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L’illumination du pylône de la Bastille indique la qualité de l’air aux habitant.es de la Métropole.

By pollution, qualité de l'air

Depuis un mois, le pylône intermédiaire du téléphérique de la Bastille s’illumine tous les soirs pour indiquer la qualité de l’air de la métropole : de bleu pour « bon » à violet pour « extrêmement mauvais ».

L’ATMO – l’observatoire de la qualité de l’air dans notre région –, la ville de Grenoble, la régie du téléphérique de la Bastille et Grenoble Alpes Métropole se sont associés pour mettre en place de ce dispositif d’information sur la qualité de l’air dans l’espace public. Un bon moyen de faciliter l’accès à l’information et de sensibiliser sur la pollution de l’air et ses impacts sur la santé.

Une bonne qualité de l’air est définie par une faible concentration de polluants dans l’air : notamment les particules fines et les oxydes d’azotes. Ceux-ci sont particulièrement néfastes pour la santé, en particulier celles des enfants (asthmes, maladies cardio-vasculaire). Nous sommes toutes et tous touché.es par ce phénomène. Les premières victimes sont les populations précaires qui vivent près des zones de pollution comme les axes routiers. Ces zones socio-économiques défavorisées conjuguent d’autres facteurs que la pollution atmosphérique : elles disposent de moins d’espaces verts, de parcs, ou d’autres lieux permettant une exposition à un air moins pollué. Enfin, les oxydes d’azotes sont des gaz à effets de serre qui participent donc au réchauffement climatique.

Les secteurs du logement et du transport sont les premières sources d’émissions de polluants responsables de la mauvaise qualité de l’air. Le chauffage est responsable de 30% des oxydes d’azotes.

La Métropole a mis en place différentes actions pour améliorer la qualité de l’air : la prime air-bois  en 2015 est une aide au changement d’appareil de chauffage non performants. Le développement des infrastructures cyclables, sous l’ancien mandat, a permis l’accroissement de l’usage du vélo. Enfin la Zone à Faible Emissions qui régule l’accès aux véhicules trop polluants en zone urbaine doit permettre une amélioration de la qualité de l’air. Des aides seront mises en place pour accompagner les métropolitain.es à s’adapter et engager des démarches de reports modaux ou de changement de véhicules.

L’indice ATMO nous permet de constater que la concentration des polluants dans l’air s’est améliorée ces dernières années.  Ceci reste insuffisant, la qualité de l’air de la Métropole est toujours inférieure aux objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce pylône, qui indique de la qualité de l’air en temps réel est un outil visuel qui peut contribuer à la compréhension et à l’appropriation des enjeux liés à la pollution sur notre territoire.