la voiture, 38 % une baisse du prix des transports en commun, 36 % d’augmenter leur fréquence, 34 % d’étendre leurs horaires, 30 % une desserte de leur lieu d’habitation, 29 % des pistes cyclables pour sécuriser leur trajet et donc 26 % des aides au renouvellement de véhicules. organiser la massification du report modal de notre population.

Retrouvez l’intervention du groupe UMA sur la saisie de l’Etat, lors du conseil métropolitain du 30 septembre 2022 :

L’illumination du pylône de la Bastille indique la qualité de l’air aux habitant.es de la Métropole.

By pollution, qualité de l'air

Depuis un mois, le pylône intermédiaire du téléphérique de la Bastille s’illumine tous les soirs pour indiquer la qualité de l’air de la métropole : de bleu pour « bon » à violet pour « extrêmement mauvais ».

L’ATMO – l’observatoire de la qualité de l’air dans notre région –, la ville de Grenoble, la régie du téléphérique de la Bastille et Grenoble Alpes Métropole se sont associés pour mettre en place de ce dispositif d’information sur la qualité de l’air dans l’espace public. Un bon moyen de faciliter l’accès à l’information et de sensibiliser sur la pollution de l’air et ses impacts sur la santé.

Une bonne qualité de l’air est définie par une faible concentration de polluants dans l’air : notamment les particules fines et les oxydes d’azotes. Ceux-ci sont particulièrement néfastes pour la santé, en particulier celles des enfants (asthmes, maladies cardio-vasculaire). Nous sommes toutes et tous touché.es par ce phénomène. Les premières victimes sont les populations précaires qui vivent près des zones de pollution comme les axes routiers. Ces zones socio-économiques défavorisées conjuguent d’autres facteurs que la pollution atmosphérique : elles disposent de moins d’espaces verts, de parcs, ou d’autres lieux permettant une exposition à un air moins pollué. Enfin, les oxydes d’azotes sont des gaz à effets de serre qui participent donc au réchauffement climatique.

Les secteurs du logement et du transport sont les premières sources d’émissions de polluants responsables de la mauvaise qualité de l’air. Le chauffage est responsable de 30% des oxydes d’azotes.

La Métropole a mis en place différentes actions pour améliorer la qualité de l’air : la prime air-bois  en 2015 est une aide au changement d’appareil de chauffage non performants. Le développement des infrastructures cyclables, sous l’ancien mandat, a permis l’accroissement de l’usage du vélo. Enfin la Zone à Faible Emissions qui régule l’accès aux véhicules trop polluants en zone urbaine doit permettre une amélioration de la qualité de l’air. Des aides seront mises en place pour accompagner les métropolitain.es à s’adapter et engager des démarches de reports modaux ou de changement de véhicules.

L’indice ATMO nous permet de constater que la concentration des polluants dans l’air s’est améliorée ces dernières années.  Ceci reste insuffisant, la qualité de l’air de la Métropole est toujours inférieure aux objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce pylône, qui indique de la qualité de l’air en temps réel est un outil visuel qui peut contribuer à la compréhension et à l’appropriation des enjeux liés à la pollution sur notre territoire.