Habitatinsertion

UMA soutient l’action de Nicolas Béron-Perez et appelle l’État à soutenir les collectivités face à la crise du logement

By 10 juillet 2023juillet 14th, 2023No Comments

Cela fait maintenant 1 mois que le vice-président chargé de l’habitat, du logement et de l’hébergement Nicolas Beron-Pérez plante sa tente avec quelques autres élu.es UMA et campe devant la préfecture de l’Isère les lundi soirs pour dénoncer l’inaction de l’État. Les prix du logement flambent, le nombre de demandeurs de logements sociaux et de sans-domicile fixent augmentent, et aucune mesure d’envergure n’est mise en place par l’État pour aider les bailleurs et collectivités locales à faire face à cette crise du logement Le groupe UMA soutien pleinement l’action du vice-président. La réalité sociale de l’habitat révèle les carences de l’Etat en la matière.

La politique du logement est une compétence partagée entre les communes et la Métropole. Il s’agit d’un axe prioritaire dans nos politiques sociale et d’insertion. Celles-ci reposent sur le Programme Local de l’Habitat qui s’étend jusqu’à 2024. Il vise à placer l’habitant au cœur de la politique de l’habitat, rendre le parc existant attractif et maintenir un niveau de production suffisant et surtout agir sur l’équilibre social du territoire à travers la diversification de l’offre et les orientations d’attribution.


Pierre Bejjaji en tant que président d’Actis, plus gros bailleur social du territoire et 1er producteur de logements sociaux, participe à cette politique métropolitaine et à l’élaboration d’un nouveau PLH 2025-2030. Il s’agit de poursuivre les efforts pour que chacun.e ait accès à un logement digne, et que nous continuons à relever le défi de l’artificialisation pour limiter notre étalement urbain. Ceci permet non seulement de protéger la biodiversité, et de conserver des espaces naturels ou agricoles dans notre bassin de vie tout en garantissant un accès à la nature à toutes et tous.

Actis est aussi le 1er producteur de logements sociaux du territoire. Alors que de nombreuses communes de la Métropole s’efforcent depuis des années d’atteindre le taux de 25% de logements sociaux pour se conformer à la loi SRU, le groupe UMA regrette que le gouvernement ait abaisser par décret présidentiel ce taux à 20%. Ceci envoie non seulement un mauvais signal aux communes, à l’heure où il est nécessaire que toutes prennent leur part dans l’effort de construction et de meilleure répartition des logements sociaux. C’est également inquiétant pour le travail que nous avons à mener conjointement sur d’autres dispositifs permettant de lutter efficacement contre la crise du logement à l’œuvre : expérimentation de politiques de réquisition, encadrement des loyers, aide à la pierre de l’État, etc.

Au vu de la situation du mal-logement sur le territoire, il est souhaitable que la métropole grenobloise redevienne à nouveau une zone en tension, et donc que le taux cible soit de nouveau à 25%.