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Francis Dietrich

🗞️[Dauphiné Libéré] Les Actualités des élu.es UMA

By communes

Champagnier végétalise et piétonnise les espaces publics

https://www.ledauphine.com/societe/2024/03/05/isere-champagnier-nouvelle-place-de-l-eglise-c-est-mieux-que-d-avoir-des-voitures

Champ-Sur-Drac : Début des travaux de la nouvelle école maternelle

https://www.ledauphine.com/education/2023/12/27/nouvelle-ecole-maternelle-le-projet-explique-par-le-maire

Grenoble : 100 nouveaux logements sociaux sur le complexe sportif Lesdiguières

https://www.ledauphine.com/economie/2024/03/05/isere-grenoble-bientot-des-logements-sociaux-sur-le-complexe-sportif-de-lesdiguieres

Fontaine – Cycle des déchets/Économie circulaire : Fin du défi « Zéro déchets Zéro Gaspillage :

Les 10 familles de volontaires, accompagnés par la ville de Fontaine ont pesé leurs poubelles pendant 4 mois et ont réduit en moyenne de 30% leurs déchets. Avec quelques surprises : consommer sans emballage revient parfois moins cher !

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Un Appel à Manifestation d’Intérêt pour la future gestion du refuge animalier métropolitain

By Condition Animale

Grenoble-Alpes Métropole est compétente en matière « d’activité de refuge et de fourrière, dans le cadre de la protection contre la divagation des animaux ». A ce titre Grenoble-Alpes Métropole est propriétaire de 2 équipements : une fourrière et un refuge pour animaux situés sur la commune du Versoud.

La fourrière animale est chargée de capturer, héberger et rechercher les propriétaires des animaux perdus ou errants. Les animaux sont gardés 8 jours puis transmis à des refuges pour les proposer à l’adoption. Le refuge animalier métropolitain du Versoud accueille et prend en charge les animaux à la sortie de fourrière, il assure leur suivi médical par un vétérinaire, les éduque et sociabilise en vue de leur adoption. Il est actuellement géré par l’association APAGI via une convention de mise à disposition gratuite des locaux. L’APAGI recueille exclusivement des chats et des chiens, qui constituent l’immense majorité des animaux domestiques de la métropole.

Pour le bien-être des animaux, leur sécurité et que celle de l’espace public, il est fondamental que les collectivités soient aussi des acteurs de protection contre la divagation des animaux. Si des associations comme APAGI ou la SPA font un travail de terrain remarquable, mais ils ne peuvent se substituer aux services publics. Près de 45 000 animaux sont en effet abandonnés chaque année selon la SPA, qui possède l’unique autre refuge animalier du territoire, à Uriage.

La convention d’occupation du refuge animalier entre GAM et APAGI arrive à échéance. Un appel à manifestation d’intérêt a donc été lancé afin d’assurer une gestion optimale du refuge et une juste répartition des subventions, en vue de conforter les actions en faveur de la condition animale sur le territoire de la Métropole. Les associations ou fondations auront la liberté de proposer des projets et modèle économique propres. Le groupe UMA appui cette initiative menée par Francis Dietrich, Vice-président à la territorialisation et aux services métropolitains, qui bénéficiera à tous les territoires. Ceci montre par ailleurs notre écoute et notre soutien aux projets locaux de développement des associations de protection animale.

L’objectif est bien à terme, d’amplifier l’accueil des animaux au refuge du Versoud, notamment en diversifiant les espèces qui peuvent être recueillies. Cette politique devrait faire l’objet d’une délibération au conseil métropolitain avant la fin de l’année 2023.

Les animaux domestiquent font intégralement parti de notre société aujourd’hui et permettent à de nombreuses personnes de rompre avec l’isolement, ou de faire des activités quotidiennes à l’extérieur. Il ne faut pas sous-estimer ces relations qui méritent des services adaptés.

Le groupe UMA soutient la mobilisation contre la réforme des retraites

By Travail

Le gouvernement s’arc-boute à l’Assemblée Nationale et au Sénat depuis plus d’un mois pour faire passer en force son projet de loi. Il utilise toutes les solutions réglementaires, même les moins démocratiques, pour accélérer le processus.

Le groupe UMA rejette cette réforme des retraites et soutient les mobilisations contre sa mise en place. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans est une attaque directe à nos acquis sociaux.

Cette réforme des retraites va creuser les inégalités présentes dans le monde du travail. Les populations les plus précaires qui font des métiers difficiles et ont commencé à cotiser plus tôt sont les plus touchées par cette réforme. L’espérance de vie en bonne santé d’un.e ouvrier.e est par exemple de 10 ans inférieur à celle d’un.e cadre.

Le gouvernement veut nous faire travailler jusqu’à 64 ans ? Il oublie que les plus de 55 ans sont les plus touchés par le chômage.

Il affirme que la réforme des retraites va permettre de faire des économies importantes, tout comme celles de l’assurance chômage ? Il omet de documenter le transfert de charges, avec la part augmentée de séniors au chômage jusqu’à 64 ans et plus.

« Nous ne sommes pas seulement contre le recul de l’âge légal : nous demandons la retraite à 60 ans après 40 années de cotisations. Le système des retraites doit prendre en compte la pénibilité, les congés parentaux, et les inégalités hommes-femmes dans le monde du travail. » – Francis Dietrich


Une réforme particulièrement injuste pour les femmes

Les femmes sont particulièrement pénalisées par cette réforme des retraites qui accentue les inégalités. Les carrières hachées dues aux congés parentaux ne permettent par exemple pas de toucher les fameux 1200€ de pension minimum par mois promis par le ministre du travail.

« C’est une proposition de réforme qui n’est même pas capable de corriger les inégalités hommes-femmes, mais qui au contraire les confortent. » – Laura Pfister

Les élu.es UMA, dénoncent donc cette réforme sexiste, injuste socialement et symbolique d’un gouvernement d’un autre temps dont les priorités politiques sont à contre-courant des défis actuels.

Les arguments injustifiés du gouvernement prouvent l’incohérence économique de ce projet de loi qui n’est autre qu’un choix politique de société. Cette logique de production infinie épuise les travailleuses et travailleurs ainsi que les ressources de notre planète. Les profits records en 2022 des multinationales comme Total (+20 milliards d’euros) ou BNP Paribas (+10 milliards d’euros) au détriment de l’environnement, de la santé humaine et de nos droits sociaux le prouvent.

« Le travail jusqu’à 64 ans voire 67 ans, c’est une double peine pour les gens et pour nos organisations associatives qui fonctionnent grâce aux retraités. Nous devons aller chercher les ressources là où elles sont réellement : il s’agit de travailler sur l’évasion fiscale et sur l’optimisation fiscale pour trouver de nouvelles recettes » – Laurent Amadieu


A quand une taxe sur les superprofits ou une véritable politique de lutte contre l’évasion fiscale qui nous permettrait de combler l’hypothétique déficit du système des retraites ou d’investir dans des services essentiels à la population comme le préconise les économistes ?

« Ce n’est pas du tout la priorité du moment de « gratter » quelques milliards pour un risque hypothétique de déficit quand on voit ce que risque de coûter l’inaction climatique » – Laura Siefert

Le coût du déficit du système des retraites est en effet dérisoire comparer au coût de l’inaction climatique du gouvernement, qui a déjà été condamné par la justice européenne et française.

Travailler plus longtemps c’est aussi produire plus, extraire plus, polluer plus au profit d’une minorité. La priorité doit au contraire être de travailler mieux et de viser une plus juste répartition et utilisation des richesses vers des services publics à l’agonie comme l’éducation et la santé. Il s’agit aussi de remettre en cause ce système de production où le travail permet une croissance infinie qui méprise la préservation de nos espaces naturels et de nos terres agricoles.