Biodiversité

Tichodrome : chevilles ouvrières de notre biodiversité et de la préservation des espèces sauvages blessées

By 1 décembre 2020No Comments

Yann Mongaburu

Vice-président au défi climatique, la biodiversité et l’éducation à l’environnement

Visite du Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage – Le Tichodrome –  situé sur la commune de Le Gua

Véritables chevilles ouvrières de notre biodiversité et de la préservation des espèces sauvages blessées sur notre territoire, des bénévoles et des professionnels unis par une seule et même passion : chérir le vivant.

Un immense merci ! La Métropole et nos communes sont et seront toujours à vos côtés dans vos missions d’intérêt général !

 

Un centre de sauvegarde de la faune sauvage est une structure d’accueil pour les animaux sauvages blessés (oiseaux et mammifères), dans laquelle ils sont soignés afin d’être relâchés dans leur milieu.

Pour permettre un rétablissement de ces animaux, une cinquantaine de centres de sauvegarde de la faune sauvage existent un peu partout en France. Ces centres possèdent des équipements particuliers (infirmerie, volières de rééducation…) pour soigner, et relâcher dans de bonnes conditions les animaux blessés, qui sont essentiellement des oiseaux (rapaces diurnes et nocturnes, passereaux, oiseaux d’eau).

Ces centres et leurs responsables ont des autorisations administratives particulières afin d’exercer cette activité, qui est très réglementée. En effet, la détention d’espèces protégées est interdite par la loi du 10 juillet 1976, sauf dans le cas d’un centre de revalidation. De plus, le métier de soigneur ne s’improvise pas ! Le personnel de ces centres est formé aux soins spécifiques aux espèces sauvages.

Au 1er décembre, le Tichodrome accueillait 37 animaux en soin : hérissons, pipistrelles, passereaux, rapaces, pic épeiche, chevreuil…