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Mobilités

Retour sur le conseil Métropolitain du 26 mai 2023

By Conseil métropolitain, Mobilités

Retrouvez les interventions du groupe UMA lors du conseil métropolitain du 26 mai 2023. Il s’agissait de soutenir la politique métropolitaine d’insertion à l’emploi, de défendre l’égalité femmes-homme et les droits des femmes partout sur le territoire, d’amplifier notre politique local de l’habitat à destination des plus précaires, et d’amplifier les transitions de nos mobilités.

L’intervention d’Alban Rosa sur l’acquisition de biens en vue de l’installation de la Maison de l’Emploi et de l’Entreprise MIFE Isère et de la Mission Locale Sud Isère à Eybens

https://www.youtube.com/live/havSXEtxH7E?feature=share&t=1374
https://www.youtube.com/live/havSXEtxH7E?feature=share&t=3398

L’intervention de Laura Pfister pour une métropole inclusive, féministe et en soutien à la maison des femmes Grenoble-Alpes

Les interventions de Pierre Bejjaji & Vincent Fristot sur les comptes administratifs 2022 et la position du groupe UMA sur la classification climatique des investissements métropolitains

https://www.youtube.com/live/havSXEtxH7E?feature=share&t=4920
https://www.youtube.com/live/havSXEtxH7E?feature=share&t=5260

L’intervention de Christine Garnier sur le Logement d’Abord

L’intervention d’Eric Piolle sur la mise en œuvre et l’avancement du Plan de Déplacements Urbains. Nous devons à terme, offrir à tou.s.tes les métropolitain.es une alternative à l’usage individuel de la voiture.

L’intervention de Lionel Coiffard sur le dispositif d’aides au renouvellement de véhicule des usagers de la Zone à Faible Émissions. Ces aides sont un accompagnement des publics précaires vers un changement de mobilité durable et viable dans leur quotidien.

Le groupe UMA veut une ZFE juste et efficace !

By Climat, Mobilités, Non classé, pollution, qualité de l'air

Il s’agit pour nous de manier pédagogie et contrainte, accompagnements et interdictions, subventions et règlementations, de faire émerger de nouvelles libertés, de nouveaux droits et de nouvelles sécurités pour faire reculer l’usage des voitures, et particulièrement des motorisations les plus polluantes.

Il s’agit également d’apporter des alternatives à l’ensemble de la population de notre métropole et plus que de la métropole, de la région grenobloise. Notamment pour  des ménages en situation de forte dépendance à l’automobile, pour lesquels l’augmentation continue du coût du carburant déséquilibre le budget. Des budgets qui pourraient être soulagés par des mesures de gratuités, comme la Convention citoyenne métropolitaine pour le climat nous y appelle !

Pour le groupe Une Métropole d’Avance, le principe d’une ZFE pour les Véhicules particuliers est une nécessité et une obligation légale. Une obligation légale connue depuis décembre 2019 (et la Loi d’Orientation des Mobilités) et renforcée à l’été 2021 par la loi Climat, suite à la Convention citoyenne Climat (nationale). De tous les territoires soumis à cette obligation légale, nous sommes la dernière Métropole de France, à la mettre en place.

Pour le groupe Une Métropole d’Avance, le principe d’une ZFE pour les Véhicules particuliers est une nécessité et une obligation légale. Une obligation légale connue depuis décembre 2019 (et la Loi d’Orientation des Mobilités) et renforcée à l’été 2021 par la loi Climat, suite à la Convention citoyenne Climat (nationale). De tous les territoires soumis à cette obligation légale, nous sommes la dernière Métropole de France, à la mettre en place.

Nous souhaitons ici rappeler la responsabilité de l’État :

  • Le gouvernement affirme que la pollution de l’air tue. C’est vrai.
  • Qu’elle tue les plus fragiles et les plus précarisés. C’est vrai.
  • Une des pollutions que cherche à limiter les ZFE est le dioxyde d’azote. L’État a été condamné à ce titre pour ses manquements.
  • Les seuils de pollution de l’air de l’OMS et les objectifs de réduction des gaz à effets de serre ne peuvent pas être respectés en se limitant au cadre proposé par l’État. L’État français se fera de nouveau condamné pour ses manquements.
  • Aucun moyen de contrôle ne sont mis en place par l’État pour permettre que ces ZFE soient respectées et donc efficaces.
  • Trop peu de moyens financiers sont consacrés par l’État aux aides aux particuliers (et malgré la promesse d’Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle, les Français attendent toujours le leasing de la voiture décarbonée à 100€ par mois!) et aucune aide financière de l’État envers les collectivités pour la mise en œuvre des ZFE à ce jour.
  • Quand aux RER autour des métropoles, le passage à l’acte de l’État est bien lent alors que ces RER sont des outils attendus pour relier les territoires et des plus efficaces pour décarboner les mobilités périurbaines
  • Le gouvernement fait un « En même temps » qui ne va satisfaire personne : ni les habitants malades de la pollution de l’air, ni les habitants victimes de l’accélération des dérèglements climatiques, ni les habitants qui vont devoir changer de véhicule pour des objectifs qui ne seront pas atteints. 
  • Soit on agit concrètement, soit on fait de la communication.

Les facteurs favorisant cette forte dépendance des ménages à l’automobile sont les suivants : un lieu de résidence en deuxième couronne de la métropole (le pays vizillois, le secteur sud autour de la commune de Vif et les balcons de chartreuse), des familles, un profil d’actifs en milieu de carrière, de CSP moyenne, propriétaire ou accédant. Ces ménages ont souvent optimisé leurs frais de déplacements en se tournant majoritairement vers la motorisation diesel (du temps où l’État en faisant allègrement, injustement la promotion). Ces ménages ne sont pas responsables, encore moins coupables. Ils ont été piégés par la dépendance de l’État français aux lobbys du diesel et aux insuffisances de l’État français dans la décarbonation des mobilités.

Pour cette catégorie de ménages, l’enjeu est de diminuer leur dépendance à l’automobile en leur offrant des alternatives crédibles de report modal, afin de limiter le risque de déséquilibre du budget en lien avec une potentielle augmentation brutale du coût de l’énergie et, pour celles et ceux qui auront toujours besoin de voitures, de les accompagner dans la transition vers le (bio)gnv et l’électricité (verte), carburants moins coûteux à l’usage.

Nous estimons que les choix réglementaires et notamment la non permanence de la ZFE ne doivent pas être un prétexte pour ne pas consacrer les moyens nécessaires à la décarbonation des mobilités. Lors de la concertation de cet automne menée par la Métropole concernant l’accompagnement, 67 % des concertés ont demandé « un système de mobilité qui permette d’être moins dépendant de la voiture ». C’est bien plus que les 26 % pour des aides au renouvellement. Par ordre d’importance des demandes dans le bilan de la concertation : 49 % nous réclamaient alors des transports publics plus rapides que la voiture, 38 % une baisse du prix des transports en commun, 36 % d’augmenter leur fréquence, 34 % d’étendre leurs horaires, 30 % une desserte de leur lieu d’habitation, 29 % des pistes cyclables pour sécuriser leur trajet et donc 26 % des aides au renouvellement de véhicules. organiser la massification du report modal de notre population.

Retrouvez l’intervention du groupe UMA sur la saisie de l’Etat, lors du conseil métropolitain du 30 septembre 2022 :

Comité syndical du SMMAG du 09 mars 2023

By Mobilités

Retrouvez l’ordre du jour du comité syndical du Syndicat Mixte des Mobilités de l’Aire Grenobloise (SMMAG) du 09 mars ainsi que les interventions des élu.es UMA.

Au programme de ce comité syndical : budget du SMMAG, dispositif d’aides ZFE, la baisse d’offre sur le réseau M’TAG et l’entretien des arrêts de bus et de tram.

Les interventions des élu.es UMA :

L’intervention de Pierre Bejjaji sur le budget du SMMAG 2023

L’intervention de Margot Belair sur l’offre de transport de la M’TAG

L’intervention de Florent Cholat sur la gestion et à l’entretien des abris bus et tram de la Métropole

Chronovélo

🚲 EVALUATION DES PISTES CYCLABLES CHRONOVELOS du 15 mai au 25 juin 2022

By Mobilités, Participation Citoyenne
Chronovélo

Que vous utilisiez les pistes cyclables ou que vous les côtoyiez de près (piétons, automobilistes), nous avons besoin de vos retours pour évaluer ces aménagements. Nous vous proposons deux questionnaires selon vos modes de déplacement dans la métropole grenobloise.

Du 25 mai au 15 juin 2022

Si vous êtes à la fois usager des pistes, piéton et/ou automobiliste, vous pouvez répondre aux deux questionnaires.

Une enquête pour les grands et les petits : peu importe l’âge nous sommes intéressés par vos retours d’expérience (si vous avez des enfants, n’hésitez pas à proposer de participer à l’enquête) !

🗞️ [Dauphiné Libéré] Métropole de Grenoble : dans le grand sud, « les problèmes de mobilités sont énormes et les gens usés »

By Média, Mobilités

Ils ont lu attentivement les demandes d’Échirolles et du Pont-de-Claix au président du Smmag (Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise), pour accélérer sur l’extension de la ligne E du tram et améliorer les transports du sud de l’agglomération. « Puisqu’il semble que ce type d’interpellation soit la nouvelle voie de communication, nous aussi en tant qu’élus métropolitains on a des choses à dire », sourient Lionel Coiffard, élu à Vizille, Florent Cholat, maire de Champagnier et Francis Dietrich, maire de Champ-sur-Drac.

« La réalité c’est que dans ce secteur du grand sud, la situation est catastrophique ». Sur la RN85, de Champagnier à Vizille, « les problématiques de mobilités sont énormes et la vie des gens est usante : les bouchons c’est matin et soir et même le week-end ».

CLIMAT, ATTRACTIVITÉ, TRANSITIONS, SOLIDARITÉS, PROXIMITÉ : LA FEUILLE DE ROUTE DE LA MAJORITÉ DE GAUCHE, ÉCOLOGISTE ET SOLIDAIRE DE GRENOBLE-ALPES MÉTROPOLE (2022-2026)

By Alimentation, Biodiversité, Climat, Culture, Cycle de l'eau, Cycle des déchets, Emploi, ESS, Habitat, Média, Mobilités, Non classé, Participation Citoyenne, Solidarités, Sports, Urbanisme

LE CLIMAT NOUS OBLIGE

Notre territoire a toujours été à l’avant-garde dans bien des domaines, et aujourd’hui, par cette capacité à innover, par sa position géographique particulière et par ses atouts singuliers, la métropole Grenoble‑Alpes doit relever les défis économiques, sociaux et  environnementaux et répondre aux attentes des personnes qui vivent dans l’ensemble des communes de son territoire.

 

[Communiqué] Retrouvons nous à l’automne pour nous donner les moyens d’une politique cyclable ambitieuse !

By Climat, Média, Mobilités, SMMAG

Ce matin en Conseil métropolitain le Vice-Président chargé de l’espace public, de la voirie, des infrastructures cyclables et des mobilités douces, nous proposait de délibérer sur un « plan de mandat ». Un plan de mandat sans capacité d’intégration de nouveau projet. Ceci préfigurait malheureusement d’un niveau d’aménagement insuffisant.

Un budget a minima dans un cadre étroit faisant de Grenoble Alpes Métropole, qui était fer de lance du déplacement à vélo depuis plus de 15 ans, la lanterne rouge des métropoles cyclables. Cette délibération n’était pas à la hauteur du PDU, du plan Air Climat et de la réalité économique sociale et climatique que nous connaissons aujourd’hui.

Nous aurions préféré de pouvoir débattre distinctement de deux délibérations: l’une portant sur les orientations générales et l’autre sur la programmation. Si nous partageons les grandes orientations qui s’inscrivent dans la continuité du mandat précédent, c’est bien sur le niveau de rythme et d’ambition que porte le débat –et donc sur la programmation.

Oui, nous partageons les orientations.  Quant à la programmation, nous ne pouvons pas valider cette programmation pour les 6 ans à venir. A travers cet amendement, nous validons la programmation pour l’année 2021 et pour l’année 2021 seulement. D’ici la fin de l’année, nous aurons, nous l’espérons, convergé sur la programmation pluriannuelle financière.

Le groupe UMA portera dans cette programmation le besoin d’au moins114 millions d’€ d’investissements sur les aménagements cyclables pour pouvoir respecter au moins le PDU et le Plan Air Energie Climat. Il sera alors possible de délibérer sur une programmation 2022-2026 4 fois plus ambitieuses que celle proposée ce matin et à la hauteur de ce que font les autres Métropoles, de Nantes, Strasbourg, Lyon, Lille, Rennes.

A l’heure où le GIEC nous alerte sur l’urgence à agir en matière de limitation d’émission de gaz à effet de serre dès aujourd’hui et pour les années à venir ; où l’obligation de L’État à prendre dans les neuf mois «toutes les mesures utiles» pour atteindre l’objectif de baisse de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, est ordonné par le Conseil d’État…

Il ne s’agit pas, pour nous, de continuer comme avant mais d’accélérer les transitions pour que tous les métropolitains, où qu’ils vivent, puissent circuler à vélo en sécurité et moins dépendre de la voiture individuelle.