Tag

Lionel Coiffard

Séance de travail au centre de tri de La Tronche

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président à la prévention, la collecte et valorisation des déchets

5 heures du mat. La métropole s’éveille. Les équipages fourmillent pour récupérer les dernières infos avant de partir à bord de leur B.O.M. (Benne à Ordures Ménagères).

De ce centre à La Tronche caché aux abords du grand incinérateur vont démarrer 18 camions qui vont faire 1 ou 2 tournées dans la matinée organisées par des coordinateurs.Des messagers de la collecte se préparent aussi pour venir en accompagnement des équipages sur des points particuliers, des soucis de voirie, des questions de mauvaise qualité du contenu des poubelles. La Métropole a 4 centres techniques comme celui de La Tronche répartis dans l’agglomération pour cette organisation de fourmis travailleuses. Je reviendrai vous en parler dans un prochain post puisque je vais accompagner une tournée complète début février pour me faire expliquer le terrain directement par les agents qui en plus de récupérer nos déchets sont confrontés à des difficultés très concrètes.Le relevé par les B.O.M. est le moment où un premier regard est posé sur le contenu de nos poubelles. Les ripeurs ont maintenant à l’arrière des camions une série de capteurs, et une sorte de digicode qui permet de « noter » la qualité du tri en particulier ou la mauvaise qualité de la poubelle générale.Les bacs étant maintenant doté d’une « puce électronique » ces informations permettent de revenir (campagne d’information, lettre personnalisée, et pourquoi pas sanction future) vers le propriétaire du bac-poubelle.

 

AU CŒUR DU CENTRE DE TRI MÉTROPOLITAIN À LA TRONCHE : BASE DE LA STRATÉGIE DE VALORISATION DE NOS DÉCHETS

By Cycle des déchets

Lionel Coiffard

Vice-président à la prévention, collecte et valorisation des déchets

En réalité c’est l’usine qui trie, re-trie et re-re-trie nos poubelles de tri sélectif à domicile (selon les quartiers et les communes) et les points d’apport volontaire de tri que l’on trouve dans nos quartiers dans les autres cas.

(Attention : tout ce qui se trouve dans la poubelle classique où tout est mélangé ne passe pas par l’usine de tri et est incinéré directement).
Les citoyens ont fait le premier travail en séparant au mieux les emballages, les cartons, les bouteilles plastiques, les packs de lait, les pots de yaourt (sans besoin de les laver !).
Le verre part directement vers le recyclage sans passer par cette usine.
Tout arrive donc à Athanor et va subir une multitude de sous-tri avec des technologies mécaniques, informatique, des aimants, des souffleries.
  • Les déchets sont malmenés dans tous les sens. Le but étant de les séparer très finement pour qu’ensuite sous forme de gros ballots-paquets ils repartent pour leur seconde vie.
  • Les machines font le gros du travail et des salariés finissent la sélection en enlevant ce qu’il reste des « erreurs de tri des machines ».
Ce travail demeure essentiel et dans une atmosphère éprouvante, il faut vraiment saluer les employés de la société concessionnaire qui font le job.
Grand merci à eux sans lesquels la chaine de recyclage ne serait pas possible !!
Le centre de tri actuel date des années 90 et les nouvelles technologies (les premiers véritables robots à Intelligence Artificielle vont être utilisés) peuvent aujourd’hui encore améliorer la séparation des matières.
Nous allons le reconstruire totalement d’ici 2024. Le chantier en est à la fin des phases études.