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SMMAG

[Communiqué] Retrouvons nous à l’automne pour nous donner les moyens d’une politique cyclable ambitieuse !

By Climat, Média, Mobilités, SMMAG

Ce matin en Conseil métropolitain le Vice-Président chargé de l’espace public, de la voirie, des infrastructures cyclables et des mobilités douces, nous proposait de délibérer sur un « plan de mandat ». Un plan de mandat sans capacité d’intégration de nouveau projet. Ceci préfigurait malheureusement d’un niveau d’aménagement insuffisant.

Un budget a minima dans un cadre étroit faisant de Grenoble Alpes Métropole, qui était fer de lance du déplacement à vélo depuis plus de 15 ans, la lanterne rouge des métropoles cyclables. Cette délibération n’était pas à la hauteur du PDU, du plan Air Climat et de la réalité économique sociale et climatique que nous connaissons aujourd’hui.

Nous aurions préféré de pouvoir débattre distinctement de deux délibérations: l’une portant sur les orientations générales et l’autre sur la programmation. Si nous partageons les grandes orientations qui s’inscrivent dans la continuité du mandat précédent, c’est bien sur le niveau de rythme et d’ambition que porte le débat –et donc sur la programmation.

Oui, nous partageons les orientations.  Quant à la programmation, nous ne pouvons pas valider cette programmation pour les 6 ans à venir. A travers cet amendement, nous validons la programmation pour l’année 2021 et pour l’année 2021 seulement. D’ici la fin de l’année, nous aurons, nous l’espérons, convergé sur la programmation pluriannuelle financière.

Le groupe UMA portera dans cette programmation le besoin d’au moins114 millions d’€ d’investissements sur les aménagements cyclables pour pouvoir respecter au moins le PDU et le Plan Air Energie Climat. Il sera alors possible de délibérer sur une programmation 2022-2026 4 fois plus ambitieuses que celle proposée ce matin et à la hauteur de ce que font les autres Métropoles, de Nantes, Strasbourg, Lyon, Lille, Rennes.

A l’heure où le GIEC nous alerte sur l’urgence à agir en matière de limitation d’émission de gaz à effet de serre dès aujourd’hui et pour les années à venir ; où l’obligation de L’État à prendre dans les neuf mois «toutes les mesures utiles» pour atteindre l’objectif de baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, est ordonné par le Conseil d’État…

Il ne s’agit pas, pour nous, de continuer comme avant mais d’accélérer les transitions pour que tous les métropolitains, où qu’ils vivent, puissent circuler à vélo en sécurité et moins dépendre de la voiture individuelle.

Chronovélo

Chronovélo rapproche le sud

By Mobilités, SMMAG

Chronovélo s’agrandit de plus de 5 km vers le sud : l’axe 3 relie Grenoble, Échirolles et Pont-de-Claix, sur des espaces sécurisés et arborés.

Vélo

L’axe Chronovélo 3 relie Grenoble, Echirolles et Le Pont-de-Claix – Photo : Lucas Frangella


5,2 km de voie sécurisée : l’extension de l’axe 3 de Chronovélo a été inaugurée ce jour et relie Grenoble, Échirolles et Le Pont-de-Claix pour créer un axe de 7 km au total. Il dessert d’importantes zones d’entreprises à l’instar d’Alstom, Caterpillar, la zone d’activité des Essarts ou encore la plateforme chimique de Pont-de-Claix, soit près de 8 000 emplois. Mais elle permet aussi de rejoindre le terminus du tram A et, par exemple, le centre aquatique Flotibulle.

Les travaux, engagés en mai 2019 et terminés en décembre 2020, ont permis de renouveler la chaussée, les réseaux d’assainissement et d’eau potable. Une centaine d’arbres ont également été plantés le long du trajet.

Relier les villes, lier les habitants

Mais au-delà de relier des communes, les trois représentants des communes, Sam Toscano, 1er adjoint au maire du Pont-de-Claix, Renzo Sulli, maire d’Échirolles, et Gilles Namur, 2e adjoint au maire de Grenoble, le soulignent : cette ligne Chronovélo crée des liens entre les habitants, améliore la qualité de l’air, bénéficie à la santé des cyclistes, apaise la circulation et développe la qualité de vie des habitants.

Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, insiste sur la sécurité des cyclistes qui empruntent ces voies, en harmonie avec les autres modes de transports. Quant à Philippe Portal, secrétaire général de la préfecture de l’Isère, il rappelle que l’Isère, et particulièrement l’agglomération grenobloise, est richement dotée en pistes cyclables et travaille à la promotion des modes de déplacement dits doux.

Le réseau Chronovélo va d’ailleurs s’agrandir encore cette année, de 4 km sur l’axe 2 qui relie Saint-Martin-d’Hères à Saint-Egrève, en croisant l’axe 3 à Grenoble. En complément du réseau Chronovélo, 7 km d’aménagements cyclables supplémentaires seront aménagés ; et 51 km sont à l’étude.

Chronvélo

Inauguration de l’axe 3 Chronovélo qui relie Grenoble, Echirolles et Pont-de-Claix – Photo : Lucas Frangella


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[Communiqué] Inquiétudes des élu.e.s face à la stratégie du SMMAG

By Média, SMMAG

Les élu.e.s du groupe Une Métropole d’Avance (UMA) qui siègent au sein de l’instance métropolitaine s’inquiètent des orientations politiques du nouveau président du Syndicat des mobilités de l’aire grenobloise (SMMAG) Sylvain Laval. Depuis son élection, une réorganisation des budgets, de la gouvernance, et des équilibres politiques au sein du SMMAG s’opère.
Vendredi 12 mars 2021, lors du conseil Métropolitain, une manifestation s’est arrêtée devant le bâtiment de la Métropole, demandant la gratuité des transports en commun et exprimant la crainte des usagers de voir l’offre de transport se réduire.
Ce lundi 22 mars, la 5ème baisse d’offre de transports est mise en œuvre depuis l’élection de Sylvain Laval, représentant une diminution de 22% du service public quotidien, jusqu’à plus 40% de baisse sur les lignes de tramway les plus populaires !
Le 11 mars dernier, le SMMAG a diminué de 7 millions par an la participation du département au moment où la crise CoviD appelle pourtant un besoin de soutien financier, créant ainsi durablement un « trou » de 7 millions d’euros par an.
Pour faire face à ce déficit le SMMAG demande à son opérateur SEMITAG de faire des économies. Ainsi la solution trouvée consiste à diminuer l’offre, au-delà de la simple adaptation de l’offre en période de crise sanitaire. Des craintes voient également le jour sur des investissements qui étaient pourtant programmés (nouvelles lignes de tram et bus à haut niveau de service -BHNS).
Le désengagement du département sur le fonctionnement et les choix stratégiques opérés par la présidence du SMMAG font craindre que la baisse de l’offre liée à la pandémie devienne une baisse d’offre structurelle alors que la plupart des métropoles françaises font le choix inverse.

 

[Communiqué] Désengagement du département et les choix stratégiques opérés par la présidence du SMMAG : craintes que la baisse de l’offre liée à la pandémie devienne une baisse d’offre structurelle

By Média, SMMAG

Margot Belair

Pierre Bejjaji

Florent Cholat

Name

Yann Mongaburu

Les élu.e.s du groupe Une Métropole d’Avance (UMA) qui siègent au sein de l’instance métropolitaine s’inquiètent des nouvelles orientations politiques et budgétaires du nouveau président du Syndicat des mobilités de l’aire grenobloise (SMMAG) Sylvain Laval. Depuis l’élection du président de la Métropole, une réorganisation des budgets, de la gouvernance, et des équilibres politiques au sein du SMMAG s’opère.

Vendredi 12 mars 2021, lors du conseil Métropolitain, une manifestation s’est arrêtée devant le bâtiment de la Métropole, demandant la gratuité des transports en commun et exprimait la crainte des usagers de voir l’offre de transport se réduire. En effet, la crise sanitaire à eu un impact sur le fonctionnement et les finances du SMMAG, organisme satellite de la métropole qui a la charge des politiques locales de transport.
Par ailleurs, le département a décidé d’un retrait franc sur le financement du fonctionnement du SMMAG, créant ainsi durablement un « vide » de 7 millions d’euros par an. Lors du Conseil Métropolitain vendredi 12.03.21, ce vide a été partiellement compensé à hauteur de 4 millions d’euros par la Métropole, pour l’année 2021. Pour faire face à ce déficit le SMMAG demande à son opérateur SEMITAG de faire des économies. Ainsi la solution trouvée consiste à diminuer l’offre, au-delà de la simple adaptation de l’offre en période de crise sanitaire. Des craintes voient également le jour sur des investissements qui étaient pourtant programmés (nouvelles lignes de tram et de bus à haut niveau de service (BHNS)).

Le désengagement du département sur le fonctionnement et les choix stratégiques opérés par la présidence du SMMAG font craindre que la baisse de l’offre liée à la pandémie devienne une baisse d’offre structurelle alors que la plupart des métropoles françaises font le choix inverse.